Louis Aubeux
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité |
| Instrument |
|---|
Le chanoine Louis Aubeux (né à Beaulieu-sur-Layon le , mort à Angers le [1]) est un ecclésiastique et organiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il étudia à l’École César-Franck. Parmi ses maîtres en musique figurent le chanoine Fauchard, André Marchal et Marcel Dupré.
Il fut ordonné prêtre le et fut organiste titulaire de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers de 1947 à 1998. Expert en orgues, il était notamment membre correspondant de la Commission supérieure des monuments historiques. Il obtient ainsi en 1957 la restauration de l'orgue abimé lors de la Seconde Guerre mondiale, puis son classement comme objet historique en 1977[2].
Il fut aussi directeur de la Revue de Musique Sacrée et auteur d’un ouvrage sur la facture : « L'Orgue - Sa Facture ». Il a aussi composé quelques pièces pour l’orgue.
Elizabeth Hériobé-Pineau fut son assistante au grand orgue durant plus d'une vingtaine d'années. Très brillante, elle était seule assistante auprès du titulaire. Elle pratique le clavecin et le piano. Elle a organisé durant cette période une dizaine de récitals d'orgue par an, culturels, a fait venir de nombreux organistes dont notamment Gaston Litaize et Rolande Falcinelli.
Le chanoine Aubeux dirigeait également une grande chorale (chorale Plantagenêt). Elizabeth Hériobé-Pineau a monté de nombreux oratorios (Judas Maccabée, Israël en Égypte, la Missa Solemnis[Laquelle ?], la Passion selon saint Jean, etc.). Cette chorale était accompagnée par l'orchestre de la Garde républicaine.
En 1965, il intervient en faveur de la conservation du latin et du chant grégorien dans la liturgie[3].
Le chanoine Aubeux eut une fin tragique, oublié de tous, malgré ses 50 années à l'orgue de la cathédrale d'Angers. Son assistante, alors qu'il avait été placé chez les Petites Sœurs des pauvres, continua à s'en occuper jusqu'à sa mort.
Publications
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- L'Orgue - sa Facture, Angers, 1971.
Discographie
[modifier | modifier le code]- La musique d'orgue à la cathédrale d'Angers, Disques Corelia, 1984.
Postérité
[modifier | modifier le code]Une rue de Saint-Melaine-sur-Aubance porte son nom.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Cathédrale Saint-Maurice. Sur l'Inventaire national des orgues.
- Des journées d'études pour la défense du latin liturgique et du chant grégorien à Paris et à Versailles. Le Monde, 18 septembre 1965. Lire en ligne
Liens externes
[modifier | modifier le code]
