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Franck Putelat

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Franck Putelat
Description de cette image, également commentée ci-après
Le chef cuisinier dans son restaurant, à Carcassonne en juin 2024.
Naissance (55 ans)
Dole - Jura
Nationalité Drapeau de la France France
Diplôme
Profession
Activité principale
Gastronomie
Autres activités
Hôtelier :
Hôtel Le Parc *****
Hôtel Le Pont Levis **** (Carcassonne)
Distinctions
Guide Michelin :
de 2002 à 2006
Restaurant La Barbacane à Carcassonne
2007 depuis 2012
Restaurant La table de Franck Putelat à Carcassonne
Bocuse d'argent (2003)
Meilleur ouvrier de France (2018)
au Guide Gault-Millau (2024)

Franck Putelat né le 7 novembre 1969 à Dole dans le département du Jura, est un chef cuisinier français, installé à Carcassonne. Issu d'une famille de fromagers établis à Mignovillard, il se destine très vite à la cuisine[1],[2].

Il débute son apprentissage en 1986 à « L'Hôtel de France » à Crotenay auprès du chef René Conrod. Il le poursuivra à « L'Hôtel de France » situé à Les Rousses dirigé par le chef étoilé, Roger Petit. En 1990, il obtient son brevet de maitrise à « L'Auberge de Chavannes » située à Courlans chez Pierre Carpentier. Son service militaire sera effectué dans les cuisines de l'hôtel Matignon sous Michel Rocard d'où il rejoindra à sa sortie comme chef de partie, Philippe Legendre, pour un an, au restaurant triplement étoilé Taillevent. Il passera ensuite cinq ans auprès de Georges Blanc à Vonnas où il sera promu « chef exécutif » qui sera suivi par un passage, non concluant[3], à « La Bastide de Saint-Tropez »[4],[5].

Arrivée à Carcassonne

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En 1997, il est recruté par le groupe Orient Express, nouveau propriétaire de « L'Hôtel de la Cité » à Carcassonne où il restera 10 ans en obtenant sa première étoile en 2002 pour le restaurant « La Barbacane », ancienne table doublement étoilé qui avait connue son heure de gloire de 1991 à 1996 sous la direction de Michel Del Burgo[6]. Il se verra decerné le Bocuse d'argent, lors du concours des Bocuse d'or 2003, finissant à un point du lauréat[7],[8].

Il inaugure son propre restaurant accompagné d'un hôtel en 2006, « Le Parc - Franck Putelat » qu'il crée au pied de la Cité de Carcassonne[9]. Il décroche sa première étoile en 2007, suivie d'une deuxième en 2012. En 2018, le titre de Meilleur ouvrier de France lui est décerné[10],[11],[12]. Parallèlement, il dirige dans la bastide Saint-Louis de Carcassonne, la brasserie « A quatre temps » qu'il a créée en 2016[13], ainsi que depuis 2018 « La Table du 2 » au deuxième étage du Musée de la romanité à Nimes, dont il signe la carte[14],[15]. En 2023, il participe à la Saison 14 de Top Chef en qualité de juré et à l'émission culinaire « Cuisine ouverte » du chef Mory Sacko[16],[17],[18].

Cuisine de Franck Putelat

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Plats signatures

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Ses plats signatures sont:

  • Bouillabaisse, foie gras de canard : foie gras avec un consommé de crabe vert (cranquette de Méditerranée)[19].
  • Cassoulet, pigeonneau: haricots travaillés au siphon, saucisse de cuisse de pigeon, chips de morteau.
  • Tartare - Frite, équilibre entre l’iode et le sang, entre terre et mer.

Publications

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Notes et références

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  1. François Tonnerre, « Le Jurassien Franck Putelat régale les Carcassonnais », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  2. Samuel Gauvreau des Aulniers, « Franck Putelat : cuisine fiction et détermination étoilée », sur tastet.ca, (consulté le ).
  3. Jacques Gantié, « Saint-Tropez. Philippe Colinet: le sage de la Bastide », sur jacquesgantie.com, (consulté le ).
  4. « Franck Putelat, le Jurassien qui régale Carcassonne », sur numero39.com, (consulté le ).
  5. Fabien Nègre, « Portrait de chef: Franck Putelat », sur lesrestos.com (consulté le ).
  6. Colette Monsat, « Disparition du chef étoilé Michel Del Burgo », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  7. Blandine Cottin, « Lyon : un chef cuisinier norvégien remporte le Bocuse d'Or », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  8. Jean Bernard, « Franck Putelat dément un départ imminent », sur lhotellerie-restauration.fr, (consulté le ).
  9. Jean Bernard, « Avec l'ouverture de son restaurant le parc à Carcassonne, Franck Putelat est désormais chez lui », sur lhotellerie-restauration.fr, (consulté le ).
  10. Christian Aniort, « Aude : la deuxième étoile pour Franck Putelat », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  11. Antoine Carrié, « Franck Putelat, chef doublement étoilé : «Le MOF, c'est l'excellence, l'accomplissement» », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  12. Jérôme Yager, « Carcassonne : le chef Frank Putelat à nouveau primé, cette fois c'est le Gault&Millau d'Or Occitanie » Accès libre, sur lindependant.fr, (consulté le ).
  13. Antoine Carrié, « Carcassonne : "A quatre temps", une brasserie "étoilée" en centre ville », sur lindépendant.fr, (consulté le ).
  14. Mathieu Lagouanère, « Nîmes : le chef Franck Putelat aux commandes de la brasserie du musée », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  15. Gilles Pudlowski, « Nîmes : Franck Putelat au musée », sur gillespudlowski.com, (consulté le ).
  16. Chloé Decoursier, « Carcassonne. Une escale à la Cité au menu de la "Cuisine ouverte" de Mory Sacko », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  17. Nicolas Bossu, « Carcassonne : Franck Putelat dans le jury Top Chef ce mercredi 12 avril », sur lindépendant.fr, (consulté le ).
  18. Maxence Dourlen, « Occitanie. Invité par Emmanuel Macron, ce célèbre chef a passé « une journée de fou » », sur actu.fr, (consulté le ).
  19. Deborah Rudetzki, « Franck Putelat, le seigneur de Carcassonne », sur opinion-internationale.com, (consulté le ).
  20. Karine Jourdant, « Franck Putelat : «Mes parents m’ont appris le respect» », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  21. Emmanuelle Wiener, « Le cuisinier Franck Putelat : son livre, son diplôme de Meilleur Ouvrier de France », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  22. Philippe Mouret, « Les recettes d'une vie dans un livre savoureux », sur https://dis-leur.fr/, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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