Parc de la Cabosse
La Cabosse est un parc d'attractions s'annonçant comme le premier parc d'attractions et de loisirs de la Basse-Normandie, ouvert un dimanche de mai 1970, sur la commune de Jurques.
En 1977, il s'est transformé en Parc zoologique de Jurques.
Histoire
[modifier | modifier le code]Jouissant d'un panorama exceptionnel sur le bocage normand sur les hauteurs de la commune de Jurques, les 5 hectares du parc de verdure parmi les bruyères furent le refuge des noces campagnardes de 1970 à 1975.
La Cabosse fut d'abord une aventure familiale. L'idée ayant germée dans l'esprit d'un décorateur caennais, Roger Lebel, qui revenant d'un voyage en Belgique partagea son enthousiasme à ses beaux-frères, Raymond Lebel, René Ozenne et leurs épouses. Après de nombreux efforts financiers et humains, ils devinrent ainsi les fondateurs du premier parc du genre de la région bas-normande. Le parc ouvre le et accueille chaque dimanche de 1 200 à 1 500 visiteurs[1].
Cette entreprise extraordinaire marqua probablement la famille des promoteurs dont certains de leurs enfants à leur tour gardèrent cet esprit d'entreprendre. L'un d'entre eux par exemple créa le parc d'attractions Festyland[2].
Le parc est vendu et le site accueille le parc zoologique de Jurques en 1977.
Attractions
[modifier | modifier le code]Parmi les attractions les plus prisées de l'époque se trouvait un vrai carrousel aux dimensions impressionnantes pourvu de chevaux de bois datant de 1870[1] ainsi que d'un orgue de barbarie Limonaire. Ce manège aurait été celui entrevu dans les premiers plans du film Il est minuit, Docteur Schweitzer.[réf. nécessaire] En dehors de ce carrousel situé à l'entrée du parc en face du "château", appellation locale de la belle bâtisse du XIXe siècle, on pouvait trouver :
- un autorail
- une piste pour bicyclettes humoristiques aux roues excentrées
- une piste de mini kartings électriques pour enfants
- des tonneaux, toboggans, balançoires et tourniquets en bois
- un manège de poneys
- une piste de "surf' racing" ; kartings pour adultes
- une salle de bar
- une piste de danse dans une grange aménagée avec un juke-box
- un snack crêperie friterie
- deux pistes de bowling
- un stand de tir à l'arc
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ouest-France du 29 août 1970, « À la Cabosse, paradis des enfants… les chevaux de bois sont centenaires ».
- Archives Le Bocage Libre