Pascaline Bongo
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Ali Bongo (frère consanguin) |
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Pascaline Mferri Bongo Ondimba, née le à Franceville, est une femme politique gabonaise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance, formation et débuts
[modifier | modifier le code]Fille aînée du président Omar Bongo[1] et de Louise Mouyabi Moukala, elle effectue une partie de ses études en France, à l'École nationale d'administration ; elle est la première femme gabonaise à en être diplômée[2]. Elle est la demi-sœur d'Ali Bongo, président du Gabon entre 2009 et 2023[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]Haute-fonctionnaire et ministre (1987-2016)
[modifier | modifier le code]En 1987, elle intègre l'administration gabonaise. Inspectrice des finances de profession, elle effectue des stages à la Chase Manhattan Bank et au Fonds monétaire international. Elle devient ensuite vice-présidente d'Elf Gabon[2].
Pascaline Bongo exerce les fonctions de ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1994 sous la présidence de son père. Elle a également été directrice de cabinet d'Ali Bongo[2].
Elle est mariée à Paul Toungui, ancien ministre d'État chargé des Affaires étrangères[4].
En mai 2013, elle fait partie des « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique » selon le magazine Jeune Afrique[5].
En février 2015, elle est mise en cause par la justice française pour des factures impayées s'élevant à 453 300 euros[6].
Discrète depuis 2016, elle devient Haute représentante du chef de l'État en , mais sans retrouver son influence politique d'autrefois. Le de la même année, Ali Bongo annonce lors du conseil des ministres qu'il est mis fin à ses fonctions[2].
Procédures judiciaires en France (2022-2024)
[modifier | modifier le code]Elle est mise en examen en France à l'été 2022 dans l'affaire des biens mal acquis d'Omar Bongo. D'autres membres de la famille Bongo sont aussi mis en examen. Il lui est reproché d'avoir bénéficié des biens mal acquis, principalement des biens immobiliers, acquis en France de manière frauduleuse par son père, le président Omar Bongo[7].
En octobre 2023, le parquet de Paris annonce que Pascaline Bongo sera jugée début 2024 avec la société Egis Route, filiale du groupe français de construction Egis, et cinq autres personnes pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics au Gabon en 2010 et 2011[8].
Le 17 janvier 2024, la Cour d'appel de Paris confirme la mise en examen de Pascaline Bongo dans l'affaire des « biens mal acquis »[9]. Le 29 janvier 2024, elle comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour répondre des faits de « corruption passive d'agent public étranger »[10].
Le 1er février 2024, les procureurs requièrent trois ans de prison, dont un an ferme et 150 000 euros d’amende contre Pascaline Bongo[11]. Le 22 avril 2024, le tribunal correctionnel de Paris, la relaxe[12],[13]. Le Parquet national financier fait appel de cette décision[14].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Elle a eu une relation avec Bob Marley[15].
Elle est l'ancienne compagne de l'homme politique Jean Ping, avec qui elle a deux enfants[16].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le mystère Pascaline – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Gabon : Pascaline Bongo Ondimba perd son statut de Haute représentante du président – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- « Les amours de Bob et Pascaline », sur Afrique magazine (consulté le )
- Jean-Dominique Geslin, « La méthode Bongo », Jeune Afrique, 5 janvier 2003.
- « Les 25 femmes les plus influentes du business en Afrique » (consulté le )
- Nicolas Beunaiche, « Les impayés de Pascaline Bongo mettent une entreprise française sur la paille », 20minutes.fr, 19 février 2015.
- « Gabon – Biens mal acquis : plusieurs enfants d’Omar Bongo Ondimba mis en examen en France », Jeune Afrique,
- « GABON Soupçons de corruption au Gabon : Pascaline Bongo et l’entreprise Egis Route jugées à Paris début 2024 », LeMonde Afrique,
- « Afrique «Biens mal acquis» gabonais: la justice française confirme la mise en examen de Pascaline Bongo », RFI,
- « Pascaline Bongo, la sœur du président gabonais déchu, comparaît pour corruption devant la justice française », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « France-Gabon : un an de prison ferme requis contre Pascaline Bongo dans une affaire de corruption », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Afrique Gabon: Pascaline Bongo relaxée lors de son procès à Paris pour soupçons de corruption », rfi.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Soupçons de corruption au Gabon : Pascaline Bongo relaxée à Paris », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « France-Gabon : le parquet fait appel de la relaxe de Pascaline Bongo », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « [PEOPLE] PASCALINE BONGO, SŒUR D'ALI BONGO, SORTAIT AVEC BOB MARLEY ! », sur NN, (consulté le )
- Gabon : les électeurs votent pour une présidentielle sous haute tension, Le Figaro, 27 août 2016.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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