Juan Carlos Varela
Juan Carlos Varela | ||
Juan Carlos Varela en 2014. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république du Panama | ||
– (5 ans) |
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Élection | 4 mai 2014 | |
Vice-président | Isabel de Saint Malo | |
Prédécesseur | Ricardo Martinelli | |
Successeur | Laurentino Cortizo | |
Vice-président de la République du Panama | ||
– (5 ans) |
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Président | Ricardo Martinelli | |
Prédécesseur | Samuel Lewis Navarro | |
Successeur | Isabel de Saint Malo | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Juan Carlos Varela Rodríguez | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Panama (Panama) | |
Nationalité | Panaméenne | |
Parti politique | Parti panamiste | |
Conjoint | Lorena Castillo | |
Diplômé de | Georgia Institute of Technology | |
Religion | Catholicisme | |
Résidence | Palacio de las Garzas | |
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Présidents de la république du Panama | ||
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Juan Carlos Varela Rodríguez, né le , est un homme d'État panamaméen, président de la république du Panama du 1er juillet 2014 au 1er juillet 2019.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Débuts et ascension
[modifier | modifier le code]Vice-président de la République de 2009 à 2014 sous le mandat de Ricardo Martinelli, il est élu président de la République lors de l'élection présidentielle du . Il est soupçonné d’être impliqué dans le scandale de corruption Odebrecht (entreprise brésilienne qui versait des pots-de-vin à des responsables politiques)[1].
Président de la République
[modifier | modifier le code]Durant sa présidence, sa popularité est atteinte par la baisse de l'activité économique, l'augmentation du coût de la vie, des scandales de corruption et la crise des secteurs de la santé et de la justice[2].
Proche des États-Unis sur les questions de politique étrangère, il annule en octobre 2018, à la suite d'une visite du secrétaire d'État américain Mike Pompeo consacrée à « l'activité économique prédatrice de la Chine », cinq projets d’infrastructures avec des entreprises chinoises[3].
Affaires judiciaires
[modifier | modifier le code]Juan Carlos Varela est inculpé en juillet 2020 pour blanchiment de capitaux dans le cadre de l’affaire Odebrecht[4]. Il est accusé d'avoir reçu de l'argent de l'entreprise brésilienne via des sociétés écrans et des comptes à l'étranger[5].
En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) « El escándalo de Odebrecht salpica también al presidente de Panamá. », El Confidencial, (lire en ligne)
- « Présidentielle au Panama: courte victoire du candidat social-démocrate », sur L'Obs,
- Anne-Dominique Correa, « Combat de l'aigle et du dragon en Amérique latine », sur Le Monde diplomatique,
- « Deux anciens présidents du Panama inculpés pour « blanchiment d’argent » », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Panama: nouveau procès en 2023 contre l'ex-président Martinelli pour corruption », sur Le Figaro,
- (es) « Expresidente Varela se pronuncia tras las revelaciones de los Pandora Papers », sur www.telemetro.com (consulté le )