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Louis-Charles Viossat

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Louis-Charles Viossat
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Fonction
Directeur adjoint de cabinet du Premier ministre (d)
Dominique de Villepin
avec Alain Quinet (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
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Membre de

Louis-Charles Viossat (né le ) est un haut fonctionnaire français, ancien diplomate, actuel président du Centre pour le développement de l'information sur la formation Centre Inffo. Il est aussi membre du club d'influence Le Siècle.

Louis-Charles Viossat est né à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le [1]. Il fait ses études à Paris, et après les avoir commencées à l’École alsacienne et au lycée Louis-le-Grand, il les achève à Sciences Po, puis à l’ENA (1990-1992, promotion Condorcet[2]).

À sa sortie de l'ENA en 1992, il est inspecteur des affaires sociales, puis inspecteur général des affaires sociales. Spécialiste de la protection sociale, il devient conseiller au cabinet de ministre du Travail et des Affaires sociales, et technique au cabinet du secrétaire d’État à la Santé et à la sécurité sociale, Hervé Gaymard, chargé de l’organisation de la sécurité sociale puis du budget et de l’administration.

À la suite de la défaite de la droite aux législatives de 1997, il intègre la Banque mondiale. Il travaille à Washington DC (États-Unis) de 1998 à 2000. En , de retour à l'IGAS, il est co-responsable d’une mission d’évaluation de « la mise en œuvre des fonds d’aide aux jeunes (FAJ) », qui produit son rapport en [3]. Il rejoint le secteur privé en , pour devenir directeur corporate affairs des laboratoires Lilly France. Après la victoire de la droite aux législatives de 2002, il est nommé directeur de cabinet de Jean-François Mattei[4] au ministère de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées de à . Il est ensuite nommé directeur général de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss)[5], la « banque de la sécurité sociale » et tête de réseau des URSSAF.

En 2005, Il est nommé directeur adjoint de cabinet pour les affaires sociales au cabinet du Premier ministre Dominique de Villepin[2],[6]. En 2006, il est considéré par Libération comme le concepteur du contrat première embauche[7].

Louis-Charles Viossat a été ambassadeur français chargé de la lutte contre le sida et les maladies transmissibles, entre et , au ministère des Affaires étrangères et européennes. À ce titre, il a été administrateur d’organisations internationales de santé comme notamment le Fonds mondial (vice-président puis président du comité des finances et de l’audit)[8], UNITAID et le partenariat Faire reculer le paludisme. À ce titre, il est intervenu le à l’occasion de la 62e session de l’Assemblée générale des Nations unies[9].

Il intègre Abbott, entreprise biopharmaceutique américaine, en . D'abord directeur senior des affaires gouvernementales pour l’Europe de l'Ouest et le Canada et à Bruxelles (Union Européenne)[10]., il devient, en , vice-président chargé des relations gouvernementales internationales.

Il a publié dans la collection Dominos de Flammarion : Les Retraites, enjeux, crise, solutions (2000) ainsi que différents articles et ouvrages sur les politiques sociales et de santé en France et dans le monde.

Il a enseigné l’économie puis les questions sociales et de santé à Sciences-Po et à l’ENA.

Administrateur de la Fondation de France jusqu’en 2012, il est nommé en 2014 à la présidence du Centre pour le développement de l'information sur la formation Centre Inffo.

Il est membre de l’important club d’influence Le Siècle[11].

Nommé en novembre 2020 patron d'une task force interministérielle chargée d'appuyer la logistique de distribution du vaccin contre le COVID-19, il est démis de ses fonctions début janvier 2021 et remplacé par Laetitia Buffet à la suite des soupçons de collusion avec les laboratoires privés de l’industrie pharmaceutique [12],[13].

Notes et références

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  1. Who’s Who in France, Levallois-Perret, éd. Lafitte-Hébrard, (présentation en ligne), « Louis-Charles Viossat »
  2. a et b « La garde rapprochée du premier ministre », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. Le rapport sur les fonds d’aide aux jeunes, février 2001.
  4. Article dans Les Échos, du 13 mai 2002.
  5. Les Échos du 28 avril 2004.
  6. Les Échos, 3 juin 2005,.
  7. François Wenz-Dumas, « Le CPE, pur produit de la technocratie », Libération,‎ (lire en ligne)
  8. Conseil d'administration des amis du fonds mondial-Europe
  9. Consulter le texte de l’intervention de Louis-Charles Viossat devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le 11 juin 2008.
  10. Les Échos, 29 mai 2009, à l’occasion de son arrivée dans le groupe Abbott.
  11. Emmanuel Ratier, Au Cœur du pouvoir, Facta,
  12. Raphaëlle Bacqué, « Le CV controversé de Louis-Charles Viossat, le « Monsieur vaccin » du gouvernement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. Jules Pecnard, « Campagne vaccinale: nouvelle patronne à la tête de la "task force" de l'exécutif dédiée à la logistique », BFM TV,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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