George Morren
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George (ou Georges) Morren (né à Ekeren le et mort à Bruxelles le ) est un peintre impressionniste dans la lignée de l'Art nouveau belge.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un riche négociant en céréales à Anvers il se forme à l'académie d'Anvers.
Le peintre Émile Claus (1849-1924) lui sert de précepteur artistique et lui enseigne les rudiments de la peinture luministe.
Début février 1892, il est à Paris, où Claus lui conseille de voir des expositions particulières et regarder Monet. Mais il s'intéresse alors aux néo-impressionnistes et fréquente également les ateliers de F. Roll, Eugène Carrière et Puvis de Chavannes.
Lors de l'inauguration de la neuvième exposition des XX en 1892, où il peut voir les œuvres de Georges Seurat, il fait la connaissance Paul Signac. Membre fondateur de l'Association pour l'Art, il leur envoie ses premières œuvres pointillistes en mai suivant. Il attire alors l'attention de la critique car il est à l'époque le seul anversois avec Henry Van de Velde à avoir adopté cette technique. Il présente encore deux toiles au Salon des indépendants de 1893 avant d'abandonner cette touche[1].
Il est membre également de Eenigen et en 1904, il est fondateur du cercle Vie et Lumière.
En 1910, il s'installe à Saint-Germain-en-Laye et fait de fréquents séjours dans le Midi.
Il expose régulièrement à La Libre Esthétique.
En 1926, la galerie Giroux lui consacre une grande rétrospective, ainsi que le palais des beaux-arts de Bruxelles en 1931 et 1942.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Au début des années 1890, il pratique une stricte technique pointilliste, mais s'en éloigne rapidement pour adopter un impressionnisme très libre, proche de Renoir, fait d'une touche légère, sans empâtements.
Il crée également des bijoux, des céramiques, des décors de salle de bain dans le style Art Nouveau[1].
Dans sa peinture, il a une prédilection pour les thèmes intimistes : figures de femmes saisies dans leur intimité ou dans des jardins ensoleillés.
- Dimanche après-midi, 1892, huile sur toile, 51 × 75 cm, Musée d'Art d'Indianapolis[2]
- La Teinture des vêtements, 1894, huile sur toile, Musée national des Beaux-Arts, Rio de Janeiro[3]
- Jeune fille à la Toilette, 1903, huile sur toile, 91 × 78 cm, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique[4]
- Renoncules dans un vase, 1907, huile sur toile, 45 × 37 cm, Collection privée, Vente 2009,[5]
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Dimanche après-midi, 1892, huile sur toile, 51 × 75 cm, Musée d'Art d'Indianapolis -
La Teinture des vêtements, 1894
Musée national des Beaux-Arts, Rio de Janeiro -
Jeune fille à la Toilette, 1903
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique -
Renoncules dans un vase, 1907
Collection privée
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Goyens de Heusch, L’Impressionnisme et le Fauvisme en Belgique, Anvers/Paris, Fonds Mercator/Albin Michel, 1988 (ISBN 9789061531791)
Références
[modifier | modifier le code]- Anne Pingeot et Robert Hooze, Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 539 p. (ISBN 2-7118-3526-X), p. 202
- Musée d'Indianapolis, Dimanche après-midi
- Google arts, Teinture des vêtements
- Musée de Bruxelles, Toilette
- Catalogue Christie's, Renoncules
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Vie et Lumière
- (en) « George Morren », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- Ressources relatives aux beaux-arts :