Noirmoutier-en-l'Île
Noirmoutier-en-l'Île | |||||
Vue à partir des marais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Île de Noirmoutier (siège) |
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Maire Mandat |
Yan Balat 2020-2026 |
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Code postal | 85330 | ||||
Code commune | 85163 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noirmoutrin | ||||
Population municipale |
4 485 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 225 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 16″ nord, 2° 15′ 12″ ouest | ||||
Altitude | 4 m Min. 0 m Max. 20 m |
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Superficie | 19,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Noirmoutier-en-l'Île (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Monts | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-noirmoutier.fr | ||||
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Noirmoutier-en-l'Île, communément appelée Noirmoutier, est une commune française, située dans l'île de Noirmoutier dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Lieu de vacances estivales à la mer, la ville offre selon une étude l'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Étretat et Deauville[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune s'étend sur la partie nord de l'île de Noirmoutier, formée par un îlot rocheux (autrefois dénommé : « île d'Her »), séparée du reste de l'île actuelle par des marais salants[2].
Le bourg, véritable « capitale » de l'île de Noirmoutier, est bâti sur le côté sud-est de cet îlot, donnant sur la baie de Bourgneuf. Le port du Boucaud (« port écluse » ou « port canal ») sépare les zones urbanisées des marais salants.
À l'est, le polder du Müllembourg (devenu réserve ornithologique) est limité dans sa partie méridionale par la jetée Jacobsen, longue de 1,5 km. Au nord-est, s'étend le bois de la Chaize.
Une grande partie nord-ouest du territoire de la commune est occupée par des champs voués essentiellement à la culture maraichère, et notamment une variété de pomme de terre, la fameuse bonnotte de Noirmoutier.
Le territoire de la commune s'étend également sur quelques îles et récifs environnants, comme l'île du Pilier au nord-ouest.
De plus, deux bourgs sont intégrés à Noirmoutier-en-l'Île :
- L'Herbaudière qui se trouve sur la côte nord-ouest de l'île, face à l'océan Atlantique, et dont l'activité portuaire en fait le deuxième port de pêche du département[3], géré par la Chambre de commerce et d'industrie de la Vendée.
- Le Vieil situé sur la côte nord de l'île, est un hameau typique constitué de maisons vendéennes traditionnelles bordant des ruelles étroites, et qui en été devient un lieu de villégiature prisé par les vacanciers. Un inventeur nantais, Brutus Villeroi, y fit le premier essai de sous-marin français le . Une rue du Vieil porte son nom.
Le territoire municipal de Noirmoutier-en-l’Île s’étend sur 1 997 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 4 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 20 mètres[4],[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 5,2 | 5 | 6,8 | 8,5 | 11,6 | 14,3 | 15,9 | 16,2 | 14,2 | 11,9 | 8,4 | 5,9 | 10,3 |
Température moyenne (°C) | 7,4 | 7,6 | 9,8 | 11,9 | 15,1 | 17,9 | 19,6 | 19,8 | 17,8 | 14,6 | 10,8 | 8,1 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 10,2 | 12,8 | 15,3 | 18,6 | 21,6 | 23,3 | 23,5 | 21,4 | 17,4 | 13,2 | 10,4 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 16.01.1985 |
−7,7 07.02.1991 |
−6 01.03.05 |
−0,3 04.04.22 |
0,5 07.05.1979 |
3,6 22.06.1969 |
10,8 05.07.1965 |
9,4 31.08.17 |
6,4 02.09.1966 |
1,7 29.10.03 |
−4 21.11.1993 |
−8 30.12.1996 |
−10 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 24.01.16 |
19,9 22.02.19 |
22,9 19.03.05 |
27,5 23.04.1984 |
31,3 06.05.1995 |
36 26.06.1976 |
38,7 18.07.22 |
37 04.08.03 |
33 18.09.1987 |
27,5 09.10.23 |
20,9 01.11.15 |
16,1 04.12.06 |
38,7 2022 |
Précipitations (mm) | 75 | 59,1 | 51,4 | 51,7 | 48,7 | 37 | 36,7 | 38,9 | 54 | 81,1 | 86,6 | 83,9 | 704,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Noirmoutier-en-l'Île est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noirmoutier-en-l'Île[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (35,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,8 %), zones humides côtières (29,3 %), terres arables (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), prairies (1,7 %), forêts (1,3 %), eaux maritimes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'histoire de la commune est fortement liée à celle de l'île de Noirmoutier. En 674, le moine saint Philibert y fonda un monastère. En latin, le terme in + Herio Monasterio c'est-à-dire : « au monastère d’Herus » (Herus désignant aujourd'hui l'« île d'Her ») sera à l'origine de nom de « Noirmoutier »[19].
Durant la Révolution, la commune, alors nommée Noirmoutier, porte le nom d'Île-de-la-Montagne[20].
À partir de 1956, la commune qui se nommait jusqu'ici simplement Noirmoutier (ou Noirmoutiers) prend son nom actuel[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans la seconde partie du XVIIe siècle, l'île est un haut lieu de la contrebande de tabac, au même titre que Paimbœuf. En effet, Louis XIV crée en une ferme du tabac qui achète le tabac aux Antilles à des prix bas pour revendre à des prix élevés, s'exposant à la concurrence du tabac de la Virginie. Les stocks importés sont ensuite écoulés sur le continent au moyen de petites embarcations appelées les chattes[21],[22].
Jusqu'en 1858, le territoire de la commune s'étend sur l'ensemble de l'île, puis commence son morcellement avec la création de la commune de Barbâtre[23], suivie, une soixantaine d'années après, en 1919, de celles de La Guérinière[24] et de L'Épine[25].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]La mairie de Noirmoutier-en-l’Île est sise place de l’Hôtel-de-Ville, dans le centre-ville de Noirmoutier.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2021, la commune comptait 4 485 habitants[Note 2], en évolution de −3,88 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,0 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 143 hommes pour 2 471 femmes, soit un taux de 53,55 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le dolmen de la Table est un dolmen submergé, situé en mer, sur le plateau de la Vendette, parmi les vasières de la baie de Bourgneuf et connu depuis 1892 Classé MH (1895)[40]
- le dolmen de la Pointe de l'Herbaudière ruiné Classé MH (1895)[41]. Selon la tradition, c'était un lieu de sabbat pour les sorciers des environs[42].
- Menhir de la Pointe des Dames
- Abbaye de la Blanche en Noirmoutier
- le château de Noirmoutier est célèbre pour son architecture. C'est en effet un des rares châteaux forts à être resté identique depuis sa construction fin du XIIe début du XIIIe siècle. Le donjon fut édifié par Pierre de la Garnache, seigneur de l'île, sur l'emplacement d'un castrum dépendant de l'abbaye, dressé sous l'abbatiat de l'abbé Hilbod vers l'an 830. Le château de Noirmoutier est lié à l'histoire de l'île. Constamment occupé par des troupes, il fut entretenu et ainsi conservé. Sous la Révolution, il servit de prison aux Vendéens, puis en 1871 aux insurgés de la Commune. Au début de la Première Guerre mondiale, des étrangers de 26 nations y furent internés, pour la plupart des étudiants de grandes valeurs. Parmi eux, le Hongrois Aladár Kuncz, le célèbre auteur du Monastère noir. En 1940, il donna asile à des prisonniers de droit commun. Centre de ravitaillement allemand pendant l'occupation, il servit en 1945 de prison à ses anciens locataires.
- l’église paroissiale de Noirmoutier : est dédiée à saint Philbert, qui fonda en ce lieu l'abbaye de Noirmoutier vers 674. L'église abbatiale fut d'abord détruite par les Sarrasins en 725 ou 732. Le fils de Charlemagne, Louis devenu roi d'Aquitaine, obtint de son père en 801 la reconstruction de l'abbaye et de la chapelle claustrale. Quarante-cinq ans plus tard, elle est à nouveau détruite par les Normands, en 846. Elle fut ensuite reconstruite à la fin du XIe siècle sur la chapelle primitive qui est la crypte actuelle, elle ne comportait alors que le chœur et la nef principale. De la fin du XIVe au XVIIe siècle furent élevées les nefs droite et gauche, elle fut consacrée en 1849. Le clocher néo-roman fut construit en 1875 pour remplacer l'ancien clocher qui avait été détruit par un incendie en 1848. À l'intérieur, on peut admirer une maquette de frégate, réalisée par un artisan horloger du village en 1802 pour Auguste Jacobsen. Un vitrail y représente l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (baie de la nef latérale)[43].
- la crypte : elle est située sous le chœur, elle a accueilli le corps de saint Philbert entre 690 et 836, date à laquelle il fut transféré, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, puis à Tournus où les moines s'étaient réfugiés après les invasions normandes en 875. Une châsse sur l'autel contient quelques reliques du saint transférées en 1863 date à laquelle cette crypte fut restaurée. Elle est classée monument historique depuis 1898.
- la chaussée Jacobsen : fut construite en 1812 par Jean-Corneille Jacobsen de la Crosnière (1750-1834)[44], fils de Cornil Guislain Jacobsen(1709-1787)[45], lequel s'installa à Noirmoutier en 1740[46],[44] et était le descendant du corsaire dunkerquois d'origine néerlandaise Michel Jacobsen. Cette digue a permis l'aménagement des marais salants, la création d'un chemin de halage et d'un canal pour accéder au port. Le long du canal se trouve le cimetière des bateaux. Sur le côté nord de la jetée se trouve le Polder du Müllembourg, réserve ornithologique où l'on peut observer de nombreux oiseaux d'eau comme des bernaches cravants, des aigrettes garzettes. Au bout de la jetée aménagée en piste cyclable et piétonne, on accède au fort Larron.
- la chapelle de la Pitié : dès l'entrée de la chaussée, sur la gauche, à la hauteur de la stèle élevée à la mémoire de J.-C. Jacobsen, créateur de cette digue, un calvaire rappelle qu'en ce lieu nommé la Vache, le , lors de la reprise de l'île par les troupes républicaines, ces derniers massacrèrent 1500 prisonniers des armées vendéennes, malgré une promesse de vie sauve qui leur avait été donnée.
- l'hôtel Jacobsen : il reste l'immeuble le plus important de Noirmoutier. Construit entre 1761 et 1766 par Cornil-Guislain Jacobsen, il fut le premier de la lignée noirmoutrine Classé MH (2013)[47].
- l'hôtel Boucheron ou Lebreton-des-Grapillères : en 1767, le négociant François Boucheron obtint du prince de Condé l'autorisation « d'élever la face de la maison par lui édifié » arguant que la surélévation du bâtiment devrait contribuer « à la décoration de la place d'Armes nouvellement créée ». En 1790, l'hôtel devint la propriété du négociant Lebreton des Grapillières, qui lui donna son nom. Il fut le siège de l'administration des Douanes au XIXe siècle, puis hôtel de tourisme sous le nom d'« hôtel du Général d'Elbée » Classé MH (1930)[48].
- l'Aquarium Sealand de Noirmoutier-en-l'Île
- le phare de la Pointe des Dames qui est une maison-phare type
- le Bois de la Chaize, d'une superficie 93 hectares, situé au nord-est de la commune : Il est composé de mimosas, de chênes verts, de pins maritimes et de criques abritées par des falaises de rochers, dont certaines comptent près de trente mètres de hauteur.
- l'église du Sacré-Cœur de l'Herbaudière
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Philibert de Tournus (617-684), moine et abbé fondateur de l'abbaye de Noirmoutier.
- Cornil Guislain, Jean Corneille et Auguste Jacobsen (1709-1870), membres de la famille Jacobsen originaire de Dunkerque qui construisirent de nombreuses digues et polders, ils descendaient du corsaire Michel Jacobsen.
- André Commard de Puylorson (1710-1769), religieux et "premier historien de Noirmoutier", né à Noirmoutier.
- Maurice d'Elbée (1752-1794), général vendéen.
- Sainte Marie-Euphrasie Pelletier (1796-1868), religieuse fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur.
- Édouard Richer (1792-1834), historien spécialisé dans les études bretonnes.
- Bernard Evein (1929-2006), décorateur de cinéma.
- Jean-Marie Rouart (1943- ), écrivain, passe son enfance avec sa famille à Noirmoutier.
- Alexandre Couillon (1975- ), chef cuisinier, dont les deux établissements, contigus, font face au port de l'Herbaudière : La Marine (un restaurant gastronomique, trois étoiles au Guide Michelin) et La Table d'Élise (un bistrot).
-
Sainte Marie-Euphrasie Pelletier en 1860. -
Maison natale de Marie-Euphrasie Pelletier à Noirmoutier-en-l'Île.
Festival
[modifier | modifier le code]Depuis 1993, le Théâtre régional des Pays de la Loire organise le Festival de Noirmoutier-en-l'Île. Festival estival théâtral et musical qui se déroule chaque année au mois d'août.
Héraldique, devise et logotype
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Ce blason est celui de la maison de La Trémoille (et le même que la commune de Mareuil-sur-Lay-Dissais) Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
Écartelé : au premier, de gueules à la croix d'argent perronnée de 4 marches ; au deuxième, de sinople à la croix écartelée d'or et d'azur ; au troisième, d'azur à la croix partie d'or et de sinople ; au quatrième, de vair à la croix écartelée d'argent et de sable[49]. Il existe un autre blasonnement (celui de l'île de Noirmoutier ?) |
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Logo de Noirmoutier-en-l'Île à partir du |
Sport et loisir
[modifier | modifier le code]Le , le Tour de France est parti de Noirmoutier.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Nicolas Garnier, « Évolutions techniques et sociales dans les marais salants de Noirmoutier, une histoire de terre et d’eau », dans Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Petrequin (dir.), Sel, eau, forêt. D’hier à aujourd’hui, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-230-4, DOI 10.4000/books.pufc.25797 , lire en ligne), p. 535–552.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [1]
- Nicolas Garnier, « Évolutions techniques et sociales dans les marais salants de Noirmoutier, une histoire de terre et d’eau », dans Olivier Weller, Alexa Dufraisse et Pierre Petrequin (dir.), Sel, eau, forêt. D’hier à aujourd’hui, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 978-2-84867-230-4, DOI 10.4000/books.pufc.25797 , lire en ligne), p. 535–552
- « L'Herbaudière », sur ilenoirmoutier.fr (consulté le ).
- « Commune 10922 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Noirmoutier-en-l’Île », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Station Météo-France sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France sur la commune de Noirmoutier-en-l'Île - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Noirmoutier-en-l'Île », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Noirmoutier-en-l'Île ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Vincent (1937) Toponymie de la France, Bruxelles: Librairie Générale, §64, p. 32.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- The making of New World slavery: from the Baroque to the modern, 1492-1800
- Le tabac : « Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n’est rien d’égal au tabac. » [2]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Barbâtre », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Guérinière », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : L'Épine », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Délibérations municipales de Noirmoutier | 10 germinal an V-2 pluviôse an VII. an V-an VII (1799). p. 99. Les Archives de la Vendée.
- « Le square de la mairie, baptisé en hommage à Florent Caillaud », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Noirmoutier », Ouest-France, .
- « L’ancien maire Amédée Duvignaud honoré », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Noirmoutier : les halles vont être baptisées Charles-Robert Loué », Ouest-France, (lire en ligne).
- [PDF] Interventions adressées à M. Jacques CHIRAC, Premier ministre par les ministres et secrétaires d'Etat, parlementaires, conseillers régionaux et généraux, maires et conseillers municipaux, 1989, Archives nationales
- Philippe Gilbert, « Revanches dans l’air sur l’île de Noirmoutier », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Noël Faucher, un nouveau maire qui prône la sérénité », Ouest-France, .
- « Noirmoutier-en-l’Ile. Yan Balat élu maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noirmoutier-en-l'Île (85163) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
- Notice no PA00110183, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guillemet, Gaston (1851-1914), Au pays vendéen, description, histoire, langage, sites et monuments, Niort, (lire en ligne), p. 235.
- « Tournus et Noirmoutier », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 136 de décembre 2003 (page 19).
- Voir Yvonnick de Chaillé, Les Jacobsen à Noirmoutier, Éditions régionales de l'Ouest, 2010
- Fiche généalogique de Cornil-Guislain Jacobsen de la Crosnière sur geneanet
- Historique des Jacobsen à Noirmoutier (Dépôt Jacobsen - Archives départementales de la Vendée)
- Notice no PA85000053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00110186, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- www.labanquedublason2.com
- (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)