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Mir Jafar Baghirov

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Mir Jafar Baghirov
azéri : Mircəfər Bağırov
Mir Jafar Baghirov
Fonctions
Président du Conseil des ministres de la RSS d'Azerbaïdjan
-
Membre du præsidium du Soviet suprême de l'URSS
à partir du
Premier secrétaire du comité central du parti communiste d'Azerbaïdjan
-
Ruben Rubenov (en)
Mir Teymur Yaqubov (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
BakouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Yasamal (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
azéri : Mircəfər Abbas oğlu Bağırov
Nationalités
Activité
Enfant
Cahangir Bağırov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions

Mir Jafar Baghirov Abbas oglu (en azéri : Mircəfər Abbas oğlu Bağırov), né le à Quba et mort le à Bakou, est une personnalité politique azerbaïdjanaise qui fut le dirigeant communiste de la RSS d'Azerbaïdjan de 1932 à 1953, sous la direction soviétique de Joseph Staline[1].

Né à Quba dans le gouvernement de Bakou en 1896, Baghirov étudie la pédagogie à Petrovsk. De 1915 à 1917, MJ Baghirov est instituteur dans un village de Khudat[2]. Il participe à la révolution d'Octobre et à la guerre civile russe comme commandant de régiment, commissaire militaire de la division azerbaïdjanaise, conseiller du corps du Caucase du commandement militaire russe et chef du tribunal révolutionnaire de la division azerbaïdjanaise. Après la prise de contrôle de l'Azerbaïdjan par l'Union soviétique, Baghirov est nommé président du Comité révolutionnaire de la région du Karabakh en Azerbaïdjan. Baghirov aurait également travaillé pour la police de la République démocratique d'Azerbaïdjan. De 1927 à 1929, il est directeur du Département de la distribution de l'eau de Transcaucasie. De à et de à , Baghirov est le chef des services de sécurité de l'État.

Premier secrétaire du parti communiste

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En 1932, Baghirov est nommé commissaire du peuple de la RSS d'Azerbaïdjan et, de 1933 à 1953, premier secrétaire du Comité central du parti communiste d'Azerbaïdjan. En 1953, le bureau du Comité central du parti communiste azerbaïdjanais nomme Baghirov à la tête du Conseil des ministres de la RSS d'Azerbaïdjan. Après la mort de Staline en , Baghirov est accusé de répression, arrêté en 1954, jugé et condamné à mort par le tribunal militaire de l'Union soviétique. Dans son dernier discours de 17 minutes devant le tribunal, il se prononce en faveur de la peine et refuse toute demande de grâce. Baghirov est exécuté en 1956[2],[3].

Mir Jafar Baghirov est une figure controversée de l'histoire de l'Azerbaïdjan. En 1940, environ 70 000 Azéris sont morts à la suite de purges effectuées sous Baghirov[4]. L'intelligentsia est décimée, brisée et éliminée en tant que force sociale et la vieille garde, l'élite communiste est détruite. Cependant, Baghirov réussit à résister à la demande arménienne de céder l'oblast autonome du Haut-Karabakh de la RSS d'Azerbaïdjan à la RSS d'Arménie[5].

Il est crédité pour avoir traité son fils cadet comme un citoyen soviétique ordinaire. Ainsi Baghirov envoie son fils, Vladimir (Jahangir) Baghirov, pilote militaire, dans l'armée soviétique pour lutter contre l'Allemagne nazie. Ce dernier est tué au combat en juin 1943 après avoir effectué un pilonnage aérien[6].

Distinctions et récompenses

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Références

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  1. « Stalin's Personality Cult. Three Times I Changed My Mind », Azerbaijan International,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Directory of Biographies. Mir Jafar Baghirov » [archive du ] (consulté le )
  3. « Republic of Azerbaijan. Ministry of National Security. Heads of special services of Azerbaijan. Mir Jafar Baghirov » [archive du ] (consulté le )
  4. (en) Tadeusz Swietochowski et Brian C. Collins, Historical dictionary of Azerbaijan, Lanham, Maryland, Scarecrow Press, Inc, , 145 p. (ISBN 0-8108-3550-9, lire en ligne), p. 31
  5. (en) Thomas De Waal, Black garden : Armenia and Azerbaijan through peace and war, New York and London, New York University, , 337 p. (ISBN 0-8147-1944-9, lire en ligne), p. 138
  6. « Фамилии летчиков, совершивших воздушные тараны » (consulté le )

Liens externes

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