Mairy-sur-Marne
Mairy-sur-Marne | |
Le château de Mairy-sur-Marne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Moivre à la Coole |
Maire Mandat |
Catherine Pujol 2020-2026 |
Code postal | 51240 |
Code commune | 51339 |
Démographie | |
Gentilé | Mairyons, Mairyonnes |
Population municipale |
564 hab. (2021 ) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 59″ nord, 4° 24′ 36″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 153 m |
Superficie | 20,78 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairy-sur-marne.fr |
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Mairy-sur-Marne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Le village est situé à 10 km au sud-est de Châlons-en-Champagne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Marne et la Guenelle[1],[Carte 1].
La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Marne sont données par la station hydrologique située sur la commune de Mairy-sur-Marne. Le débit moyen mensuel est de 73,5 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 453 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 456 m3/s, atteint le même jour[3].
La Guenelle, d'une longueur de 30 km, prend sa source dans la commune de Glannes et se jette dans la Marne sur la commune, après avoir traversé onze communes[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 632,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mairy-sur-Marne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), forêts (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Mairei (1043)[17] ; Maireium (1092)[18] ; Mairi (1161) ; Meriacum (vers 1240) ; Maireis super Maternam (1234-1243) ; Mairey (1263) ; Maireyum (1308) ; Mairy (1383) ; Mery (XIVe siècle) ; Meray-sur-Marne (1526) ; Merey près Chaolons en Champaigne (1540) ; Méry-sur-Marne (1542) ; Ecclesia de Matreio (1755)[18] ; Mairy en 1793, puis Mairy-sur-Marne en 1801[19].
- L'étymologie possible ferait venir Mairy d'un nom de personne romaine Marias plus un suffixe gallo-romain -acum, d'où « le lieu de Marias ».
La Marne est une rivière française située à l'est du Bassin parisien[20]. C'est la plus grande rivière de France[21]. C'est le principal affluent de la Seine.
Histoire
[modifier | modifier le code]Mairy-sur-Marne a possédé sa propre gare sur la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville. Il s'agissait d'une simple halte, appelée "Mairy - Saint-Germain" avec un bâtiment d'un étage qui pourrait être une maisonnette de garde-barrière reconvertie[22]. Les trains ne s'y arrêtent désormais plus mais le bâtiment, en partie muré, existe toujours.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Guenelle, est membre, depuis le , de la communauté de communes de la Moivre à la Coole.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [23], cette communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, au , de la communauté de communes de la Vallée de la Coole, de la communauté de communes de la Guenelle, de la communauté de communes du Mont de Noix et de la communauté de communes de la Vallée de la Craie[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 564 habitants[Note 5], en évolution de +2,92 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- École élémentaire.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Mairy-sur-Marne a été construit vers 1680.
- Intéressante mairie construite par le maître d'œuvre châlonnais Galot (2e tiers du XIXe siècle).
- L'église Saint-Léger reconstruite par les architectes François Poisel et Raphaël Jacquesson en deux étapes (1877-1883 et 1896).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Des membres de la famille Loisson comte de Guinaumont reposent en la chapelle du château de Mairy-sur-Marne.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Sylvain Mikus, « L'architecte François Poisel en son temps », Études Marnaises, Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:03 TU à partir des 88 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2017 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Mairy-sur-Marne » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Mairy-sur-Marne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Marne »
- « Station hydrométrique La Marne à Sogny-aux-Moulins », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « la Guenelle »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mairy-sur-Marne et Fagnières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fagnières-Inra », sur la commune de Fagnières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mairy-sur-Marne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1, , p. 567.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 149.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) » (consulté le ).
- Blog d'Essigny le Petit, « La plus longue rivière de France », Blog d'Essigny le Petit, (lire en ligne).
- « Mairy-sur-Marne : 51 - Marne - Cartes postales anciennes sur CPArama », sur cparama.com (consulté le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Guenelle, de la Communauté de communes du Mont de Noix, de la Communauté de communes de la Vallée de la Coole et de la Communauté de communes de la Vallée de la Craie », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 21-24 (lire en ligne [PDF]).
- « Liste des Maires de Mairy-sur-Marne (Merry) : de 1791 (AN I de la république) à nos jours », Mairy autrefois, sur mairy-sur-marne.fr (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Reims, Matot-Braine, , p. 130.
- « Cinquante ans de bonheur pour Dany et Marie Jo Drouot », L'Indépendant, « Dany a été maire de Mairy-sur-Marne (dans la Marne) durant sept ans ».
- « Liste des maires de la Marne au » [xls], sur le site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
- « Le conseil municipal se réunit à Mairy-sur-Marne : Le conseil municipal se tiendra le jeudi 4 février à Mairy-sur-Marne », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Catherine Pujol », sur fr.linkedin.com (consulté le ).
- « Le maire de Mairy-sur-Marne se représente : Catherine Pujol, maire de Mairy-sur-Marne, a annoncé qu’elle se représentait avec une grande majorité de son conseil aux prochaines élections », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.