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Mosquée Hanbali

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Mosquée Hanbali
Image illustrative de l’article Mosquée Hanbali
Le minbar de la mosquée Hanbali
Présentation
Culte Islam
Type Mosquée
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant Ottoman
Nombre de minarets 1
Géographie
Pays Drapeau de la Palestine Palestine
Gouvernorat Naplouse
Ville Naplouse
Coordonnées 32° 13′ 11″ nord, 35° 15′ 42″ est
Géolocalisation sur la carte : Palestine
(Voir situation sur carte : Palestine)
Mosquée Hanbali

La mosquée Hanbali (en arabe : المسجد الحنبلي?), ou mosquée Hanabila, est une grande mosquée située à Naplouse, en Cisjordanie[1].

La mosquée Hanbali se trouve dans le centre-ville de Naplouse à l'écart de la rue Jama'a Kabir, au sud de la place du Martyr et à l'ouest de la grande mosquée.

La mosquée Hanbali est fondée entre 1526 et 1527 par la famille al-Hanbali de Naplouse[2], qui lui a donné son nom. Durant la construction de la mosquée sont utilisées de vieilles colonnes en pierre surmontées de chapiteaux sculptés, datant probablement de l'époque byzantine ou romaine[3]. Selon la tradition islamique locale, la boîte en bois conservée dans la mosquée renferme trois cheveux du prophète Mahomet. Le 27e jour du Ramadan, cette boîte est exposée à la vue des fidèles, qui s'attendent à en recevoir une bénédiction[4].

Le minaret de la mosquée Hanbali est reconstruit en 1913[2]. Dans les années 1930, l'imam de la mosquée, le cheikh Muhammad Radi al-Hanbali, entretient un lien avec le leader rebelle palestinien Izz al-Din al-Qassam. La famille Hanbali gère encore la mosquée aujourd'hui[5]. Sous la période de contrôle jordanien de la Cisjordanie (en) après la guerre de 1948-1949, la mosquée Hanbali est une des seules communautés à maintenir sa commission de la zakat, qui collecte et redistribue l'aumône des fidèles[6].

Notes et références

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  1. Irving 2012.
  2. a et b (en) « Old City Historic Buildings », sur sharincomputer.com (consulté le ).
  3. (en) Aziza Nofal, « Nablus' ancient mosques tell story of religions throughout history », Al Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Irving 2012, p. 220.
  5. Kedourie 1982, p. 89.
  6. (en) Emanuel Schäublin, The West Bank Zakat Committees (1977–2009) in the Local Context, Genève, Institut de hautes études internationales et du développement, (lire en ligne [PDF]), p. 15.

Bibliographie

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