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François-Hippolyte Debon

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François Debon
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Debon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Genre artistique
Vue de la sépulture.

François-Hippolyte Debon, né le à Paris où il est mort (dans le 10e arrondissement) le [1], est un peintre français.

Fils de Jacques-François Debon, natif de Caen, et de Sophie Debon, née Bompart, une artiste peintre sur porcelaine, Hippolyte Debon reçut de sa mère les premiers éléments de son art, puis il fut l’élève d'Antoine-Jean Gros et d'Abel de Pujol.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (24e division).

Il expose au Salon ou il remporte plusieurs médailles, une de troisième classe en 1844 et deux de deuxième classe en 1835 et 1868. Son tableau La Bataille d'Hastings fera dire à Charles Baudelaire : « Quel talent, quelle énergie ! »[2] Ce tableau fut détruit lors de l'incendie partiel du musée des Beaux-Arts de Caen en 1905.

Œuvres dans les collections publiques

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  • Amiens, musée de Picardie :
    • Les Écueils de la vie, 1865 ;
    • Jules César vient traiter avec les druides, 1867.
  • Caen, musée des Beaux-Arts :
    • Portrait en pied de Guillaume le Conquérant, 1843 (œuvre détruite en 1944)[3] ;
    • La Bataille d'Hastings, 1844 (œuvre détruite en 1905)[4] ;
    • Esquisse préparatoire pour La Bataille d'Hastings (inv. 323)[5] ;
    • L'Entrée de Guillaume le Conquérant à Londres, 1855 (œuvre détruite en 1944)[6] ;
    • Portrait d'Alfred Guillard, conservateur du musée de Caen (œuvre détruite en 1944) ;
    • Un chevalier en armure entouré de dames, dessin[7].
    • La Défaite d'Attila dans les plaines de Châlons, dessin préparatoire[8].
  • Dreux, musée d'Art et d'Histoire :
    • Le Siège de La Rochelle, 1863[9] ;
    • L'Hôtel de Rambouillet, 1863.
  • Marseille, musée des Beaux-Arts : Défaite d'Attila dans les plaines de Châlons, 1848[10].
  • Paris, musée de la Vie romantique : Le Justicier, 1835, (autoportrait ?)[11].

Réception critique

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Charles Baudelaire écrit à propos de sa Bataille d'Hastings : « Encore un pseudo-Delacroix — mais que de talent ! quelle énergie ! C'est une vraie bataille — Nous voyons dans cette œuvre toutes sortes d'excellente choses : une belle couleur, la recherche sincère de la vérité, et la facilité hardie de composition qui fait le peintre d'histoire. » (Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques - Tableaux d'histoire).

Notes et références

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Références

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  1. Archives de Paris, acte de décès n° 734, vue 4 / 31.
  2. Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques - Tableaux d'histoire.
  3. « Portrait en pied de Guillaume le conquérant », notice no 000PE020772, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  4. « Bataille d'Hastings », notice no 06570016686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  5. « Bataille d'Hastings (esquisse) », notice no 000PE022981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. « Entrée de Guillaume le Conquérant à Londres », notice no 000PE020773, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Un chevalier en armure entouré de dames », notice no 06570016687, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  8. « La Défaite d'Attila dans les plaines de Châlons », notice no 06570017133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  9. Association des personnels scientifiques des musées de la région Centre-Val de Loire, « Le Siège de la Rochelle », sur webmuseo.com (consulté le ).
  10. « Défaite d'Attila dans les plaines de Châlons », notice no 000PE014157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. Le Justicier

Bibliographie

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  • Philippe Auquier, Catalogue des peintures, sculptures, pastels et dessins, Barlatier, 1908, p. 81.
  • Christophe Marcheteau de Quinçay, « Hippolyte Debon (1807-1872), le “coloriste chevaleresque” : un nouveau Rubens au siècle de Delacroix ? I. Des origines à La Bataille d’Hastings (1807-1845) », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 19, 2021, p. 46-81.
  • Christophe Marcheteau de Quinçay, « Hippolyte Debon (1807-1872), le “coloriste chevaleresque” : un nouveau Rubens au siècle de Delacroix ? II. Du Camp du Drap d'Or à l'oubli (1846-1872) », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 20, 2022, p. 104-127.

Liens externes

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