Laboule
Laboule | |||||
Vue sur le village de Laboule. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie | ||||
Maire Mandat |
Françoise Gallet 2020-2026 |
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Code postal | 07110 | ||||
Code commune | 07118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boularains | ||||
Population municipale |
145 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 8,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 35′ 19″ nord, 4° 10′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 393 m Max. 1 410 m |
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Superficie | 17,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Laboule (occitan La Bola) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Il s'agit d'un modeste village rural situé dans un secteur de moyenne montagne positionné au cœur de la Cévenne ardéchoise et ses habitants sont appelés les Boularains[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Le village de Laboule est perché à 680 mètres d'altitude, au pied du massif du Tanargue. Il est situé dans le Pays de la Beaume-Drobie, dans le canton de Valgorge, au sud-ouest de l'Ardèche. La plus grande ville à proximité de Laboule est Aubenas, située à environ 36 kilomètres au nord-est.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Laboule est limitrophe de cinq communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche, à savoir :
- Beaumont et Valgorge, localités sises dans le canton de Valgorge et associées par la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie ;
- Rocles, village situé dans le canton de Largentière et membre de la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie ;
- La Souche et Jaujac, municipalités comprises dans le canton de Thueyts et appartenant à la Source de l'Ardèche.
Ces communes sont réparties géographiquement de la manière suivante :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Laboule comprend sur le nord de son territoire une partie de l'adret du massif du Tanargue.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Deux rivières traversent le village : la rivière de la Beaume et la rivière de Salindre. Plusieurs ruisseaux prennent leurs sources sur les pentes du Tanargue jusqu'à rejoindre l'une ou l'autre de ces rivières.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 678 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Croix Millet », sur la commune de Prunet à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 590,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Laboule est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La localité est composée d'un chef-lieu : Laboule (Le Village), où se situe la mairie, et de plusieurs hameaux, comme les Abriges, le Brau, le Monteil, le Rieu, le Sahut, le Serre, Valos et Valousset.
-
Hameau des Abriges.
-
Hameau du Monteil.
-
Hameau de Valos.
-
Façade, portail et clocher
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Laboule est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attesté sous la forme mansus de Bola en 1464.
L'abbé Gineste, curé de Laboule au XIXe siècle, avait réuni de nombreuses informations sur le village entre le XVIIe et le XIXe siècle et pour lui l'origine de Laboule venait du mot bouleau. Or le mot bouleau vient du mot gaulois betua ou du mot latin betula qui peut se retrouver dans d'autres lieux ardéchois, comme le Bez. Cette erreur fut longtemps répétée et il est plus probable que Laboule vient plutôt de bola (« la limite » ou « la borne ») en occitan[12]. Cette origine toponymique peut s'appuyer sur plusieurs éléments. D'une part les estimes de 1464 parlent d'une Mansus de Bola et d'autre part le cadastre dit napoléonien de 1842 indique le nom du village sous la forme de La Boule. De plus Laboule était considérée comme la limite entre les mandements de Valgorge et de Joannas jusqu'au XVIIIe siècle. Enfin le col qui permet d'aller de Laboule à Champussac ou Valos s'appelle la pierre plantée. Une pierre sûrement, comme dans d'autres territoires en France, sous forme d'une boule[13]. En Ardèche on retrouve aussi deux toponymes intéressants : la Pierre plantée à Faugères et le village de Borne qui peuvent confirmer l'utilisation fréquente de marquages sous forme de pierres. Laboule vient donc de la Borne.
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'origine, le lieu de « La Boulle » était rattaché à la commune de Valgorge, qui dépendait du diocèse de Viviers[14].
En 1733, Valos et Valousset sont séparés de Joannas pour former la nouvelle paroisse de Laboule.
Le , l'évêque de Viviers inaugure l'église de la paroisse de La Boulle dont la construction vient de s'achever. Elle est placée sous le patronage de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge et reçoit dès lors le nom de « Notre-Dame de La Boulle ».
Le se tient une ordonnance des États de la province du Languedoc par laquelle, à la demande des habitants qui estimaient être un nombre suffisant d'habitants contribuables, Laboule (à l'époque « la Boulle ») fut séparée du mandement de Valgorge et Valos (à l'époque « Vallos ») du mandement de Joannas pour être réunis en un seul mandement. Il était donc alors envoyé aux habitants de ces lieux une « mande » séparée de celle de Valgorge et Joannas[15].
En 1790, la création de la commune de Laboule confirme le détachement d'avec Valgorge.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 145 habitants[Note 1], en évolution de +5,07 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,3 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 76 hommes pour 69 femmes, soit un taux de 52,41 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,78 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas.
Cultes
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale et les membres de la communauté catholique qui résident dans la commune sont rattachés à la paroisse Sainte Thérèse des Cévennes, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[22].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Laboule : Une association s'occupe depuis 2007 de la restauration et de l'embellissement de l'église, ainsi que de l'organisation de manifestations culturelles en son sein.
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L'église.
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L'intérieur de l'église.
Artisanat d'art
[modifier | modifier le code]La commune est le siège de plusieurs artisans d'art : un sculpteur verrier, un sculpteur sur bois, un créateur de poterie céramique et un créateur de bijoux contemporains. Mais également une gastronomie locale avec sa boulangerie artisanale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Laboule possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Laboule (07118) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
- Autres références :
- « Laboule (07110) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Laboule et Prunet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Croix Millet », sur la commune de Prunet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Thomas L., « Sur la conférence de Bernard Salques (oct. 2014) », Laboule Infos, no 33, , p. 7.
- Emmanuel Grélois, « Les usages concurrents de la rivière : l'Allier en Basse-Auvergne (XIIIe – XVIIIe siècle) », dans P. Fournier et S. Lavaud (dir.), Eaux et conflits dans l'Europe médiévale et moderne, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, , 115 p. : « Les justices situées respectivement en aval et en amont du « pont rompu » sont […] matérialisées par des bornes plantées (« boules »). »
- Mémoires de l'Histoire du Languedoc, p. 378 (1633).
- Loix municipales et économiques de Languedoc ou recueil des Ordonnances, 1787, t. 5, p. 890.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse "Sainte Thérèse des Cévennes".
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de l'Ardèche
- Département de l'Ardèche