Jean Drouot-L'Hermine
Jean Drouot-L'Hermine | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (8 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Réélection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 7e des Yvelines |
Législature | Ire et IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Drouot-l'Hermine |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Rocquencourt (Yvelines) |
Parti politique | UNR |
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Jean Drouot-L'Hermine, né le à Luxeuil-les-Bains et mort le dans un accident de la route au triangle de Rocquencourt (Yvelines)[1], est un résistant et homme politique français, Compagnon de la Libération, vice-président de l'Union pour la nouvelle République.
Biographie
[modifier | modifier le code]Diplômé de l'École des Mines de Nancy[1], il est résistant et militaire pendant la Seconde Guerre mondiale qu'il termine lieutenant-colonel[1]. Il est notable pour la libération de Gap le [1],[2]. En fin stratège, ce combattant hors pair ne pouvant prendre Gap par la force va le faire par la ruse. Il commence par planifier une série de sabotages très ciblés faisant sauter le viaduc de la Selle à l'ouest (qui est l'unique voie ferrée menant à la ville) et à l'est coupe le pont de Savines. Isolant Gap (se trouvant au fond d'un bassin) et multipliant les attentats, il fait croire aux Allemands qu'ils sont encerclés par un ennemi en nombre. Le Paul Héraud est abattu, alors il tente un dernier coup de bluff en faisant tirer un coup d'obus par un char américain qui convainc les allemands (1 200 soldats dont 40 officiers) de se rendre sans tirer un coup de feu.
Compagnon de la Libération[1] par décret du 17 novembre 1945, il est décoré de la médaille de la Résistance, des Blessés, du Sauvetage et de l' Ordre du Service distingué[1].
Il est ingénieur et directeur de sociétés[1], puis élu conseiller municipal de Paris[1], conseiller général de la Seine (1952 et 1953)[1] et enfin député de la 7e circonscription de Seine-et-Oise en 1958 et 1962[1]. En 1958, il est délégué à l'Assemblée parlementaire européenne[1].
Il est mort dans un accident de la route sur l'autoroute A13 près du triangle de Rocquencourt.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945[3]
- Croix de guerre – (6 citations)
- Médaille de la Résistance française par décret du 21 mai 1943[4]
- Insigne des blessés militaires
- Médaille du sauvetage
- Ordre du Service distingué (GB)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- La face cachée de la libération de la france de Julie Pichot, 2014, 100 min [présentation en ligne].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ordredelaliberation.fr/fr_comp… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Home - LeMedia05 », sur LeMedia05 (consulté le ).
- « Jean DROUOT L'HERMINE », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de la Ire législature de la Ve République
- Député de la IIe législature de la Ve République
- Personnalité de l'Union pour la nouvelle République
- Député de Seine-et-Oise
- Naissance en septembre 1907
- Naissance à Luxeuil-les-Bains
- Décès en mai 1969
- Décès au Chesnay-Rocquencourt
- Député européen délégué par la France 1958-1979
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1969
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Compagnon de la Libération
- Mort dans un accident de la route en France
- Colonel français
- Personnalité inhumée dans les Yvelines
- Décès à 61 ans