Aller au contenu

Geoffroy Roux de Bézieux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Geoffroy Roux de Bézieux
Geoffroy Roux de Bézieux lors de la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF)
Fonctions
Président
Mouvement des entreprises de France
-
Président
Unédic
-
Gaby Bonnand (d)
Président
CroissancePlus
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Laure Bédier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sabine Roux de Bézieux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Distinctions

Geoffroy Roux de Bézieux, né le dans le 15e arrondissement de Paris, est un homme d'affaires et dirigeant d'entreprise français. Il est entre 2018 et 2023 le président du MEDEF, le principal syndicat d'employeurs français et président de l’alliance des patronats francophones depuis mars 2022. Il est aujourd'hui président d'honneur du MEDEF.

Geoffroy Jacques Roux de Bézieux est né le dans le 15e arrondissement de Paris. Il est issu d'une famille anoblie par la charge d’échevin de Lyon en 1769 sous le règne de Louis XV[1]. Il est le fils de Bruno Roux de Bézieux, dirigeant de plusieurs sociétés nationales et multinationales[2], dont la Financière Truffaut[3], et de Véronique Le Vert[4].

Il est un descendant du couple Claude-Aymé Roux - Blanche de Bézieux, à l'origine de la famille Roux de Bézieux[a], et « comme Nathalie Kosciusko-Morizet […] d'Adrien Treuille (1842-1917), comte romain à titre héréditaire par bref papal et entrepreneur de la Manufacture d'armes de Châtellerault entre 1888 et 1895 »[8],[b].

Geoffroy Roux de Bézieux épouse le Sabine Montet, avec qui il a quatre enfants[4].

Après des études secondaires au collège Sainte-Croix de Neuilly, il est diplômé de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC, promotion 1984[9]) et du master « Affaires internationales » de l'université Paris-Dauphine[4].

Parcours professionnel

[modifier | modifier le code]

Geoffroy Roux de Bézieux fait son service militaire au sein des commandos marine entre 1984 et 1986[10].

Il entre chez L'Oréal en 1986. Il en devient directeur Marketing Royaume-Uni et en crée la filiale polonaise en 1993[11].

En 1996 avec Pierre Cuilleret, il crée The Phone House, premier réseau indépendant de vente de téléphones mobiles. The Phone House est revendue à Carphone Warehouse en 2000, mais il en garde la direction générale jusqu'en 2004. Il fonde alors l'opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO) Omea Telecom, qui opère en France Virgin Mobile France, Breizh Mobile, Tele2 Mobile et Casino Mobile, qu'il revend en 2014 à Numéricable[12].

Il entre en 2007 au conseil de surveillance du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën, dont il devient vice-président[13].

Fin 2008, il cofonde avec Pierre Kosciusko-Morizet, Stéphane Treppoz et Ouriel Ohayon le fonds d'investissement des entrepreneurs de l'internet ISAI, notamment actionnaire de Blablacar[14].

En 2016, il reprend Oliviers & Co, une PME provençale spécialiste de l’huile d’olive haut de gamme[15].

Il est président de Notus Technologies, une holding familiale[16], qui investit dans des PME (Oliviers & Co, Le Fondant Baulois, Amsterdam Air, Nihola[17]) ou des start-up.

Depuis 2024, il est administrateur de la Compagnie de Saint Gobain[18] et de Bureau Veritas[19].

Lobbying et syndicalisme patronal

[modifier | modifier le code]

Succédant à Charles Beigbeder, il est président de l'association CroissancePlus, un lobby d'entrepreneurs axé sur l'éthique dans le monde de l'entreprise, de 2005 à 2008[20].

Il est élu président de l'association « Alternative Mobile » le et le vice-président est Jacques Bonifay, président de Transatel, poste qu'il occupe jusqu'en 2009[21].

Profitant du changement à la tête du MEDEF, il est élu président de l'Unédic le [22] en remplacement de Michel de Virville jusqu'en 2010.

En 2011, il est nommé président de la commission fiscalité et emploi de la Fédération française des télécoms puis vice-président en [23]. Il quitte ce poste en [24].

En , il annonce qu'il est candidat à la présidence du MEDEF[25]. En , il reçoit le soutien du conseil d'administration du Club des Entrepreneurs[26] et recueille 19 voix au conseil exécutif du MEDEF lors d'un vote consultatif, contre 18 à Pierre Gattaz et 6 à Patrick Bernasconi[27],[28],[29].

Le Patrick Bernasconi et Geoffroy Roux de Bézieux annoncent qu'ils retirent leur candidature à la présidence et se rallient à Pierre Gattaz, et qu'ils formeront ensemble une équipe à trois pour diriger le syndicat patronal[30]. Pierre Gattaz devenant président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux en devient alors le vice-président délégué chargé de l'économie[31].

Président du Medef (2018 - 2023)

[modifier | modifier le code]

En 2018, il est élu à la présidence du MEDEF[32],[33], devançant Alexandre Saubot avec 55,8 % des voix. Dès son premier discours à Jouy-en-Josas, il annonce dans son discours inaugural « la fin de la mondialisation heureuse »[34].

En tant que président du MEDEF, il transforme en 2019 la traditionnelle université d’été du MEDEF[35] en Rencontres des Entrepreneurs de France (REF) et la déplace de Jouy-en-Josas à l’Hippodrome de Longchamp[36], accueillant Nicolas Sarkozy[37] ou le Premier ministre Jean Castex, qui y dévoile en le plan de relance de 100 milliards d’euros[38]. Dans son premier discours à Longchamp, il dénonce Vladimir Poutine et sa vision de la démocratie comme une idée obsolète[39].

En 2019, Geoffroy Roux de Bézieux réforme également l’organisation patronale. Il la dote d’une raison d’être : « Agir ensemble pour une croissance responsable »[40]. Il veut moderniser l’institution pour en faire un MEDEF de propositions « qui veut peser davantage dans le débat d’idées »[41]. Il réforme également le système électoral pour l’élection de son successeur, en doublant la taille du corps électoral (1120 votants) et en augmentant le poids des territoires (40% contre 30% auparavant).

En septembre 2020, il est le premier président du MEDEF à participer à la Fête de l’Humanité à l’occasion d’un débat avec le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez[42].

En en pleine pandémie de Covid-19, sous sa présidence, le MEDEF signe avec les autres partenaires sociaux un accord national interprofessionnel sur le télétravail[43],[44].

En décembre 2020, les partenaires sociaux signent un accord national interprofessionnel (ANI) sur la santé au travail[45],[46],[47].

En février 2021, il propose aux syndicats de salariés un « agenda économique et social autonome » avec une liste de plusieurs chantiers de négociation dont les Prud’hommes, la formation professionnelle et le paritarisme. Si la CGT refuse d’y participer, la CFDT se dit prête à ouvrir le dialogue avec le MEDEF. Il en résulte alors la signature, en avril 2022, d’un premier accord portant sur trois objectifs : l'instauration d'un dialogue social continu, la clarification de l'articulation des rôles respectifs des partenaires sociaux et des pouvoirs publics et celui de faire progresser le paritarisme de gestion[48],[49],[50],[51],[52],[53].

Au sein du MEDEF, il crée à son arrivée en 2018 un certain nombre de commission nouvelles dont la commission « souveraineté et sécurité économique » et il défend la notion de souveraineté économique européenne et le « Buy european act », notamment au sommet de Business Europe de Stockholm en novembre 2022[54],[55].

Le MEDEF publie chaque année un baromètre annuel sur l’égalité entre les femmes et les hommes en entreprises, qui reste une priorité des salariés en termes de diversité et d’égalité des chances. Selon Geoffroy Roux de Bézieux, l’entreprise est « de plus en plus inclusive ». En 2021 selon ce baromètre, près des trois quarts des salariés (80%) estiment ainsi que leur entreprise représente bien la diversité de la société, soit une hausse de neuf points en cinq ans[56].

En 2022, le président ukrainien Zelensky est l'invité d'honneur de la REF et la Première ministre Elisabeth Borne y annonce le plan de sobriété pour les entreprises[57],[58].

En juillet 2023, les partenaires sociaux se mettent d’accord sur un agenda social qui détaille les sujets qui seront discutés et négociés dans les prochains mois, notamment concernant l’emploi des seniors, les reconversions professionnelles[59],[60].

Une partie de ces négociations seront menées seules par les partenaires sociaux dans le cadre de l’agenda autonome défendu par Geoffroy Roux de Bézieux. De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne assure que tout accord issu de cet agenda autonome sera repris fidèlement, à l’image du travail accompli autour du partage de la valeur.

Le 17 juillet 2023, Geoffroy Roux de Bézieux quitte officiellement la présidence du MEDEF. Héritant cinq ans avant d’une organisation « divisée », il est « loué par ses pairs comme par les syndicats de salariés pour son sens du dialogue » et laisse un MEDEF « apaisé » à son successeur Patrick Martin, élu le 6 juillet 2023. Marylise Léon, alors nouvelle secrétaire générale de la CFDT, salue ainsi quelqu'un qui « est toujours prêt à échanger et se montre respectueux de ses interlocuteurs », tandis que Philippe Martinez, alors numéro un de la CGT, reconnaît qu' « il n’avait pas d’a priori pour discuter avec nous, ce qui n’enlève rien au fait que nos positions sont diamétralement opposées ». Enfin, Michel Yahiel, expert des questions sociales, qui fut conseiller de François Hollande à l’Elysée, affirme que Geoffroy Roux de Bézieux « a contribué à donner du patronat une image plus actuelle, plus en phase avec notre époque, même si, sur le fond, la ligne qu’il a portée n’a pas beaucoup évolué si on la compare à celle des dirigeants antérieurs »[61],[62].

Durant son mandat, plusieurs accords nationaux ont été conclus dont un sur le partage de la valeur qui a une portée « historique » selon Geoffroy Roux de Bézieux et qui, retranscrit dans la loi, vise à promouvoir des mécanismes en faveur de la rémunération (intéressement, participation, etc.), notamment pour les salariés de petites et moyennes entreprises.

Son successeur Patrick Martin, qui était jusqu’ici président délégué de l’organisation patronale, est élu avec 73,18% des voix contre 26,82 % pour sa concurrente Dominique Carlac’h[63].

Prises de position

[modifier | modifier le code]

Le , il se positionne officiellement en faveur d'un recul de l'âge légal de départ à la retraite[64],[65],[66] : « Soit on baisse les pensions, soit on bouge l'âge légal »[67]. Il soutient la réforme des retraites du gouvernement d'Emmanuel Macron, y voyant un « un bon équilibre, c'est un vrai progrès social »[68]. Concernant Marine le Pen, il alerte sur le programme économique de celle-ci, qui, selon lui, risquerait de « placer le pays dans une impasse »[69],[70].

En , il se prononce en faveur d’une souveraineté économique au niveau européen[71]. Il suggère, pour relancer la croissance et réduire la dette publique après l'épidémie de Covid-19, d’augmenter la quantité de travail en France et donc de supprimer des jours fériés et des congés payés, ou encore d'allonger le temps de travail[72]. Il fait par ailleurs remarquer que des « autocraties » (comme la Chine) sont plus efficaces « pour bloquer une pandémie que ne le sont nos démocraties », invitant ainsi à réfléchir « à la façon dont nos démocraties pourraient être collectivement plus efficaces »[73].

Alors que des mesures de confinement ont été mises en place par les autorités pour mieux lutter contre la propagation de l’épidémie, Ouest France rapporte qu’il n’a pas respecté l’obligation de confinement le 22 avril, revenu travailler à Paris alors qu’il était confiné avec sa famille dans son manoir du Croisic (Loire-Atlantique)[74],[75],[76].

En mai 2021, il pronostique une reprise rapide de l’économie et ne croit pas au million de chômeurs et au mur des faillites dont parlent les économistes[77].

Il lance un appel en juillet 2021[78] avec Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, à ce que « tous les salariés se fassent vacciner sans tarder ».

En 2021, il est l’un des premiers[79],[80] représentants patronaux européens à se prononcer en faveur d’un mécanisme de taxe Carbone aux frontières (MACF)[81],[82],[83], et plus généralement d’un « capitalisme décarboné »[84], auquel se rallie ensuite les patronats allemand, italien[85] et polonais[86],[87], mais pas tous les homologues européens, notamment pour protéger l’industrie française des importations de matières premières venues d’Asie. Il fera à nouveau part de cette proposition aux candidats de l'élection présidentielle française de 2022[88],[89],[90], proposition qui fait consensus[91].

À l'approche de l'élection présidentielle française de 2022, il salue l'action d'Emmanuel Macron, estimant que celui-ci « parle le langage du business, et sans accent, c’est assez bluffant »[92].

Fin avril 2022, il alerte sur les conséquences d’une inflation durable provoquée par la hausse du prix des matières premières et les difficultés d’approvisionnement dues à la guerre en Ukraine, ainsi qu’aux conséquences de la COVID-19. Pour Thierry Breton, « Cette inflation est essentiellement due à l'augmentation des prix de l'énergie »[93],[94],[95].

Lors de la campagne présidentielle, Geoffroy Roux de Bézieux débat sur France 2 face au candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et affiche son désaccord face à son programme : « Il y a un point sur lequel on est en total désaccord : c'est ce que vous voulez faire pour les entreprises. (...) Ce que vous proposez finalement c'est de revenir sur toutes les mesures pour entreprises qui ont été faites depuis 2013 mais même d'aller au-delà. En fait, vous allez cogner fort, très fort, sur les entreprises »[96].

Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, le MEDEF juge le programme d'Emmanuel Macron « plus favorable à l’emploi et la croissance » et celui de Marine Le Pen une « impasse »[97].

Le 17 novembre 2022, il souhaite que le départ à la retraite en-dessous de l'âge légal ne soit possible que grâce à un certificat médical à 50 puis à 55 ans, mais pas en fonction de la catégorie de profession exercée[98].

Fin 2022, il prend position sur les grèves et estime que « la réquisition est normale »[99].

En janvier 2023, il prend position contre le « dividende salarié »[100] mais il négocie avec les partenaires sociaux un accord sur le partage de la valeur qui instaure notamment un mécanisme obligatoire de versement pour les PME. La Première ministre Elisabeth Borne annonce que le texte des partenaires sociaux sera transcrit intégralement dans la loi[101]. Quelques semaines plus tard, il se félicite de l'accord trouvé par les partenaires sociaux sur le partage de la valeur[102].

Le 15 mars 2023, Musan Nahas, proche de Bachar el-Assad, sous sanctions européennes, se fait photographier dans les locaux du MEDEF et créé la polémique en diffusant des clichés sur les réseaux sociaux où il pose en compagnie de Geoffroy Roux de Bézieux[103]. Interrogé par la presse, le président du MEDEF dénonce une « manipulation » et conteste avoir reçu cet homme : « Ce monsieur s’était inscrit par la chambre de commerce de Beyrouth (…) on ne l’a pas invité, on soutient évidemment les sanctions contre la Syrie, et c’est un régime criminel »[104].

Président de l’alliance des patronats francophones (2022 - en activité)

[modifier | modifier le code]

En août 2021, il lance la première Rencontres des Entrepreneurs Francophones (La REF francophone) avec les patronats de 27 délégations de 31 nationalités, en présence du président de Madagascar et du Premier ministre de Côte d'Ivoire à l’occasion de la REF à Longchamp.

Fin mars 2022, l’« Alliance des patronats francophones » est créée à Tunis, regroupant 27 organisations patronales issues de pays francophones. Geoffroy Roux de Bézieux en est le président pour un premier mandat de deux ans[105],[106],[107],[108].

Il en réélu président pour un nouveau mandat de 2 ans en juin 2023. L’Alliance organise chaque année LAREF francophone, Rencontre des Entrepreneurs Francophones dans un pays de l’Alliance : Abidjan en 2022, Québec en 2023 et Marrakech en 2024. L’Alliance publie régulièrement des études sur le poids de la francophonie économique[109].

En octobre 2024, elle organise avec Business France, le FRANCOTECH à la station F dans le cadre du 19ème sommet de l’OIF organisé par la France à Paris. Le FRANCOTECH met en avant des « jeunes pousses » et des entrepreneurs de l’espace Francophone. Le président Emmanuel Macron l’a inauguré et a salué cette initiative dans son discours d’ouverture et de clôture comme une faits marquants du sommet[110].

Autres activités

[modifier | modifier le code]

Il a été l'un des membres de la Commission pour la libération de la croissance française, dite Commission Attali, qui a remis son rapport au président de la République le .

Entre et , il est actionnaire et membre du conseil d'administration du club de rugby du club sportif Bourgoin-Jallieu rugby[111].

Il est également membre du comité de parrainage du Collège des Bernardins[112].

En , il intègre le groupement d'intérêt public #France2023 chargé de l'organisation de la Coupe du monde de rugby à XV 2023 en France[113].

Il est aussi membre du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024[114].

En juillet 2024, le président Emmanuel Macron lui confie une mission sur la sécurité économique des entreprises françaises. Ce rapport est rendu à l’été 2024 et est classifié. Une synthèse non classifiée est néanmoins publiée le 27 septembre 2024 sous le titre « Guerre économique : les entreprises doivent mieux se protéger ». Il y est notamment dit que « les alertes de sécurité économique ont triplé de 2020 à 2023 ». Dans un interview dans le journal Les Echos, il déclare que « le rôle de l’Etat est de trouver le bon équilibre entre Choose France et Protect France »[115].

Il a écrit plusieurs livres sur les chefs d’entreprises ou l’économie comme Salauds de patrons ! Pourquoi les Français n'aiment plus leurs chefs d'entreprise[116] chez Hachette Littérature (2007) ou Pour sortir de la crise : le capitalisme[117] aux Éditions du Moment (2011), ainsi que L’intendance suivra ! De Gaulle et l’économie chez Robert Laffont (2021)[118],[119].

En janvier 2023, il devient président du conseil d’administration de la fintech Bridge, qui a levé près de 20 millions d’euros auprès de BPCE et Truffle Capital[120],[121].

Décorations

[modifier | modifier le code]

Publications

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Anoblie par charge d'échevin de Lyon en 1769[5], et admise en 1989 à l'Association d'entraide de la noblesse française[6], la famille Roux de Bézieux est issue d'Henry Roux-de Bézieux (1858-1937), ingénieur des Mines, fondateur de Péchiney et d'Ugine, fils de Claude-Aymé Roux (1815-1886) et de Blanche de Bézieux (1835-1922), qui a été autorisé à relever le nom de sa mère et à l'ajouter à son patronyme. Sa descendance a également été admise à l'Association des anciens honneurs héréditaires[7].
    • Adrien Treuille (1842-1917) épouse en 1875 Jeanne Delphine de La Fouchardière (1856-1937)
      • Georges Treuille (1878-1939) épouse en 1913 Jeanne Borchard (1881-1968)
      • Maurice Treuille (1881-1971) épouse en 1914 Louise Pelletreau (1890-1986)
        • Monique Treuille (1915-1980) épouse en 1935 Paul Le Vert (1908-1999)
          • Véronique Le Vert (1939) épouse en 1961 Bruno Roux de Bézieux (1933-2008)
            • Geoffroy Roux de Bézieux (1962)

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Son manoir breton, sa taupe à Bercy… les petits secrets de Geoffroy de Bézieux, le patron du Medef
  2. Bruno Roux de Bézieux (1933-2008)
  3. Financière Truffaut Bruno ROUX de BEZIEUX
  4. a b et c Who's Who in France, édition 2015,p. 1980.
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, p. 168.
  6. « Table des familles », sur Association d'entraide de la noblesse française (consulté le ).
  7. « Familles admises » (consulté le ).
  8. Jean-Pierre Thiollet, Hallier l'Edernel jeune homme, Magland, France, Neva éditions, , 282 p. (ISBN 978-2-350-55217-0), p. 270
  9. « ESSEC ALUMNI », sur ESSEC ALUMNI (consulté le )
  10. « Un ancien commando marine candidat au MEDEF », sur lemamouth.blogspot.fr, (consulté le ).
  11. « Geoffroy Roux de Bézieux raconte… », sur blog212.dauphine.fr, (consulté le ).
  12. « Geoffroy Roux de Bézieux, le récidiviste devenu patron du Medef », sur Challenges, (consulté le ).
  13. « Geoffroy Roux de Bézieux », sur groupe-psa.com (consulté le ).
  14. « Blablacar | Portefeuille Capital Risque | Capital risque », sur isai.fr (consulté le )
  15. « Roux de Bézieux se lance dans l'huile d'olive », sur Le Figaro, (consulté le ).
  16. « Sept choses à savoir sur Geoffroy Roux de Bézieux, le nouveau président du Medef », sur Franceinfo, (consulté le )
  17. Adrien Lelievre, « Notus Technologies investit le marché des vélos triporteurs », sur Les Échos Executives, (consulté le )
  18. L'Echo de la Baie, « Saint-Gobain fait évoluer sa Gouvernance », sur L'Echo de la Baie, (consulté le )
  19. Bureau Veritas, « Cooptation de Geoffroy Roux de Bézieux au Conseil d’administration de Bureau Veritas » Accès libre, sur Bureau Veritas, (consulté le )
  20. Ghislain de Montalembert, « Geoffroy Roux de Bézieux, un candidat taille patron », Le Figaro Magazine, semaine du 29 juin 2018, p. 24-25.
  21. « Les MVNO s'unissent au sein de l'association « Alternative Mobile » », sur lsa-conso.fr, (consulté le ).
  22. « Roux de Bézieux à la tête de l'Unedic », sur Les Échos, 15 mi 2008 (consulté le ).
  23. « Changement de gouvernance de la Fédération française des télécoms », (consulté le ).
  24. Sébastien Gavois, « La Fédération Française des Télécoms sauvée, Bouygues Telecom en prend la tête », sur INpact Hardware, (consulté le ).
  25. « Geoffroy Roux de Bézieux est candidat à la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef », sur Le Figaro, (consulté le ).
  26. « Geoffroy Roux de Bézieux est candidat à la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef », sur Le Figaro, (consulté le ).
  27. Medef : Roux de Bézieux favori, Le Figaro, 3 juin 2013.
  28. Roux de Bézieux favori du conseil exécutif du Medef, Le Monde, 3 juin 2013.
  29. Medef : Roux de Bézieux, préféré d'une courte tête par le conseil exécutif, Le Figaro, 3 juin 2013.
  30. Denis Demonpion, « 10 choses à savoir sur Geoffroy Roux de bézieux », L'Obs, no 2613,‎ , p. 10 (ISSN 0029-4713)
  31. « Medef : Geoffroy Roux de Bézieux, vice-Président de la FFTélécoms est élu vice-Président délégué, trésorier », sur fftelecoms.org (consulté le )
  32. Ghislain de Montalembert, « Roux de Bézieux vs Saubot : course en tête au Medef », Le Figaro Magazine, semaine du 9 février 2018, p. 28.
  33. « Avec l’élection de son président, le Medef s’interroge sur son utilité », sur Le Monde.fr (consulté le )
  34. « Le président du Medef : "La mondialisation heureuse est terminée" », sur lejdd.fr (consulté le )
  35. « A la Ref, un Geoffroy Roux de Bézieux qui séduit les entrepreneurs », sur lefigaro.fr (consulté le )
  36. « L’université d'été du Medef nouvelle version s’interroge sur l’avenir du capitalisme », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « Nicolas Sarkozy, en terrain conquis devant le Medef », sur LEFIGARO (consulté le )
  38. « Devant le Medef, Jean Castex donne des gages aux patrons pour la relance économique du pays », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. « #LaREF19 | Discours d'ouverture de Geoffroy Roux de Bézieux » (consulté le )
  40. « Le Medef se dote d'une «raison d'être» », sur lefigaro.fr (consulté le )
  41. « Medef: Roux de Bézieux, un serial entrepreneur qui veut redorer le blason du patronat », sur Challenges (consulté le )
  42. « Martinez - Roux de Bézieux : le Grand Débat - Fête de l'Humanité 2020 » (consulté le )
  43. « Télétravail: le Medef arrache un accord au terme de tractations intenses », sur Le Point, (consulté le )
  44. « Télétravail : que contient l'accord passé entre le Medef et les syndicats ? », sur RTL.fr (consulté le )
  45. « Santé au travail : les partenaires sociaux ont trouvé un accord »
  46. « ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL SUR LA SANTÉ AU TRAVAIL: DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES POUR LA PRÉVENTION ET LE SUIVI DES TRAVAILLEURS EXPOSÉS. »
  47. « Santé au travail : ce que change l’accord des partenaires sociaux »
  48. « La CFDT prête à ouvrir le dialogue avec le Medef sur un nouvel agenda social », sur Les Échos, (consulté le )
  49. « « Paritarisme » ou démocratie sociale », sur L'Humanité, (consulté le )
  50. « Agenda social «autonome»: la CGT décline l'invitation du Medef », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  51. « Patronat et syndicats s'entendent pour "moderniser" le paritarisme », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  52. « Les partenaires sociaux réaffirment leur rôle dans un accord très politique », usinenouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. Mickaël Ciccotelli, « Le patronat français et le « paritarisme » de la Sécurité sociale : une impossible mise à distance », dans Pour une histoire plurielle du paritarisme, Comité d'histoire de la sécurité sociale, (lire en ligne), p. 251–266
  54. « Crise énergétique, protectionnisme : le patronat européen tire la sonnette d'alarme », sur l'Opinion, (consulté le )
  55. « Bercy prolonge encore le contrôle renforcé des investissements étrangers », sur Les Echos, (consulté le )
  56. « L'égalité hommes-femmes, toujours priorité des salariés en matière de diversité », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  57. « Borne et Zelensky invités vedettes de la rentrée du Medef », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  58. « Geoffroy Roux de Bézieux Le superintendant », sur Les Echos, (consulté le )
  59. « Syndicats et patronat à Matignon pour dessiner l'agenda social du quinquennat », sur Les Echos, (consulté le )
  60. « Accord sur un nouvel agenda social », sur LEFIGARO, (consulté le )
  61. « Geoffroy Roux de Bézieux quitte un Medef apaisé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. « A la tête du Medef, Patrick Martin élu à une large majorité », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  63. Philippine Robert, « Patrick Martin élu à la tête du Medef : le pari de la continuité », sur Le Point, (consulté le )
  64. « Medef: Il faut «retarder l’âge légal de la retraite» selon Geoffroy Roux de Bézieux », sur lavdn.lavoixdunord.fr (consulté le )
  65. « «Il faut retarder l'âge légal de la retraite», martèle Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef », sur cnews.fr (consulté le )
  66. « Le Medef pousse en faveur d'un report de l'âge légal de départ à la retraite », sur La Tribune (consulté le )
  67. « Roux de Bézieux: «Il faut retarder l'âge légal de la retraite» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  68. « Réforme des retraites : le discours “de gauche” d’Édouard Philippe », sur Télérama.fr,
  69. « Présidentielle 2022 : le Medef soutient Emmanuel Macron », sur La Croix, (consulté le )
  70. « Présidentielle 2022 : le Medef apporte son soutien à Emmanuel Macron », sur Le Monde, (consulté le )
  71. « Geoffroy Roux de Bézieux : « La souveraineté économique n’est plus un gros mot au Medef » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  72. « Pour "rembourser la dette" creusée par l'épidémie, le Medef veut faire travailler plus les Français », sur Le Huffington Post,
  73. « Coronavirus. Le patron du Medef ne respecte pas le confinement », sur Ouest-France,
  74. B.T, « Coronavirus : selon Ouest-France, le patron du Medef ne respecterait pas le confinement », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  75. « Nantes Révoltée - CONFINEMENT : LE PATRON DU MEDEF SE BALLADE DE SON MANOIR PRÈS DE NANTES À SES BUREAUX PARISIENS », sur Nantes Révoltée, (consulté le )
  76. « Coronavirus. Le patron du Medef ne respecte pas le confinement »
  77. 6medias, « Pour le Medef, le "mur des faillites" n'est pas une fatalité », sur Capital.fr, (consulté le )
  78. « EXCLUSIF. Berger et Roux de Bézieux appellent "solennellement les salariés à se faire vacciner sans tarder" », sur lejdd.fr (consulté le )
  79. « Geoffroy Roux de Bézieux: "L'élection de Marine Le Pen serait assurément un choc" », sur Paris Match, (consulté le )
  80. « Relevé des échanges », sur Assemblée Nationale, (consulté le )
  81. « Impôts, retraites… Le programme du Medef pour la présidentielle », sur L'Express, (consulté le )
  82. « Le Medef propose une planification écologique pour accompagner les entreprises vers la décarbonation », sur L'Usine Nouvelle, (consulté le )
  83. « Le Medef dresse sa feuille de route pour le prochain quinquennat », sur Les Échos, (consulté le )
  84. « EXCLUSIF. Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, défend "un capitalisme décarboné" », sur Le Journal du Dimanche, (consulté le )
  85. « Entreprises: Paris et Rome multiplient les alliances autour de la relance », sur Le Figaro, (consulté le )
  86. « Les patronats allemands, français et polonais appellent l'UE à renforcer le marché unique européen », sur Connaissance des Énergies, (consulté le )
  87. « Medef, Confindustria, BDI même combat : qui paye la transition énergétique ? », sur Le MOCI (consulté le )
  88. « Les suggestions du MEDEF aux candidats », sur Boursorama, (consulté le )
  89. « Présidentielle 2022 : le programme en « bleu, blanc, vert » du Medef », sur La Croix, (consulté le )
  90. « Présidentielle : ce que propose le Medef », sur La Tribune, (consulté le )
  91. « Face aux patrons, compétitivité et industrialisation au cœur des discours des candidats », sur France 24, (consulté le )
  92. « Mélenchon effraie le Figaro, Macron bluffe le patron du Medef… : le bêtisier de la semaine », sur marianne.net,
  93. « POUR GEOFFROY ROUX DE BÉZIEUX, L'INFLATION VA ÊTRE "DURABLE" », sur BFM TV, (consulté le )
  94. « L'inflation va durer estime Geoffroy Roux de Bézieux le patron du Medef », sur Le Progrès, (consulté le )
  95. « Pour le patron du Medef, l'inflation va durer », sur Challenges, (consulté le )
  96. « Geoffroy Roux de Bézieux : la disqualification subtile », sur Franceinfo, (consulté le )
  97. « Le Medef juge le programme de Macron «plus favorable à l’emploi et la croissance», celui de Le Pen est une «impasse» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  98. « Retraites : le Medef veut retenir la pénibilité, mais sur examen médical », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  99. « Geoffroy Roux de Beyzieux, Président du Medef - Le Forum Radio J, Frédéric Haziza » (consulté le )
  100. « Pourquoi les entreprises ne veulent pas du «dividende salarié» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  101. « Partage de la valeur : Elisabeth Borne promet de transcrire dans la loi l'accord conclu entre les syndicats et le patronat », sur Franceinfo, (consulté le )
  102. « Geoffroy Roux de Bézieux: «Les salariés seront mieux associés aux profits» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  103. « Syrie : l’étrange escapade à Paris d’un proche de Bachar El-Assad », sur lejdd.fr (consulté le )
  104. « Geoffroy Roux de Bézieux - Jean-François Delfraissy - Philippe Chauvin », sur France Inter, (consulté le )
  105. « Côte d’Ivoire, Madagascar, Congo : quels dirigeants africains seront présents aux rencontres du Medef »
  106. « La 1ère Rencontre des Entrepreneurs Francophones prévue les 24 et 25 août à Paris », sur challenge.ma (consulté le )
  107. « #LaREF21 - G. Roux de Bézieux (Medef) : « La francophonie économique que nous voulons bâtir est concrète, pragmatique et au service de nos entreprises » », sur AfricaPresse.Paris, (consulté le )
  108. « La 1ère Rencontre des Entrepreneurs Francophones prévue les 24 et 25 août à Paris », sur challenge.ma (consulté le )
  109. Armelle Bohineust, « Quand la francophonie se met au service de l’économie » Accès payant, sur Le Figaro, (consulté le )
  110. Elysée, « Déplacement au salon des innovations « FrancoTech » dans le cadre du Sommet de la Francophonie. » Accès libre, sur Elysée, (consulté le )
  111. « Bourgoin : Tourtoulou s'explique », sur rugby365.fr, (consulté le ).
  112. collegedesbernardins.fr
  113. Léo Faure, « International - Le patron du Medef intègre l'organisation du Mondial 2023 », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  114. « JO 2024 à Paris : le comité d'organisation recrute deux figures syndicales pour s'assurer la paix sociale », sur Franceinfo, (consulté le )
  115. Renaud Honoré, Anne Drif, « Geoffroy Roux de Bézieux : « Le rôle de l'Etat est de trouver le bon équilibre entre 'Choose France' et 'Protect France' » » Accès payant, sur Les Echos, (consulté le )
  116. « "Salauds de patrons ! Pourquoi les Français n'aiment plus leurs chefs d'entreprise" », sur Alternatives Économiques (consulté le )
  117. Pour sortir de la crise, le capitalisme - Geoffroy Roux de Bézieux - Librairie Eyrolles (lire en ligne)
  118. « L'économie selon de Gaulle », sur Les Échos, (consulté le )
  119. « Extra Local : "Je suis un ordolibéral", dit le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux », sur La Nouvelle République, (consulté le )
  120. (en) « Bridge change de tête et vise une croissance accélérée », sur L'Agefi, (consulté le )
  121. « Fintech : de l'open banking au virement instantané, Bridge parie sur la prochaine révolution des paiements », sur La Tribune, 2023-01-26cet06:07:00+0100 (consulté le )
  122. Décret du 30 décembre 2011 portant promotion et nomination.
  123. Décret du 18 novembre 2017 portant promotion et nomination.
  124. Décret du 15 mai 2009 portant promotion et nomination.

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]