Aller au contenu

Maison de l'Atlante

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maison de l'Atlante
Façade de la maison de l'Atlante.
Présentation
Type
Façade
Construction
Propriétaire
Ville d'Amiens
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte des Hauts-de-France
voir sur la carte des Hauts-de-France
Localisation sur la carte de la Somme
voir sur la carte de la Somme

La maison de l'Atlante ou maison du Samson est un monument historique, sise rue Jules-Lardière, à Amiens.

Il s'agit à proprement parler d'une façade du XVIIIe siècle, posée sur un édifice de 1,5 mètre de profondeur construit à cet effet contre une maison Art déco, à l'angle de la rue des Cordeliers et de la rue Jules-Lardière. À l'intérieur, seul un escalier dessert les ouvertures[1].

En effet, Charles Miné, riche négociant amiénois, se fit construire une maison en 1760 rue des Sergents, et confia l'exécution de la façade à l'architecte Pierre-Joseph Christophle. Numérotée initialement 4 778, selon l’ordonnance militaire du pour la numérotation des maisons selon un ordre hélicoïdal depuis la place Gambetta, elle porta à partir de 1804, le no 57 de la rue des Sergents.

Au début du XXe siècle, le propriétaire mourut sans héritier. Son voisin, Anatole Hubault, rachèta la maison prête à s'écrouler pour agrandir la sienne en 1913. Après négociations, il fit don de la façade à la Société des antiquaires de Picardie qui la démonta et la replaça rue Jules-Lardière le avant de l'offrir à la municipalité en 1916[1].

Elle fut inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [2]

Architecture et décoration

[modifier | modifier le code]

Réalisée entièrement en calcaire en 1761, la façade s'élève sur quatre niveaux. Elle présente un rez-de-chaussée avec une porte cochère à droite et deux fenêtres dotées de grilles au-dessus de deux soupiraux murés, puis trois fenêtres à chacun des deux étages. Trois chiens-assis, un rectangulaire entre deux en œil-de-bœuf, dépassent du toit en ardoise.

Au centre du premier étage, Jean-Baptiste Dupuis, beau-père de Christophle, sculpta un atlante, couvert d'une peau de lion, maintenant sur son dos avec ses mains le balcon semi-ovale, et se mordant les lèvres du fait de l'effort.

Au second étage, le balcon est rectiligne. Chaque ouverture des deux étages est ornée des garde-corps en fer forgé[1].

En 2000, François Vasselle restaura la façade et Michel Vion rénova le bras et le visage de l'Atlante dont un moulage du visage est conservé au Musée de Picardie[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Vincent Gross, « Derrière la façade, l'histoire », Amiens forum no 28, février 2012.
  2. Notice no PA00116071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :