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Holy Holy

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Holy Holy
Description de l'image Holy Holy by David Bowie German vinyl single.png.
Single de David Bowie
Face B Black Country Rock
Sortie 15 janvier 1971
Enregistré 9, 13 et 16 novembre 1970
studios Island (Londres)
Durée 3:13
Genre rock
Auteur David Bowie
Producteur Herbie Flowers
Label Mercury

Singles de David Bowie

Holy Holy est une chanson de David Bowie parue en single en 1971. Comme ses deux précédents singles, The Prettiest Star et Memory of a Free Festival, c'est un échec commercial. C'est également son dernier single sur le label Mercury Records.

À la fin de l'année, Bowie envisage d'inclure une nouvelle version de cette chanson sur l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, mais il finit par l'écarter. Cette deuxième version de Holy Holy voit le jour en 1974 en face B du single Diamond Dogs.

David Bowie enregistre une démo de Holy Holy à l'automne 1970[1]. Elle lui permet de décrocher un contrat avec un nouvel éditeur à l'expiration de son contrat avec Essex Music. En effet, Bob Grace, cadre chez Chrysalis Music, est séduit par cette démo et convainc Chris Wright (en), l'un des deux fondateurs de Chrysalis, qu'ils doivent absolument devenir les éditeurs de Bowie. Le contrat est signé le [2].

La première version de Holy Holy est enregistrée en l'espace de trois séances aux studios Island, situés dans le quartier londonien de Notting Hill, les 9, 13 et [3]. Le nouvel imprésario de Bowie, Tony Defries, lui suggère d'avoir recours aux services de Herbie Flowers pour le produire. Flowers, qui tient également la basse sur cet enregistrement, fait appel à deux de ses camarades du groupe Blue Mink pour les autres instruments : Alan Parker à la guitare et Barry Morgan (en) à la batterie[1]. Cette chanson est éditée en single le par Mercury Records avec en face B Black Country Rock, tirée du dernier album studio de Bowie, The Man Who Sold the World[4]. Le chanteur assure sa promotion dans le magazine télévisé de Granada Newsday le 18 janvier, vêtu de la même robe que celle qu'il porte sur la pochette de The Man Who Sold the World[1]. Les critiques sont mitigées et le succès n'est pas au rendez-vous[4].

Bowie ressort Holy Holy des tiroirs à la fin de l'été 1971. Il enregistre une nouvelle version de la chanson, plus énergique, avec les Spiders from Mars : Mick Ronson à la guitare, Trevor Bolder à la basse et Mick Woodmansey à la batterie[1]. Elle fait partie des titres dont l'inclusion est envisagée sur l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, mais qui sont finalement laissés de côté, comme Velvet Goldmine ou les reprises de Round and Round et Amsterdam[5]. Elle ne voit le jour que trois ans plus tard, en face B du single de 1974 Diamond Dogs[1].

Holy Holy est reprise sur la compilation Rare (1984) et en bonus de la réédition CD de The Man Who Sold the World (1990). Les livrets de ces deux disques affirment qu'il s'agit de la version du single de 1971, mais c'est en réalité la version réenregistrée qu'ils proposent. La première version de Holy Holy n'est réapparue qu'en 2015, dans la compilation Re:Call 1[1].

Caractéristiques musicales

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Holy Holy est une chanson de rock qui reflète l'influence de Marc Bolan, leader du groupe T. Rex, sur l'écriture de Bowie[1]. Les deux artistes entretiennent au début des années 1970 une relation ambigüe entre amitié et rivalité[6]. Sur Black Country Rock, la face B de Holy Holy, Bowie s'amuse à imiter les intonations vocales de Bolan[7].

Le biographe de Bowie Nicholas Pegg considère que la première version est trop lente et la basse mixée trop haut. Il juge la deuxième version meilleure grâce à son tempo plus rapide et au jeu de guitare de Mick Ronson[1]. Il décèle dans les paroles des allusions à l'œuvre de l'occultiste anglais Aleister Crowley, qui inspire plusieurs chansons de l'album suivant de Bowie, Hunky Dory[1].

Fiche technique

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Toutes les chansons sont écrites et composées par David Bowie.

45 tours Mercury 6052 049[8]
NoTitreDurée
1.Holy Holy3:13
2.Black Country Rock3:32

Interprètes

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Équipe de production

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  • Herbie Flowers : production sur Holy Holy
  • Tony Visconti : production sur Black Country Rock[4]

Références

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  1. a b c d e f g h et i Pegg 2016, p. 114.
  2. Cann 2012, p. 198.
  3. Cann 2012, p. 199.
  4. a b c et d Cann 2012, p. 202.
  5. Cann 2012, p. 231.
  6. Cann 2012, p. 132.
  7. Pegg 2016, p. 39.
  8. Pegg 2016, p. 779.

Bibliographie

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  • Kevin Cann (trad. de l'anglais), Any day now : David Bowie, les années Londres, 1947-1974, Paris, Naïve, , 336 p. (ISBN 978-2-35021-300-2).
  • (en) Nicholas Pegg, The Complete David Bowie, Londres, Titan Books, (ISBN 978-1-78565-365-0).

Liens externes

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