José Antonio Alonso
José Antonio Alonso | |
José Antonio Alonso, en 2004. | |
Fonctions | |
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Porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés | |
– (3 ans, 10 mois et 6 jours) |
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Législature | IXe et Xe |
Prédécesseur | Diego López Garrido |
Successeur | Soraya Rodríguez |
Ministre espagnol de la Défense | |
– (2 ans et 2 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero I |
Prédécesseur | José Bono |
Successeur | Carme Chacón |
Ministre de l'Intérieur | |
– (1 an, 11 mois et 24 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero I |
Prédécesseur | Ángel Acebes |
Successeur | Alfredo Pérez Rubalcaba |
Député aux Cortes Generales | |
– (8 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | León |
Législature | VIIIe, IXe et Xe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | María Luisa González |
Biographie | |
Nom de naissance | José Antonio Alonso Suárez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | León (Espagne) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) |
Nature du décès | Cancer du poumon |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | Université de León |
Profession | Magistrat |
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Ministres de la Défense espagnols Ministres de l'Intérieur espagnols |
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José Antonio Alonso Suárez ( à León – à Madrid[1]) est un homme d'État espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Il était ministre de l'Intérieur entre 2004 et 2006, ministre de la Défense de 2006 à 2008 et porte-parole du groupe PSOE au Congrès des députés entre 2008 et 2012.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Originaire de la ville de León, José Antonio Alonso est un ami d'enfance de José Luis Rodríguez Zapatero, avec qui il accomplit son cursus scolaire et universitaire. Après avoir obtenu sa licence de droit à l'université de León, il devient juge en 1985.
Magistrat
[modifier | modifier le code]Il est d'abord affecté en Cantabrie, à Torrelavega et Santoña, passant ensuite en Navarre, dans la capitale Pampelune. En 1988, il accède au grade de magistrat et se voit muté à Las Palmas de Gran Canaria. Il devient juge pénal à Madrid en 1989, puis obtient un poste à la cour nationale.
Il est nommé en 1994 porte-parole des Juges pour la démocratie (JpD), une association professionnelle de magistrats classée parmi les progressistes. Il abandonne ce poste en 1998 et est élu, trois ans plus tard, au Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ).
Ministre de Zapatero
[modifier | modifier le code]Pour les élections législatives du 14 mars 2004, Zapatero se présente en tête de liste à Madrid. Il choisit alors Alonso pour lui succéder comme tête de liste dans la province de León, même s'il n'appartient pas au PSOE. Élu au Congrès des députés, José Antonio Alonso est nommé le suivant ministre de l'Intérieur du premier gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero.
Lors du remaniement ministériel du 10 avril 2006, il devient ministre de la Défense en remplacement du baron socialiste José Bono. À ce poste, il organise l'envoi de soldats espagnols au Liban dans le cadre du renforcement de la Finul, et accroît la présence militaire espagnole en Afghanistan.
Porte-parole au Congrès
[modifier | modifier le code]Il est réélu parlementaire au cours des élections législatives du 9 mars 2008, mais à la fin du mois Zapatero le choisit pour succéder à Diego López Garrido au poste de porte-parole du groupe socialiste au Congrès. Il est de fait exclu du futur gouvernement et entre officiellement en fonction le suivant.
Le , il annonce qu'il prend sa carte au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[2].
Retrait de la vie politique
[modifier | modifier le code]Il mène une fois encore la liste socialiste dans sa province natale à l'occasion des élections législatives anticipées du 20 novembre 2011, marquées par le retrait de la vie politique du président du gouvernement. Initialement reconduit dans ses fonctions de porte-parole, il est remplacé le par Soraya Rodríguez sur décision du nouveau secrétaire général du parti, Alfredo Pérez Rubalcaba.
Il décide de mettre un terme à sa carrière politique le suivant[3].
Mort
[modifier | modifier le code]Il meurt le à Madrid d'un cancer du poumon à l'âge de 56 ans. L'annonce de son décès est faite sur Twitter par Luis Tudanca, secrétaire général du Parti socialiste de Castille-et-León-PSOE. Immédiatement, le PSOE et le ministre de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido présentent leurs condoléances via le même réseau social[4].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il est marié et père d'un enfant.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « Muere el exministro socialista José Antonio Alonso », sur abc.es, 2 janvier 2017
- (es) « El portavoz socialista se afilia al PSOE », El País,
- (es) « El exministro José Antonio Alonso abandona la política "por razones personales" », Público,
- (es) « Muere José Antonio Alonso, exministro de Interior y Defensa, a los 56 años », El País,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Naissance en mars 1960
- Naissance à León (Espagne)
- Personnalité politique espagnole de l'époque démocratique
- Ministre espagnol de l'époque démocratique
- Ministre espagnol de la Défense
- Ministre espagnol de l'Intérieur
- Personnalité du Parti socialiste ouvrier espagnol
- Personnalité politique de Castille-et-León
- Député de la province de León
- Député espagnol de la VIIIe législature
- Député espagnol de la IXe législature
- Député espagnol de la Xe législature
- Décès à 56 ans
- Mort d'un cancer du poumon
- Mort d'un cancer en Espagne
- Décès en février 2017
- Décès à Madrid