László Székelyhidi
Naissance | |
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Université de Leipzig (doctorat) (jusqu'en ) |
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Père |
László Székelyhidi (d) |
Fratrie |
Gábor Székelyhidi (en) |
A travaillé pour |
Institut Max-Planck de mathématique des sciences (depuis le ) Université de Leipzig (depuis le ) |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
László Székelyhidi Jr. est un mathématicien hongrois né le à Debrecen. Il s'intéresse aux équations aux dérivées partielles et au calcul des variations.
Carrière
[modifier | modifier le code]László Székelyhidi étudie les mathématiques à l'Université d'Oxford et obtient un doctorat en 2003 à l'Institut Max-Planck de mathématiques dans les sciences à Leipzig auprès de Stefan Müller avec une thèse intitulée Elliptic Regularity versus Rank-one Convexity[1]. Ensuite, il travaille comme chercheur postdoctoral à l'Université de Princeton, à l'Institut Max-Planck de Leipzig et à l'École polytechnique fédérale de Zurich. De 2005 à 2007, il est maître de conférences à l'ETH Zürich, de 2007 à 2011 professeur à l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn et depuis 2011 professeur à l'université de Leipzig.
Travaux
[modifier | modifier le code]László Székelyhidi simplifie, dans deux articles avec Camillo De Lellis[2],[3], la preuve du paradoxe de Scheffer-Shnirelman (appelé ainsi d'après des articles de Vladimir Scheffer (de) en 1993[4] et de Alexander Shnirelman (de) en 1996[5]) des équations d'Euler en dimension 2 des liquides parfaits incompressibles (sans forces extérieures). Ce paradoxe affirme l'existence de solutions mathématiques qui peuvent soudainement, et sans incitation extérieures, passer d'un état de repos à un comportement turbulent, en contradiction avec toute expérience physique (ils violent la loi de la conservation de l’énergie[6]). Pour cela, ils construisent des solutions faibles des équations d'Euler au moyen d'une nouvelle méthode d'intégration convexe[7].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]Depuis 2008 il est membre de la Junge Akademie au sein de la Berlin-Brandenburgische Akademie der Wissenschaften et membre de la société savante Leopoldina.
En 2011 il reçoit, avec Nicola Gigli, le Prix Oberwolfach décerné par l'Institut de recherches mathématiques d'Oberwolfach. En 2014, il est conférencier invité au Congrès international des mathématiciens à Séoul avec une conférence intitulée The h-principle and turbulence.
Sélection de publications
[modifier | modifier le code]- László Székelyhidi, « The regularity of critical points of polyconvex functionals », Archive for Rational Mechanics and Analysis, vol. 172, no 1, , p. 133–152 (DOI 10.1007/s00205-003-0300-7)
- Camillo De Lellis et László Székelyhidi, « The Euler equations as a differential inclusion. », Ann. of Math., vol. 170, no 3, , p. 1417–1436 (DOI 10.4007/annals.2009.170.1417)
- Camillo De Lellis et László Székelyhidi, « Dissipative continuous Euler flows », Inventiones Mathematicae, vol. 193, no 2, , p. 377–407 (DOI 10.1007/s00222-012-0429-9)
- Camillo De Lellis et László Székelyhidi, « On Admissibility Criteria for Weak Solutions of the Euler Equations », Archive for Rational Mechanics and Analysis, vol. 195, , p. 225-260 (DOI 10.1007/s00205-008-0201-x)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « László Székelyhidi », sur le site du Mathematics Genealogy Project
- Lellis et Székelyhidi, 2009.
- Lellis et Székelyhidi, 2008.
- (en) Vladimir Scheffer, « An inviscid flow with compact support in space-time », Journal of Geometric Analysis, vol. 3, no 4, , p. 343-401 (DOI 10.1007/bf02921318).
- A. Shnirelman, « On the non-uniqueness of weak solution of the Euler equations », Journées équations aux dérivées partielles 1996, , p. 1-10 (ISSN 0752-0360, lire en ligne).
- Cédric Villani, « Paradoxe de Scheffer-Shnirelman revu sous l´angle de l´integration convexe, d’après C. De Lellis et L. Szekelyhidi », Seminaire Bourbaki, n° 1001, novembre 2008
- sur des plongements isométriques d'après Nash, puis développée par Mikhaïl Gromov du milieu des années 1950.