Mamertin d'Auxerre
Saint Mamert | |
Saint Mamert et Grégoire le Grand (miniature d'un manuscrit du XIVe siècle de La Légende dorée) | |
abbé de Saint-Germain d'Auxerre | |
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Naissance | fin IVe ou début Ve s. Perreuse (Yonne) |
Décès | |
Vénéré à | Auxerre |
Fête | 30 mars ou 20 avril |
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L'existence de Mamertin d'Auxerre († 462) alias saint Mamertin, plus connu sous le nom de saint Mamert[1], n'est révélée qu'au travers de la vie de Germain d'Auxerre et la chronique de l'abbaye Saint-Marien.
C'est un saint chrétien, deuxième abbé de l'abbaye Saint-Marien d'Auxerre, fêté le 30 mars ou le 20 avril.
Biographie
[modifier | modifier le code]Mamertin est un païen, probablement né à Perreuse dans l'Yonne[2]. Ayant perdu un œil et un bras[3], il se rend aux temples de ses dieux pour implorer la guérison de ses infirmités. Sur son chemin il rencontre un religieux qui lui dit d'aller voir saint Germain, l'évêque d'Auxerre, et de suivre ses conseils.
Il s'arrête en passant au Mont-Artre[4] sur la tombe de saint Amâtre, prédécesseur de saint Germain ; là, Mamert a une vision. Saint Pèlerin lui paraît venir de Boüy, lieu de son martyre, se dirigeant vers Auxerre pour y rejoindre ses quatre successeurs saint Marcellien, saint Valérien, saint Elade et saint Amâtre afin de célébrer ensemble le mystère chrétien. Il les voit alignés avec saint Pèlerin au centre, à sa droite saint Marcellien puis saint Amâtre et à sa gauche saint Valérien puis saint Elade[4].
Le lendemain saint Germain le guérit, le baptise et l'envoie au monastère de saint Côme et saint Damien que saint Germain a fondé vers 429 en rive droite de l'Yonne vis-à-vis d'Auxerre.
Mamert devient le deuxième abbé de ce monastère, succédant à saint Aleu (saint Aloge ou Alodius).
Le monastère prend par la suite le nom de monastère Saint-Marien[5] environ cent ans après la mort de saint Germain[6].
Origines
[modifier | modifier le code]Si Mamertin est cité dans quelques anciens martyrologes, avec Marien, il ne figure pas au Martyrologe romain. Son hagiographie est rapportée dans La Légende dorée de Jacques de Voragine, qui a repris un texte de Jean de Mailly[7].
Canonicat
[modifier | modifier le code]Dans un chapitre collégial ou cathédral les chanoines auprès de l'autel de saint Mamert sont appelés chanoines mamertins.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lebeuf 1743, p. 14, volume 1.
- Déy 1857, p. 235.
- Déy 1857, p. 236.
- Lebeuf 1743, p. 13, volume 1.
- Place et rue Saint-Mamert sur auxerre.historique.free.fr.
- Gaston David, La villa Saint-Martin d’Auxerre - dernier refuge du silence et de la méditation va bientôt disparaître avec ses mille ans d’histoire. L’Echo d’Auxerre, n° 53 et 101.
- Notes de l'édition de la Pléiade, page 1371.
Annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Lebeuf, Mémoire concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (présentation en ligne).
- Jacques de Voragine, La Légende dorée, dir. Alain Boureau, Paris, éd. Gallimard, coll. la Pléiade, (ISBN 2 07 011417 1).
- A. Déy, Géographie féodale de la baronnie de Perreuse, coll. « Annuaire historique et statistique de l'Yonne », (lire en ligne), p. 235. Vie de saint Mamert : pp. 235-237