Gala Barbisan
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Gala Barbisan, née Galina Nicolaevna Solovieva le à Iaroslavl (Empire russe)[1] et morte le à Cortina d'Ampezzo (Italie)[2], est une mécène littéraire, fondatrice avec Jean-Pierre Giraudoux du prix Médicis en 1958.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille d'un chirurgien, Galina Solovieva quitte l'Union soviétique en 1935 car Luciano Barbisan, un ingénieur italien en poste à Moscou, l'enlève de son pays[2].
Après la seconde Guerre mondiale, elle se lance dans le mécénat littéraire où elle crée avec Claude-Edmonde Magny, le « Cote d'amour », un prix qui fut un échec[2].
En avril 1958, Jean-Pierre Giraudoux fait appel à elle pour créer le prix Médicis, avec des œuvres qui se voulaient « exigeantes et nouvelles ». Elle le cofonde et lui apporte des dotations. Divers auteurs font partie des jurés du prix ; Denise Bourdet, Félicien Marceau, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Michel Butor, Claude Roy ou encore Alain Robbe-Grillet[2]. Le premier prix est décerné à Claude Ollier pour La Mise en scène aux éditions de Minuit, qui fait partie du genre littéraire du nouveau roman[3].
Gala Barbisan vit dans une villa de la rue Cortot à Montmartre, où elle accueille des romanciers, des critiques littéraires, mais ne les influence pas sur le choix des lauréats. Ce n'est qu'en 1970 pour le prix Médicis du roman étranger, qu'elle demande à ce qu'un Italien soit choisi en hommage à son mari. Luigi Malerba fut récompensé[2].
Durant les années 60, Gala Barbisan se met à dessiner à l'encre de Chine, des tableaux surréalistes en noir et blanc, où apparaissent des oiseaux, des visages, des motifs fantastiques[2].
Elle meurt le à l'âge de 78 ans, dans sa résidence italienne de Cortina d'Ampezzo[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- John Marcus, « Gala Barbisan : dame rouge pour romans blancs » sur le site du prix Médicis, 2013
- Jacqueline Piatier, « La mort de Gala Barbisan : La dame du Médicis » sur Le Monde, 2 novembre 1982
- Les cinq grands sur Le Monde, 4 décembre 1991