Hôtel de Beaune
Pour les articles homonymes, voir Beaune (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant Paris et les monuments historiques français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Type | |
|---|---|
| Construction |
XVIIIe siècle |
| Patrimonialité |  Inscrit MH () |
| Type |
|---|
| Commune |
|---|
| Coordonnées |
|---|
  |
 |
 |
L'hôtel de Beaune est un hôtel particulier situé à Paris en France.
Localisation
[modifier | modifier le code]Il est situé aux 7 rue du Regard et 70 boulevard Raspail, dans le 6e arrondissement de Paris.
Histoire
[modifier | modifier le code]
Avec l'hôtel de Rothembourg voisin, l'hôtel de Beaune fait partie d'une série d'immeubles de rapport construits vers 1728 par les Carmes, sur un terrain proche de leur couvent.
Dans les années précédant la Révolution, il est loué par les Carmes à Mgr Ferdinand de Rohan Guéméné, alors archevêque de Cambrai.
Saisi comme bien national, l'hôtel reste quelques années en possession de l'État[1].
L'écrivain François-René de Chateaubriand y résida de 1825 à 1826, puis le maréchal Claude-Victor Perrin de 1830 à 1841. Le sculpteur Maximilien Constant Delafontaine, fils du peintre Pierre-Maximilien Delafontaine, y décède en 1867[2].
Comme l'hôtel de Rothembourg, l'hôtel de Beaune perd son jardin vers 1908, au percement du boulevard Raspail.
Ce bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
-
Plaque commémorative. -
Facade sur le boulevard Raspail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Dauvergne, Les Résidences du maréchal de Croÿ (1718-1784), Paris, l'auteur, , 160 p., p. 60-62
- Archives départementales de Paris, 6e, vue 24/31, acte n°1687, 3 août 1867 : décès de Maximilien Constant Delafontaine (1811-1867) à son domicile à l'âge de 56 ans.
- Notice no PA00088524, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
