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Mario Adorf

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Mario Adorf
Mario Adorf en octobre 2016
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Acteur, écrivain, acteur de doublage, narrateur de livre audioVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lis Verhoeven (en) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Académie bavaroise des beaux-arts
Deutsche Filmakademie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Prix de la télévision bavaroise ()
Golden Schlitzohr (d) ()
Médaille Carl-Zuckmayer ()
Berliner Bär ()
Ordre de Karl Valentin (en) ()
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ()
Pro meritis scientiae et litterarum (d) ()
Orden wider den tierischen Ernst (en) ()
Prix Herbert-Strate (d) ()
Deutscher Fernsehpreis/Ehrenpreis (d) ()
Docteur honoris causa de l'université Johannes-Gutenberg de Mayence
Ordre du Mérite de Rhénanie-Palatinat
Jupiter Awards
Romy
Prix Adolf-Grimme
Ordre bavarois du MériteVoir et modifier les données sur Wikidata

Mario Adorf, né le à Zurich, est un acteur germano-suisse[1].

Distingué par de nombreux prix, il est l’un des acteurs actuels de langue allemande et italienne les plus marquants sur la scène, à l’écran et à la télévision.

Origines et études

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Mario Adorf est le fils naturel d'Alice Adorf, assistante radiologue allemande d’origine alsacienne (voir discussion) et d’un chirurgien italien (d'origine calabraise) marié, le Dr Matteo Menniti. Il a grandi auprès de sa mère en Allemagne à Mayen dans la région montagneuse de l’Eifel. Il fréquente le jardin d’enfants des sœurs de Borromeo et l’école communale. À partir de 1950, il étudie la philosophie, la psychologie, la criminologie, la littérature, l’histoire de la musique et la dramaturgie à l'université Johannes-Gutenberg de Mayence. Il fait partie un temps d’un club de boxe et fut membre d’une troupe théâtrale d’étudiants.

En 1953, il va à Zurich pour y continuer ses études et travaille peu de temps comme figurant et assistant-metteur en scène au théâtre Schauspielhaus de Zurich. Il interrompt cependant sa formation d’acteur mais les continue à la célèbre école Otto Falckenberg de Munich. En 1954, il a ses premiers rôles au théâtre Kammerspiele de Munich où il est engagé à la fin de ses études de 1955 à 1962.

Après avoir joué quelques petits rôles au cinéma, il est découvert par un plus grand public pour son interprétation d’un meurtrier misogyne psychopathe dans le film de La Nuit quand le diable venait ou Les SS frappent la nuit (Nachts, wenn der Teufel kam). Par la suite, il est confiné pendant de nombreuses années dans le rôle du « méchant ».

Dans l’épopée style Western Winnetou (d’après le roman de Karl May), c’est lui qui tient le rôle de Santer, l’ennemi du chef indien Winnetou dont il tue la sœur Ntcho-Tchi (jouée par Marie Versini). Dans Ces messieurs aux gilets blancs (Die Herren mit der weißen Weste), il joue le bandit Bruno 'Dandy' Stiegler.

Il connaît aussi un succès international au cinéma. Son répertoire s’étend des rôles de petits malfrats et de brutes à ceux de chefs mafieux et de membres honorables de la haute société.

Il est aussi marqué par sa culture italienne. Dans Die Ermordung Matteottis (L’assassinat de Matteotti) il incarne le Duce Mussolini, à qui il ressemble d'ailleurs de façon marquante.

Il n'est pas ignoré du nouveau cinéma allemand. Dans le film L'Honneur perdu de Katharina Blum (Die verlorene Ehre der Katharina Blum), d’après le roman de Heinrich Böll), il incarne le commissaire Beizmenne.

Dans Le Tambour (d’après le roman de Günter Grass), il joue le rôle du père Mazerath qui meurt étouffé en avalant de travers son insigne du parti nazi NSDAP dans une cave pendant un bombardement.

Vers le milieu des années 1980, son image de marque change. Il devint l’archétype idéal pour interpréter les patriarches en tout genre, en particulier les chevaliers d’industrie comme dans Der große Bellheim.

Il est entre autres, la voix allemande du dragon dans Cœur de dragon. Adorf est apparu dans de nombreuses productions pour la télévision, en particulier dans celles du metteur en scène Dieter Wedel (en) mais il n’a jamais abandonné complètement la scène. Au cours des dernières années, il écrit des livres et s’est aussi produit comme chanteur. Il participe en outre à des comédies légères comme Der Fenstersturz.

En 2007, il est membre du jury du festival international cinématographique de Berlin présidé par le réalisateur américain Paul Schrader.

En 2016, il tient le rôle du Professeur Schubert, père du personnage fantasque égocentrique Olaf Schubert, dans la comédie Schubert in Love de Lars Büchel, désireux qu’Olaf ait un descendant qui sauvera la lignée des Schubert en voie d’extinction.

Vie privée

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Adorf est marié en secondes noces depuis 1985 avec l’ancien mannequin française Monique Faye (née en 1946). Sa première épouse était l’actrice Lis Verhoeven (en) dont il eut une fille, Stella Maria Adorf, devenue elle aussi actrice.

Il est resté fidèle à la ville de Mayen où il a passé son enfance et y a accepté plusieurs engagements. Il y est le président du festival Burgfestspiele.

Filmographie

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Acteur de cinéma

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Acteur de télévision

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Voir la rubrique « Discussion »

Liens externes

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