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Partis politiques au Maroc

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Les partis politiques marocains existent dans le contexte d'une monarchie constitutionnelle, la forme de gouvernement du Maroc. Depuis les années 1933, le Royaume du Maroc commence à voir apparaître ses premières structures politiques qui prendront de plus en plus de place au sein de la monarchie absolue et par la suite au sein de la monarchie constitutionnelle, en raison de la volonté d'indépendance du Protectorat français d'une part mais aussi de la reconnaissance de l'existence du multipartisme dans la vie politique marocaine d’une autre.

Lors de son indépendance en 1956, le Maroc voit un système électoral placé sous le signe du multipartisme apparaître, entraînant au fil des années la naissance de plusieurs partis politiques de droite, de gauche et religieux.

Sur un plan légal

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Dans la Constitution marocaine de 2011, il est précisé, dans son article 7[1], que :

« Les partis politiques œuvrent à l'encadrement et à la formation politique des citoyennes et citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques. Ils concourent à l'expression de la volonté des électeurs et participent à l'exercice du pouvoir, sur la base du pluralisme et de l'alternance par les moyens démocratiques, dans le cadre des institutions constitutionnelles.

Leur constitution et l'exercice de leurs activités sont libres, dans le respect de la Constitution et de la loi. Il ne peut y avoir de parti unique.

Les partis politiques ne peuvent être fondés sur une base religieuse, linguistique, ethnique ou régionale, ou, d'une manière générale, sur toute base discriminatoire ou contraire aux Droits de l'homme.

Ils ne peuvent avoir pour but de porter atteinte à la religion musulmane, au régime monarchique, aux principes constitutionnels, aux fondements démocratiques ou à l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Royaume.

L'organisation et le fonctionnement des partis politiques doivent être conformes aux principes démocratiques.

Une loi organique détermine, dans le cadre des principes énoncés au présent article, les règles relatives notamment à la constitution et aux activités des partis politiques, aux critères d'octroi du soutien financier de l'État, ainsi qu'aux modalités de contrôle de leur financement. »

Selon l'article premier de la loi no 36-04 de 2006, relative aux partis politiques[2] :

« Le parti politique est une organisation permanente et à but non lucratif, dotée de la personnalité morale, instituée en vertu d'une convention entre des personnes physiques, jouissant de leurs droits civils et politiques et partageant les mêmes principes, en vue de participer, par des voies démocratiques, à la gestion des affaires publiques. »

La naissance des premières structures politiques marocaines

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À partir des années 1912 fut installée au Maroc un protectorat français mis en place par le traité franco-marocain de Fès conclu le entre la troisième république française et le sultan Moulay Abd El Hafid qui durera jusqu'au . Durant cette période, le Maroc connaît de nombreux affrontements militaires contre le protectorat français tel que la bataille du Rif de 1921 à 1926, le soulèvement de Mouha Ou Hammou Zayani de 1932 à 1934 ou encore la révolte de Sidi Mohamed Maa Al Inin de 1932 à 1934[3].

C'est dans ce contexte d'affrontement que la première structure officielle voit le jour au Maroc en 1934, symbolisée par la Comité d'action marocaine qui est une organisation politique fondée par des jeunes intellectuels et dirigeants du mouvement national marocain.

Toujours la même année, c'est la naissance du Parti National de la Réforme. À Fès en 1937 sous la présidence de Allal El Fassi, un autre Parti national de la Réforme voit le jour dans cet esprit d'indépendance.

Durant cette période plusieurs autres partis sont créés comme le Parti Communiste Marocain (PCM) en 1943 qui sera interdit en 1952 qui reviendra en 1969 sous le nom du parti de la libération et socialisme (PLS) et qui sera légalisé en 1974 sous le nom de du Parti du Progrès et Socialisme (PPS).

Par la suite Allal El Fassi et Ahmed Balafrej créent le Parti National pour l'Isqtiqlal, connu sous le nom de Parti National qui sera interdit par la suite et dont les revendications portaient sur le caractère provisoire du statut de protectorat.

En 1944 c'est la création du parti de l'Istiqlal et plus tard en 1946 c'est la création du parti Démocratique et de l'Indépendance (PDI) pour contrer le Dahir berbère et présenter des revendications de réformes politiques et sociales aux autorités françaises du protectorat.

La reconnaissance du multipartisme au Maroc

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Après l'indépendance du Maroc le , trois premier gouvernements virent le jour et furent successivement présidés par MBarek BekkaÏ et par certains des leaders politiques émanant du parti de l'Istiqlal.

Le pouvoir central promulgue un nouveau Dahir concernant les libertés publiques qui vient interdire le Parti unique.

Plusieurs mouvements de contestation commençaient à émerger concernant les fondements constitutionnels ou encore la façon de gérer le pays ce qui entraînera la naissance d'un parti politique nommé l'union nationale des forces populaires (UNFP) en avec de grandes figures politiques et signataires du traité d'indépendance tel Mehdi Ben Barka, Abderrahman Youssoufi, Abellah Ibrahim, Abederrahim Bouabid et bien d'autres.

De 1956 à 1999, pas moins de douze partis verront le jour notamment en 1958 avec le Mouvement Populaire (MP) un parti politique de droite d'idéologie berbériste par Mahjoubi Aherdane[4].

Durant cette période le Maroc connaît une bataille acharnée entre le pouvoir central et l'UNFP qui se soldera par la victoire en 1959 de Abdallah Ibrahim qui était secrétaire général du parti de l'UNFP et qui aboutira à la formation du quatrième gouvernement qui ne durera que sept mois puisque le Maroc passera à un gouvernement royal.

Les premières crises politiques après l'indépendance

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Le Maroc connaît une crise politique après l'exil de plusieurs leaders politiques appartenant à l'UNFP et c'est dans ce contexte que plusieurs exilés vont former quelques partis politiques illégaux dont celui Ila Al Amame[5].

En parallèle malgré cette crise, en 1963 le parti Démocratique de l'indépendance et de la Choura (FDIC) est créé mais aussi le Mouvement Populaire Démocratique et Constitutionnel (MPDC) en 1965 qui deviendra plus tard Parti de la Justice et du Développement (PJD). En 1967 c'est aussi la création du parti de la justice et du développement (PJD) par Abdelkrim el Khatib[6].

Cette crise politique pousse a l'instauration d'un état d’exception conformément à l'article 35 de la Constitution marocaine qui durera jusqu'à 1970 date a laquelle une nouvelle Constitution est élaborée donnant plus de pouvoir à l'exécutif au détriment du législatif et judiciaire.

C'est dans ce contexte que l'UNFP et le parti de l'Istiqlal s'unissent en formant une coalition contre cette révision constitutionnelle.

Cette union se soldera par la victoire du parti de l'Istiqlal face à l'UNFP aux élections et qui entraînera le départ de quelques leaders politiques socialistes modérés tels qu'Abderahim Bouaabid, El Youssfi, Abdelwahed Radi, Mohammed El Yazghi et Fathallah Oulaalou ,de l’UNFP pour former le parti politique de l’union socialiste des forces populaires (l'USFP) en 1975.

Durant cette crise, c'est aussi l'apparition de plusieurs mouvements illégaux pour certains fondés sur l'idéologie islamiste tels la Chabiba Islamia dirigée par Abdelkarim Mouti ou encore par la suite comme le Tawhid ou la Fadila. Quant aux islamistes modérés ils ont pu rejoindre un parti politique reconnu qui est le parti de la justice et développement (PJD). Cependant les partis islamistes marocains ne trouvent pas leur place ni leur légitimité car le roi est considéré comme amir al moumine c'est-à-dire le commandeur des croyants. Comme l'explique Bruno Étienne, les islamistes marocains se retrouvent « très gênés dans leur action puisqu'ils se heurtent au commandeur des croyants qui occupe déjà le terrain de l’islam[7]».

La marche verte aura un impact important dans la vie politique marocaine et entraînera la création en 1974 du Parti de l'Action (PA) et quelques plus tard en 1977 c'est la création du Rassemblement National des Indépendants (RNI) créé par Ahmed Osman puis en 1979 c'est l’apparition du Parti National Démocrate (PND) mais aussi de l'Union Constitutionnelle (UC) par Maati Bouabid qui est un mouvement de droite en 1983 et en 1984 du Parti de Centre Social (P[4]CS).

Quelques années plus tard c'est la création du Parti National-Démocrate par Mohamed Arsalane el-Jadidi.

Dans les années 1990 c'est la création du parti de l'Avant Garde Démocratique et Social (PADS) en même temps que le Mouvement National Populaire (MNP), le Mouvement Démocrate et Social (MDS), le Parti Socialiste Démocratique (PSD) en 1996 et enfin le Parti du Front des Forces Démocratiques (FFD) en 1997.

Les partis politiques des années 2000

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Dans les années 2000 quatre nouveaux partis virent le jour dont l'Union Démocratique (UD), le Parti des Forces Citoyennes (PFC), le Congrès National Ittihadi (CNI) et le Parti de la Réforme et du Développement (PRD).

En parallèle la montée de l'islamisme radical à l'international donne naissance au mouvement islamiste non reconnu Al Adl Walihsan par le Cheik Abdessalam Yassine.

Six autres partis voient le jour dans les années 2002 à savoir le parti de l'Alliance des Libertés (ADL), Initiatives Citoyennes pour le Développement (ICD), le Parti du Renouveau et de l’Équité (PRE), le Parti Al Ahd, le Parti de l'Environnement et du Développement (PED), le Parti Marocain Libéral (PML).

En 2002 toujours une fusion entre l'organisation de l'action démocratique et populaire (OADP), le mouvement des démocrates (MDI) et le mouvement pour la démocratie (MPD) donnent naissance au parti de la gauche socialiste unifiée (PGSU)[8].

En 2007 c'est la création de la fédération de la gauche démocratique (FGD) qui est une alliance de plusieurs partis politiques marocains dont le parti socialiste unifié, le parti de l'avant garde démocratique et socialiste, le congrès national Ittihadi et le mouvement clarté ambition courage.

Dans les années 2005, la mouvance populaire s'est réunifiée sous un seul parti politique : celui de l'alliance populaire. En 2008 Fouad Ali El Himmma fonde le parti Authenticité et Modernité (PAM).

Liste des partis politiques

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Ci-après les partis politiques marocains, autorisés ou interdits, existant actuellement ou ayant existé dans l'histoire du Maroc.

Partis majeurs représentés au Parlement

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8 partis politiques majeurs dominent la scène politique[9],[10],[11].

Parti politique Sigle Nom local Positionnement Idéologie Symbole Date de création Secrétaire général Notes
  Parti de l'Istiqlal PI حزب الاستقلال Centre-droit Royalisme

Nationalisme

Balance 1943 Nizar Baraka Parti conservateur, symbole du mouvement national marocain de la première moitié du xxe siècle.
  Mouvement populaire MP الحركة الشعبية Droite Amazighisme

Ruralisme

Épi 1957 Mohammed Ouzzine Parti créé par le caïd berbère Mahjoubi Aherdane avec l'aide du docteur Abdelkrim El Khatib.
  Parti du progrès et du socialisme PPS حزب التقدم و الاشتراكية Gauche Progressisme

Socialisme

Livre 1974 Mohamed Nabil Benabdallah Créé par Ali Yata sous les cendres du Parti communiste marocain interdit à deux reprises pendant les années 1950.
  Union socialiste des forces populaires USFP الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية Gauche Socialisme Rose 1975 Driss Lachgar Parti de la rose socialiste, né d'une scission avec l'UNFP.
  Rassemblement national des indépendants RNI حزب التجمع الوطني للأحرار Centre-droit Libéralisme Colombe 1978 Aziz Akhannouch Parti libéral créé par Ahmed Osman, juste après les élections législatives de 1977.
  Union constitutionnelle UC الاتحاد الدستوي Centre Libéralisme Cheval 1983 Mohamed Joudar Parti créé par Mohamed Maâti Bouabid en 1983, Premier ministre du gouvernement sortant de l'époque.
  Parti de la justice et du développement PJD حزب العدالة و التنمية Droite Islamisme Conservatisme Lampe 1998 Abdelilah Benkirane Parti islamiste créé par le docteur Abdelkrim El Khatib.
  Parti authenticité et modernité PAM حزب الأصالة و المعاصرة Centre-Gauche Réformisme

Monarchisme

Tracteur 2008 Fatima Ezzahra El Mansouri Parti créé par le conseiller Fouad Ali El Himma, juste après les élections législatives de 2007, par la fusion de cinq partis politiques marocains.

Partis mineurs non représentés au Parlement

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Ci-dessous les partis politiques, non représentés au Parlement, et n'ayant aucune influence majeure sur le paysage politique du pays.

Nationalisme

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  Parti politique Sigle Nom local Date de création Secrétaire général Notes
  Parti démocratique de l'indépendance PDI حزب الشورى و الاستقلال 1946 Ahmed Belghazi Créé en 1946, ce parti a succédé à Al-Haraqua al-Quawmiya, mais est quasi absent de la scène politique d'aujourd'hui.
Parti politique Sigle Nom local Date de création Secrétaire général
  Parti de la renaissance et de la vertu PRV حزب النهضة و الفضيلة 2005 Mohamed Khalidi

Gauche socialiste

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  Parti politique Sigle Nom local Date de création Secrétaire général Notes
  Parti de l'action PA حزب العمل 1974 Mohammed Drissi parti créé par Abdellah Senhaji, il est peu présent sur la scène politique
  Parti du centre social PCS حزب الوسط الاجتماعي 1982 Lahcen Madih il a repris ses activités en 1999, peu présent dans la scène politique
  Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste PADS حزب الطليعة الديمقراطي الاشتراكي 1983 Ali Boutouala né d'une scission avec l'USFP en 1983, le parti participe aux élections depuis 2007, dans le cadre de l'Alliance de la gauche démocratique
  Congrès national Ittihadi CNI المؤتمر الوطني الاتحادي 2001 Abdessalam Laâziz né d'une scission avec l'Union socialiste des forces populaires.
  Parti socialiste unifié PSU الحزب الإشتراكي الموحد 2005 Jamal El Asri Parti politique créé par la fusion de quatre groupuscules autour de l'Organisation de l'action démocratique populaire (OADP).
  Parti de la société démocratique PSD حزب المجتمع الديموقراطي 2007 Zhour Chekkafi

Extrême gauche

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Parti politique Sigle Nom local Tendance politique Date de création Secrétaire général Notes
  Parti de la Voie démocratique travailliste PVDT حزب النهج الديموقراطي Marxisme-Léninisme 2005 Jamal Braja Parti d'extrême gauche, constitué en 1995. Il se proclame comme la continuation du Mouvement marxiste-léniniste marocain " MMLM " et notamment de sa principale composante, l'organisation ,militant illégalement, « En avant », qui militait clandestinement.

Libéralisme

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  Parti politique Sigle Nom local Date de création Secrétaire général Notes
  Forces citoyennes FC القوات المواطنة 2001 Abderrahim Lahjouji parti créé par Abderrahim Lahjouji, ancien patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc.
  Parti de la réforme et du développement PRD حزب الاصلاح و التنمية 2001 Abderrahmane El Cohen né d'une scission avec le Rassemblement national des indépendants.
  Parti marocain libéral PML الحزب المغربي الليبرالي 2002 Mohammed Ziane né d'une scission avec l'Union constitutionnelle.
  Parti du renouveau et de l'équité PRE حزب التجديد والانصاف 2002 Chakir Achehbar En juin 2011, lors de son 2e congrès ordinaire, les militants ont voté à l'unanimité le changement du nom du parti en « Parti du peuple ». Cette décision sera vite abandonnée à la suite de la saisine du Tribunal administratif de Rabat par le ministère de l'Intérieur pour non-respect de la loi 36-04 relative aux partis politiques.
  Parti de la renaissance PR حزب النهضة 2003 Chakib Benssouda
  Union marocaine pour la démocratie UMD الاتحاد المغربي للديمقراطية 2006 Jamal Mandri Parti politique créé par Abdellah Azmani d'une scission de l'Union constitutionnelle.
  Parti Al Ahd Addimocrati PAD العهد الديمقراطي 2009 Abdelmounaim El Fattahi
  Parti des Néo-Démocrates PND حزب الديموقراطيون الجدد 2014 Mohamed Darif Premier parti crée après la constitution du 1er juillet 2011
Parti politique Sigle Nom local Date de création Secrétaire général Notes
  Parti de l'environnement et du développement durable PEDD حزب البيئة و التنمية المستدامة 2009 Kamal Htirane
  Parti de la gauche verte PGV حزب اليسار الأخضر 2010 Mohamed Fares

Partis dissous, disparus, fusionnés, renommés ou non reconnus

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  Parti politique Sigle Nom local Tendance politique Période Statut Notes
  Parti communiste marocain PCM الحزب الشيوعي المغربي Communiste 1943-1959 Dissous Créé en 1943, interdit en 1952 (sous le protectorat français au Maroc), puis après l'indépendance en 1959. Le parti du progrès et du socialisme est son héritier
  Union nationale des forces populaires UNFP الاتحاد الوطني للقوات الشعبية Socialisme 1959-1974 Disparu Né d'une scission avec l'Istiqlal, il donna naissance après à l'USFP. Il a boycotté toutes les élections depuis 1972 .
  Front pour la défense des institutions constitutionnelles FDIC جبهة الدفاع عن المؤسسات الدستورية 1963-1970 Disparu Parti créé par Ahmed Reda Guedira, ami intime du roi Hassan II, afin de contrer l'hégémonie du Parti de l'Istiqlal
  Mouvement populaire démocratique et constitutionnel MPCD الحركة الشعبية الدستورية الديمقراطية 1967-1998 Renommé Renommé en Parti de la justice et du développement à la suite de l'arrivée d'Abdel-Ilah Benkiran et son Mouvement de l'unicité et de la réforme (MUR) au parti
  Parti démocrate national الحزب الوطني الديمقراطي 1982-2008 Fusionné Fusionné avec 4 autres partis politiques pour créer en 2008 le Parti authenticité et modernité
  Organisation de l'action démocratique populaire OADP منظمة العمل الديمقراطي الشعبي 1983-2005 Fusionné L'organisation a fusionné avec d'autres mouvements pour créer le Parti socialiste unifié (Maroc) en 2005
  Mouvement national populaire MNP الحركة الوطنية الشعبية 1991-2006 Fusionné Il a fusionné avec le Mouvement populaire en 2006
  Parti national des verts pour le développement PVD حزب الخضر للتنمية Écologisme 1992 Non reconnu Parti créé par Fatima Alaoui
  Parti socialiste démocratique PSD حزب الاشتراكي الديمقراطي 1996-2007 Fusionné Il a fusionné avec l'Union socialiste des forces populaires en 2007
  Union démocratique UD الاتحاد الديمقراطي 2001-2006 Fusionné Il a fusionné avec le Mouvement populaire en 2006
  Parti al-Badil al-Hadari PBH حزب البديل الحضري 2002-2008 Dissous Voir Affaire Belliraj
  Parti de l'environnement et du développement PED حزب البيئة و التنمية 2002-2008 Fusionné Fusionné avec 4 autres partis politiques pour créer en 2008 le Parti authenticité et modernité
  Initiative citoyenne pour le développement PICD حزب مبادرة المواطنة و التنمية 2002-2008 Fusionné Fusionné avec 4 autres partis politiques pour créer en 2008 le Parti authenticité et modernité
  Parti Al Ahd AHD حزب العهد 2002-2008 Fusionné Fusionné avec 4 autres partis politiques pour créer en 2008 le Parti authenticité et modernité
  Alliance des libertés ADL رابطة الحريات 2002-2008 Fusionné Fusionné avec 4 autres partis politiques pour créer en 2008 le Parti authenticité et modernité
  Parti al-Oumma حزب الأمة 2004 Non reconnu Voir Affaire Belliraj, accusé par les autorités de sympathie avec le régime iranien[12]
  Parti démocratique amazigh marocain PDA الحزب الديمقراطي الأمازيغي المغربي 2005-2008 Non reconnu Jugé pour non-conformité à la loi no 36-04 relative aux partis politiques, qui interdit, dans son article 4, la fondation des partis sur une base linguistique, ethnique ou régionale[13],[14].
  Parti travailliste PT الحزب العمالي socialisme 2005-2013 Fusionné Né d'une scission de l'Union socialiste des forces populaires. Il a fusionné avec le même parti en 2013
  Parti socialiste PS الحزب الاشتراكي socialisme 2006-2013 Fusionné Né d'une scission du Congrès national Ittihadi. Il a fusionné avec l'Union socialiste des forces populaires en 2013
  Parti démocrate national PDN الحزب الديمقراطي الوطني libéralisme 2009 Imprécis Parti créé par Abdellah el-Kadiri
  Parti pirate marocain PPM حزب القراصنة المغربي 2011 Non reconnu Créé en 2011, il s'agit d'un groupe d'une dizaine de jeunes déjà impliqués dans d'autres activités associatives et professionnelles. Il est l'une des premières extensions du mouvement du Parti pirate sur le continent africain après le Parti pirate tunisien. Il est membre du Parti pirate international.

Coalitions politiques

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L'histoire politique du Maroc moderne a connu la naissance de plusieurs coalitions politiques. La Koutla, fondée dans les années 1970 par le parti de l'Istiqlal, l'USFP et le PPS, en est la plus importante. Une deuxième coalition (Wifaq) naîtra à la veille des législatives de 1993 autour de trois partis de courant libéral, le Rassemblement national des indépendants, le Mouvement populaire et l'Union constitutionnelle.

Une nouvelle coalition verra le jour en 2011, appelée Alliance pour la démocratie, à la veille des élections législatives de novembre 2011. Elle est formée par huit partis politiques autour du Parti authenticité et modernité, cette coalition sera rapidement dispersée à la suite de sa défaite lors des législatives de 2011 remportées par le parti islamiste PJD.

Notes et références

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  1. « Constitution du 1er juillet 2011 : Titre premier. Dispositions générales », sur Mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
  2. [PDF] Dahir no 1-06-18 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant promulgation de la loi no 36-04 relative aux partis politiques, p. 334 ; lire à son propos Bendourou 2005-2006
  3. Robert Rézette, Les partis politiques marocains
  4. a et b Cubertafond Bernard, Le système politique marocain
  5. Monjib Maâti, La monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir Hassan II face à l'opposition nationale de l'indépendance à l'état d'exception
  6. Inan Abbasi, Les partis politiques au Maroc
  7. Bruno Etienne, l'islamisme radical
  8. Inan Abbassi, Les partis politiques au Maroc
  9. Jean-Claude Santucci, « Le multipartisme marocain entre les contraintes d’un « pluralisme contrôlé » et les dilemmes d’un « pluripartisme autoritaire » », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, nos 111-112,‎ , p. 63–118 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.2864, lire en ligne, consulté le )
  10. École de politique appliquée Faculté des lettres et sciences humaines Université de Sherbrooke, Québec, Canada, « Maroc, dirigeants politiques Maroc | Ligne du temps (dirigeants) [1956 juin - 2021 mars] », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
  11. Chargé de diffusion scientifique, « Appel à articles : Dossier « Les partis politiques au Maroc », Revue marocaine de sciences politiques et sociales — LIMITE : 30/07/2014 », sur IISMM (consulté le ).
  12. Le retour du parti Al Oumma, Le Soir Échos, 23/03/2012
  13. Les berbères veulent s'inscrire dans l'ouverture du paysage politique national, yabiladi.com, 10/06/2005
  14. Dissolution du Parti démocratique amazigh marocain : la communauté berbère condamne, afrik.com, 22/04/2008

Articles connexes

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Bibliographie

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