Maria Biermé
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Maria Biermé, née le à Verviers et morte le à Bruxelles, est une professeure, poétesse et essayiste belge[1]. Elle a enseigné à l'École normale de Liège et à l'Institut des hautes études musicales et dramatiques d'Ixelles.
Carrière
[modifier | modifier le code]Diplômée en tant qu'enseignante, Maria Biermé s'essaye à bien d'autres professions. Elle est poétesse, essayiste, critique d'art, traductrice et biographe. Elle tient également salon à Bruxelles et donne des conférences sur des artistes belges[2].
Littérature
[modifier | modifier le code]En 1907, elle publie son premier recueil Rayons d'âme, inspiré de sa foi chrétienne et de son patriotisme[1], aux éditions de la Belgique Artistique et Littéraire[3] (Bruxelles). Son succès mènera, d'une part, à sa réédition en 1925, dans une version préfacée par Julia Daudet[2], l'épouse d'Alphonse Daudet et, d'autre part, à son couronnement par l'Académie française[1](en 1929[2]).
En 1929, elle fait paraître un autre recueil de poésie Infiniment j'aime la vie[2].
Travaux
[modifier | modifier le code]Cependant, elle est surtout reconnue pour ses essais, études et biographies artistiques. On lui doit :
- Traduction depuis l'anglais: Gertrude Mannering (France Noble), Godenne, Liège[3].
- Nos carillons, cantate, musique pour voix d'enfants et orchestre par Léon Du Bois, 1910[3]: chantée par quatorze cents enfants à l'Exposition internationale de Bruxelles[2].
- Les Artististes de la pensée et du sentiment, Lancier, Bruxelles, 1911[3].
- Edmond Picard et son oeuvre, Larcier, Bruxelles[3] (1908)
- Ernest Psichari, Dewit, Bruxelles (1920)
- Jules Le Jeune (1928): récompensé par le prix Fabien de l'Académie française en 1928[2].
- Jules Destrée (1929)
- La Vie d'une princesse : Marie de Hohenzollern, comtesse de Flandre, Bibliothèque Littéraire, Paris-Bruxelles, 1914[3]
- Albert et Elisabeth de Belgique, Payot, Paris[3] (1917) : préfacé par Emile Verhaeren.
- Histoire de la famille royale de Belgique (1900-1930)
Revues
[modifier | modifier le code]Elle est aussi active dans le monde des périodiques en collaborant auprès du Farfadet (mensuel littéraire verviétois fondé par Robert Cardol en 1895[2]), de La Vie intellectuelle et de L'Eventail[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Monika Triest, « Eliane Gubin, Catherine Jacques Valerie Piette, Jean Puissant (red) Dictionnaire des femmes belges XIXe et XXe siècles », Brood & Rozen, vol. 13, no 3, , p. 54-55 (ISSN 1370-7477, DOI 10.21825/br.v13i3.3331, lire en ligne, consulté le )
- Louis-Bernard Koch et Freddy Joris, Nouvelle biographie verviétoise, vol. 2, Verviers, Comité scientifique d'Histoire de Verviers, , 208 p., p. 22-23
- « Maria Bierme », sur Objectif plumes (consulté le )
- La Belgique active. Monographies des communes belges et biographies des personnalités, 2t. Brabant et Hainaut, 1931-1934
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
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