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Les Religieuses du Saint-Archange

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Les Religieuses du Saint-Archange
Description de cette image, également commentée ci-après
Ornella Muti dans une scène du film
Titre original Le monache di Sant'Arcangelo
Réalisation Domenico Paolella
Scénario Tonino Cervi
Domenico Paolella
Acteurs principaux
Sociétés de production Produzioni Atlas Consorziate
Splendida Film
Les Films Jacques Leitienne
Imp.Ex.Ci
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre Drame érotico-historique
Durée 103 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Religieuses du Saint-Archange (Le monache di Sant'Arcangelo) est un drame érotico-historique franco-italien réalisé par Domenico Paolella et sorti en 1973.

Le film prétend s'inspirer d'un récit attribué à Stendhal Cronaca del convento di Sant'Arcangelo a Bajano: Estratta dagli archivj di Napoli. Il s'agirait en fait de Le Couvent de Baïano, chronique du XVIe siècle, extraite des archives de Naples[1] écrit vers 1829 de source anonyme, et dont Stendhal s'est lui-même inspiré pour ses Chroniques italiennes[2].

En 1577, dans le royaume de Naples, l'Inquisition romaine a déclenché une chasse aux sorcières et la torture est autorisée dans les procès, tandis que les gens vivent dans la misère et la peur. Le beau noble espagnol Don Carlos se rend régulièrement au couvent du Saint-Archange de Baïano, où il vit une histoire d'amour avec Sœur Giulia de Mondragone, une religieuse puissante qui tente, par tous les moyens, de succéder à la mère supérieure mourante. Les autres nonnes luttent également contre leur vœu de célibat, certaines penchant pour le lesbianisme tandis que d'autres invitent secrètement des amants masculins dans leurs cellules. Pendant ce temps, une église corrompue espère bénéficier d'une donation aristocratique au couvent, avant de lancer une inquisition sur les activités lubriques et corrompues des pensionnaires du couvent. S'ensuivent des scènes graphiques de torture où les nonnes mécréantes sont déshabillées et torturées à l'aide de divers instruments afin d'obtenir la confession de leurs méfaits. Le film se termine par une condamnation retentissante de l'église corrompue et avide de pouvoir, prononcée par Sœur Giulia après qu'elle a été reconnue coupable et contrainte de prendre du poison pour mettre fin à ses jours.

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.

Distribution

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La production a obtenu la permission de tourner les scènes dans un vrai couvent (l'abbaye de Fossanova à Priverno dans la province de Latina) parce que les religieux n'étaient pas informés précisément de l'intrigue[5].

Postérité

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Le groupe électro-industriel My Life with the Thrill Kill Kult a largement échantillonné la version anglaise du film dans des chansons telles que And This Is What the Devil Does et Kooler Than Jesus.

Notes et références

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  1. Le couvent de Baïano : chronique du seizième siècle, extraite des archives de Naples sur Google Livres
  2. « Quelques remarques sur la publication du Couvent de Baïano : Dix lettres inédites de Henri Fourier à Paul Lacroix » [PDF], sur researchmap.jp (consulté le )
  3. (it) « Le monache di Sant'Arcangelo », sur archiviodelcinemaitaliano.it (consulté le )
  4. a et b (it) « Les Religieuses du Saint-Archange », sur encyclocine.com (consulté le )
  5. Gordiano Lupi, « Martine Brochard, la francesina diventata italiana », sur giornalepop.it, (consulté le )

Liens externes

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