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Mirabeau (Alpes-de-Haute-Provence)

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Mirabeau
Mirabeau (Alpes-de-Haute-Provence)
Le village et le Piégu.
Blason de Mirabeau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Hugo Decroix
2020-2026
Code postal 04510
Code commune 04122
Démographie
Gentilé Mirabellens (Mirabelènes)
Population
municipale
509 hab. (2021 en évolution de −0,2 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 49″ nord, 6° 05′ 27″ est
Altitude Min. 437 m
Max. 1 053 m
Superficie 18,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digne-les-Bains-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mirabeau
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Mirabeau
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Mirabeau
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Mirabeau
Liens
Site web www.mirabeau-04.fr

Mirabeau (Mirabèu en occitan provençal), alias Mirabeau-lez-Digne, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Mirabellens et Mirabellenes[1].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Mirabeau et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Le village, le Piégu, la Paroisse à droite et au fond, le sommet du Ruth

La commune est traversée par les Duyes.

Environnement

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La commune compte 292 ha de bois et forêts[1].

Village et lieux-dits

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Ruines du village perché de Beauveset.

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Mirabeau est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[2], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[3]. La commune de Mirabeau est également exposée à trois autres risques naturels[3] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans les vallées des Duyes et de la Bléone),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[4].
Vallée des Duyes, torrent qui traverse la commune de Mirabeau. Elle est verdoyante au mois d'avril. Au fond, le sommet du Cousson, qui est un point de repère autour de Digne
Vallée des Duyes ; au fond, le Cousson.

La commune de Mirabeau est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations[5]. En ce qui concerne la voie ferrée, la ligne de Saint-Auban à Digne traverse la commune est désaffectée, et n’est plus empruntée par aucun train, ni de fret ni de passagers. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[6]. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[7].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain[5] ; le Dicrim n’existe pas[8].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations et des coulées de boue en 1996 et 2001, pour des sécheresses en 1989, 1990 et 1998, et en 1996 pour des glissements de terrain[3]. Le seul tremblement de terre fortement ressenti dans la commune, dépassant une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets), est le séisme du 19 juin 1984, d’une intensité ressentie à Mirabeau de V et dont l’épicentre était situé à Aiglun[9],[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Mirabeau est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[19]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,4 %), forêts (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), terres arables (16,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones urbanisées (1,3 %), cultures permanentes (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[22].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Bâtiment de la coopérative de Mirabeau.

Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 255 personnes, dont 20 chômeurs[23]

(11 fin 2011[24]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (82 %)[25] et travaillent majoritairement hors de la commune (83 %)[25]. Le principal secteur d’activités de la commune est le secteur tertiaire.

Agriculture

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Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 18 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés[26]. La commune compte une coopérative agricole céréalière.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 14 en 2000[27], de 28 en 1988[28]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement spécialisés dans l’élevage, notamment ovin, et les grandes cultures[27]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a doublé, de 561 à 1 084 ha (la surface moyenne des exploitations passant de 20 à 77 ha dans le même temps)[28]. La SAU a légèrement augmenté lors de la dernière décennie, à 1 155 ha[27].

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait cinq établissements, n’employant aucun salarié[26].

Activités de service

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Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 20 établissements (avec cinq emplois salariés), auxquels s’ajoutent les sept établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 30 personnes[26].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[29], les seules capacités d'hébergement de Mirabeau étant des meublés labellisés[30].

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[31] : au nombre de 43, elles représentent 16 % des logements[32],[33].

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1300 (Mirabel). Son nom signifie lieu élevé, bien en vue[34],[35]. En provençal, le gentilé est Mirabelèn[réf. nécessaire]. Dans le Dictionnaire d'Expilly (1766), elle est encor appelée Mirabel[36].

Le lieu-dit Beauvezet, où une chapelle est construite, apparaît en 1274 dans les textes. Il signifie en occitan bel aspect[37].

Le monument aux morts : une simple stèle, surmontée d’un casque Adrian, placée en avant de la mairie. Un manque a été laissé dans l’enduit de la mairie, en forme d’arche, et la met en valeur
Monument aux morts

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et sont donc le peuple gaulois de l’actuelle commune de Mirabeau. Les Bodiontiques. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[38].

La localité apparaît pour la première fois au XIIIe siècle dans les chartes (Mirabellum, Belle Vue)[39]. Le prieuré Saint-Jean-de-Barrabine dépendait de l’abbaye de Ganagobie, qui percevait les revenus attachés à cet établissement, qui servait également d’église paroissiale au Moyen Âge[40].

La communauté de Beauvezet est signalée en 1200 pour la première fois (Belvezer). Le prieuré Saint-Christophe (ou Saint-Christol) dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui en percevait les revenus[40]. La communauté comptait 12 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Mirabeau au XVe siècle[41]. Les deux communautés relevaient de la baillie de Digne[40].

C’est au XVIIIe siècle que le village de Mirabeau se forme, autour du hameau du Riou. Auparavant, la population était dispersée en de multiples petits hameaux[40].

Beauvezet/Beauveset connaît une brève existence de commune indépendante en 1790-1794, avant d’être à nouveau rattaché à Mirabeau[42].

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[43].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Mirabeau, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[44].

Comme de nombreuses communes du département, Mirabeau se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède une, installée au village chef-lieu[45]. Bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, Mirabeau en possède également une, et les deux sexes reçoivent donc une instruction primaire[46]. Une autre école est ouverte ensuite au hameau de Beauvezet ; la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au village et rénover celle de Beauvezet[47].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Mirabeau. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[48].

Héraldique

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Blason de Mirabeau

Les armes de Mirabeau se blasonnent ainsi :

De gueules à deux fasces d'or[49].

Politique et administration

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Municipalité

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La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1835 1845 Jean-Louis Eyglunenc[50]    
         
1848 1851 Ferdinand Eyglunenc   Prend part à la résistance au coup d’État de 1851,
déporté en Algérie[50]
         
mai 1945   Victor Nalin[51] Résistant ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
         
mars 1965 décembre 1980 Paul Plan    
octobre 1981 mars 1983 Gérard Sauvecane    
mars 1983 mars 2008 Claude Astoin    
mars 2008 En cours
(au 21 octobre 2014)
Serge Carel[52],[53] PS puis LREM Conseiller départemental (2015-)
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Mirabeau a fait partie, de 1992 à 2016, de la communauté de communes des Duyes et Bléone. Celle-ci a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .

Enseignement

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La commune est dotée d’une école primaire[54]. Dans l'histoire, elle a souvent changé de place. Jusqu'en 2007, elle était dans le même bâtiment que la mairie ; depuis elle se trouve à l'entrée du village.

Démographie

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Fontaine ancienne du village, sous préau, avec trois bassins pour trois utilisations différentes
Fontaine au village, à trois bassins.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

En 2021, la commune comptait 509 habitants[Note 3], en évolution de −0,2 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
485541474541515502536536521
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
519506500515507481411404388
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
374355314255220213220187161
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
144142200262323394426429477
2014 2019 2021 - - - - - -
501511509------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
72 feux36 feux

Personnalités liées à la commune

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Paul Plan (né en 1928 à Aix en Provence - 02/06/2014). Passionné de Mirabeau et d'histoire, cet ingénieur en agronomie retraité, ancien maire du village, a écrit plusieurs ouvrages sur le village. Son premier livre HISTOIRE et histoires de Mirabeau lez Digne raconte la vie du village, ses monuments et anecdotes. Ses autres ouvrages Les quatre saisons de la révolution, L’assassinat du chirurgien, Un bas alpin au XIXe siècle et Les bas alpins célèbres sont liés, de prés ou de loin, avec Mirabeau.

Lieux et monuments

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Château de Fontenelle, isolé dans la forêt sur une colline dominant la Bléone.
  • Le château de Fontenelle (milieu du XVIe siècle), propriété privée. Le domaine bâti actuel comprend le château composé d'un corps central rectangulaire avec quatre tours d'angle. Les murs sont construits en galets roulés de la Durance. Chaque étage est divisé globalement en deux grandes salles. Trois caves voûtées accueillent d’immenses foudres [58], dont les dernières dates de cuvées inscrites sont 1914, car ce domaine a été un centre viticole au XIXe où l'on pressait et élevait du vin (le pressoir est toujours en place dans l'une des salles du rez-de-chaussée). Le château est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[59]. Un bâtiment à fonction agricole (non restauré) est situé en contrebas, composé d'écuries, de greniers à foin et de deux colombiers. La construction du château a été commandée en 1565, par le Capitaine Hellion de Barras, ayant pris parti en 1563 dans les conflits religieux de Haute-Provence contre les protestants. Le château à son origine, de type forteresse, est donc pourvu de quelques éléments défensifs à type de canonnières (9 par tour) dont il reste encore une dizaine[60].
  • Le château de Mirabeau, situé non loin de Thoard, qui datait du XVIIIe siècle, a été à moitié incendié. En avant du château, se trouvent deux tourelles qui couronnent le terre-plein [61].
  • Le château de Saint-Christol, en ruines.
  • Une fontaine date de 1826 [62].
  • La ferme fortifiée aux Thumins.
Église paroissiale

L’église paroissiale est une ancienne chapelle ; située au Riou, sous le vocable de Notre-Dame-du-Bon-Secours, elle mesure environ 40 m de long sur 6 de largeur. Construite en 1639, elle est choisie pour tenir le rôle d’église paroissiale en 1772. La nef, qui comprend trois travées, est couverte d’un plafond incurvé qui imite la voûte en berceau (il date des réparations de l’église en 1888). Le chœur est placé sous une coupole [63].

Chapelle Saint-Christol de Beauvezet, après sa rénovation de 2009.

La chapelle Saint-Christol (ou Saint-Christophe) est citée en 1079. La forme de sa nef (sans division), l’abside en cul-de-four, peuvent témoigner de cette époque. Elle est construite en galets [64].

L’ancienne église paroissiale, placée sous l’invocation de Saint-Jean-de-Barrabine, ou Barbarine, ou appelée encore Notre-Dame-des-Grenouilleurs, est en ruines, sur une colline éloignée du village actuel. Datable du XVIe siècle, de style gothique, il en subsiste le chœur et le clocher [65].

La chapelle Saint-Philippe, située sur le sommet des Usclats à 800 m d’altitude[40], est le but du pèlerinage du 1er mai (XVIe ou XVIIe siècle). Le clocher-mur est percé de trois arcades [66].

  • Chapelles : Notre-Dame-de-Bon-Secours, Saint-Jean.
  • Église Saint-Valentin à l’extérieur du village[67].

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013.
  2. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
  3. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 3 août 2012.
  4. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  5. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
  6. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 81.
  8. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 3 août 2011.
  9. BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consultée le 3 août 2012.
  10. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Mirabeau », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 3 août 2012.
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Mirabeau et Château-Arnoux-Saint-Auban », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digne-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Dossier local - Commune : Banon (04018), Insee (lire en ligne), p.5.
  24. Dossier local, p. 8.
  25. a et b Dossier local, p. 7.
  26. a b et c Dossier local, p. 16.
  27. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
  28. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio).
  29. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, (lire en ligne), p.6.
  30. Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 32.
  31. Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 44.
  32. Dossier local, p. 17.
  33. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
  34. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21093, p. 1124.
  35. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 103.
  36. Expilly, Dict... des Gaules et de la France, tome 4 (1766), p 751a.
  37. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21122, p. 1127.
  38. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22.
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