Le Val-de-Guéblange
Le Val-de-Guéblange | |
L'église Saint-Pierre du Val-de-Guéblange. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Sonia Bur 2020-2026 |
Code postal | 57430 |
Code commune | 57267 |
Démographie | |
Gentilé | Valguéblangeois |
Population municipale |
815 hab. (2021 ) |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 49″ nord, 6° 57′ 41″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 261 m |
Superficie | 19,08 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarralbe |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Le Val-de-Guéblange est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune se trouve en Moselle-est. Elle est composée de cinq villages: Le Val-de-Guéblange (qui n'est autre que le chef-lieu), Audviller, Schweix, Steinbach et Wentzviller.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Albe, le ruisseau la Rode, le ruisseau le Moderbach et le ruisseau le Muhlbach[Carte 1].
L'Albe, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Rodalbe et se jette dans la Sarre à Sarralbe, après avoir traversé douze communes[1].
Le ruisseau la Rode, d'une longueur totale de 24,8 km, prend sa source dans la commune de Loudrefing et se jette dans l'Albe à Sarralbe, après avoir traversé 13 communes[2].
Le Moderbach, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Farschviller et se jette dans l'Albe à Sarralbe, après avoir traversé huit communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Albe, du ruisseau la Rode et du ruisseau le Moderbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 869 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Val-de-Guéblange est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), forêts (26,4 %), terres arables (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones urbanisées (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Guéblange : Villa Geboaldo (712-713)[16]; Gebeltingen (IXe siècle)[16]; Gueboldanges, Guebledanges (1354); Guebeldanges (1393); Gébeldange (1393); Gebledange (1415); Gebeldingen (1466); Gembelinga, Genbelinga, Geunbelinga, Gebeldinga, Gedeldinga (1544); Guebelange (1582); Guebling (1598); Gebling (1625); Guelbing (1664); Gueblange près Albestroff (1756)[17]; Guéblange-lès-Sarralbe[18] ; Geblingen bei Saaralben (1940-44); Le Val-de-Guéblange (1948)[18].
- Audviller : Ottwiller (1522), Ottewiller (carte de Cassini), Audviler (1793), Audviller (1801), Anweiler et Andweiller (an X), Auvillers (an XI), Audweiller et Audwille (1825)[17]. Oodwiller en francique lorrain.
- Schweix : Schwects (1598), Shemtize (1625), Schwei (1634), Scheveitz (1681), Schweix (1682), Schwecks (XVIIIe siècle), Schwert (1700), Zuwaige (1718), Schueix (1756)[17], Schveix (1801)[18]. Schwääcks en francique lorrain.
- Steinbach : Steimbach (1682)[17]. Stäänboch en francique lorrain.
- Wentzviller : Wentzweiller (1682), Wentveiller (1756)[17], Veustviler (1793), Vintzveiller (1801)[18]. Winzwiller en francique lorrain.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Possession de l'abbaye de Wissembourg, acquise par la principauté épiscopale de Metz en 1393.
- Ville fortifiée.
- En 1395, la seigneurie du Val-de-Guéblange fut partagée entre les comtes de Salm, Rodolphe de Marimont et le duc de Lorraine.
- Village ravagé par la guerre de Trente Ans. Annexé à la France en 1648.
- Le Val de Guéblange (Geblingerdahl) est une ancienne communauté et paroisse qui existait en 1661 et comprenait Audviller, Guéblange, Schweix, Steinbach et Wentzwiller. En 1801, les cinq villages du Val de Guéblange étaient érigés en communes séparées. Ils ont été ensuite successivement réunis par la demande des habitants[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 815 habitants[Note 3], en évolution de −5,23 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Forêt de Puttelange compte 252 hectares sur la commune.
- Passage d'une voie romaine.
- Autrefois un château dominait le Val (l'actuelle église du val a été bâtie sur son emplacement). Les châtelains, pour remplir les douves, avaient eu la mauvaise idée de détourner l'Albe. Du coup de nombreuses grenouilles s'installèrent autour du château et les empêchèrent de dormir. Pour ne plus être dérangés dans leur sommeil par toutes ces grenouilles, les gens du château les firent exterminer... Les habitants du village durent se lever la nuit et, à coup de pelles, tuèrent toutes les grenouilles. Depuis les grenouilles figurent dans l'emblème du val de Guéblange.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre du XVIe siècle, remaniée en 1671, agrandie en 1747 : clocher roman du XIIe siècle ; autels en stuc (1767), orgue (1866).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Associations
[modifier | modifier le code]- Club de danse du foyer Jolival
- Country Top Dance, club de danse country
- Vélo Club Le Val de Guéblange (VCVDG)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Le Val-de-Guéblange sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique du Val-de-Guéblange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « l'Albe »
- Sandre, « le ruisseau la Rode »
- Sandre, « le ruisseau le Moderbach »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Val-de-Guéblange et Kappelkinger », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Wolfgang Haubrichs, Hans Ramge - Zwischen den Sprachen: Siedlungs und Flurnamen in germanisch-romanischen Grenzgebieten (1983)
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Max Besler - Die ortsnamen des lothringischen kreises Forbach (1888)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.