Infection ostéoarticulaire
Apparence
La notion d' infection ostéoarticulaire recouvre diverses pathologies touchant à la fois l'os et l'articulation, induisant des troubles musculosquelettiques.
Définition
[modifier | modifier le code]On parle d'infection ostéoarticulaire quand au moins deux des conditions suivantes sont associées
- Signes inflammatoires (locaux et/ou systémiques)
- Fistule
- éléments radiologiques évoquant une infection
- Bactériologie positive sur
- ponction,
- hémoculture ou
- prélèvements intraopératoires (au moins deux en cas de bactérie de la flore cutanée ou au moins un pour les autres types de flore)
Étiologie
[modifier | modifier le code]- rhumatisme
- surmenage
- efforts intenses et/ou répétés, traumatismes (fréquent chez le sportif et dans certains métiers)
- malposition articulaire
- médicaments (fluoroquinolones)
- certaines parasitoses ou maladies infectieuses (exemple : dans la maladie de Lyme due à certaines borrélies pouvant être transmises par des piqures de tiques), au 2e ou 3e stade, certains malades développent des tendinites, synovite ou bursite récidivantes.)
Manifestations biologiques secondaires fréquentes :
- Anémie : hémoglobinémie < 9.0 g/dL
- Leucopénie : <4 000 /mm3
- Thrombopénie :
- <100 000 /mm3, ≥ 75 000 grade 1 ;
- <75 000, ≥ 50 000 grade 2 ;
- <50 000, ≥ 20 000 grade 3 ;
- <20 000 grade 4.
Diagnostic
[modifier | modifier le code]- Douleur permanente, ou provoquée à la palpation ou à la mise en tension du muscle ou lors de certaines sollicitations de l'articulation.
- Sensation d'accrochage douloureux lors des mouvements mettant en jeu le tendon
- Douleur due au changement de temps (pluie, vent...)
Traitement
[modifier | modifier le code]Ils varient selon la cause et la gravité du problème avec par exemple :
- repos ou immobilisation par contention (traitement orthopédique) (toujours indispensable) ;
- AINS ;
- antalgiques ;
- infiltrations cortisoniques ;
- kinésithérapie, dont le traitement par ondes de choc radiales dérivé de la lithotripsie extracorporelle;
- antibiothérapie;
- phagothérapie en cas de germes multi-résistants (ATUn nécessaire[1]).
Méthodes n'ayant pas fait la preuve empirique de leur efficacité :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, « Compte rendu de séance du CSST Phagothérapie en date du 24 mars 2016 » [PDF], sur ansm.sante.fr (consulté le )