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Penol

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Penol
Penol
La place de l'église au début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Bernard Veyret
2020-2026
Code postal 38260
Code commune 38300
Démographie
Population
municipale
369 hab. (2021 en évolution de +8,53 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 28″ nord, 5° 11′ 30″ est
Altitude Min. 281 m
Max. 455 m
Superficie 12,16 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Faramans
(banlieue)
Aire d'attraction La Côte-Saint-André
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Penol
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Penol
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Penol

Penol est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Penolois[1].

Géographie

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Situation et description

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Situé entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, le village de Penol se trouve plus précisément à l'ouest de La Côte-Saint-André dans la plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné, en Isère.

Il s'agit d'une petite commune à vocation essentiellement rurale située au carrefour des routes reliant La Côte-Saint-André, Beaurepaire et Vienne. Elle est plus précisément positionnée à l’extrême est de la plaine de Bièvre qu'elle domine légèrement.

Communes limitrophes

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1. Hors exclave :

Communes limitrophes de Penol
Faramans Bossieu Ornacieux-Balbins
(anciennement Ornacieux)
Penol Ornacieux-Balbins
(anciennement Balbins)
Pajay Marcilloles Sardieu

2. Exclave :
Situation assez exceptionnelle dans le département de l'Isère, le territoire de la commune possède une petite exclave (improprement dénommée « enclave ») au sud-ouest, correspondant au hameau du Contant, entourée par les territoires de Beaufort, Thodure et Pajay et située à plus de quatre kilomètres du bourg central[2] .

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

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Voies de communication

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Le territoire communal est traversé par les routes départementales 73 et 157 (RD73 et RD157).

Au , Penol est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Faramans[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, Lieux-dits et écarts

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Le hameau du Trièves et le hameau du Contant, situé dans une exclave à quatre kilomètres du bourg sont les principaux hameaux de la commune.

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune de Penol est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Préhistoire et Antiquité

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Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.

Un prieuré bénédictin y est attesté au XIe siècle.

Époque contemporaine

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La commune se situait, jusqu'en 1929, dans le canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs. C'est la loi no 1707 du qui l'a rattachée au canton de La Côte-Saint-André[17].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2015 Jean-Pierre Barbier UMP-LR Cadre
Conseiller général du Canton de La Côte-Saint-André (2008-2015)
Député (2012-2017)
Conseiller départemental du Canton de Bièvre
Président du Conseil départemental depuis 2015
2015 En cours Bernard Veyret SE Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 369 habitants[Note 4], en évolution de +8,53 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
312327318367481540556604604
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
570566518511520513508511448
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
461458437402409404402387388
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
383231242247278288309303315
2014 2019 2021 - - - - - -
336362369------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique et l'église de Pensol (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de la Côte[22].

Ressources et Production

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Bois de coupe (forêts),
Pâturages (bovins, ovins),
Polyculture,
Élevage (porcins, volailles)

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Cet édifice religieux possède des colonnes à chapiteaux très richement décorés. Son portail datant du XIe siècle se présente en saillie. Il se compose de deux colonnes cylindriques avec chapiteaux à feuilles d'acanthe et volutes accompagnées de masques grimaçants supportant une arcade en plein cintre[24].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Faramans, il y a deux villes-centres (Faramans et Ornacieux-Balbins) et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 22/07/2008.
  2. Site guichetdusavoir.org, question sur l'enclave de Penol, consulté le 2 juillet 2020
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Penol et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Faramans », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Penol ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  16. [1]
  17. Loi distrayant les communes de Pénol et de Sardieur (département de l'Isère) du canton de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs (arrondissement de Grenoble) pour les rattacher au canton de la Côte-Saint-André (arrondissement de Vienne) sur Gallica, dans le Bulletin des lois de la république française - Année 1929, p.35.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 18 mai 2024
  23. « Eglise », notice no PA00117236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Site lieuxsacres.canalblog.com, page "L'église Saint Loup de Penol", consulté le 9 avril 2020

Articles connexes

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Liens externes

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