Aller au contenu

Pokémon Snap

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pokémon Snap
Le logo Pokémon, jaune et bleu, et le mot Snap, rouge, inscrits sur une forme jaune rappelant un flash d'appareil photo.
Logo de Pokémon Snap

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Yoichi Yamamoto, Koji Inokuchi, Akira Takeshima
Compositeur
Ikuko Mimori
Producteur

Date de sortie
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue

Ventes
3,63 millions d'exemplaires
Évaluation
ELSPA : 3-10
ESRB : E ?[1]
OFLC (AU) : G ?
Site web

Pokémon

Pokémon Snap (ポケモンスナップ, Pokemon Sunappu?) est un jeu vidéo de la série Pokémon développé par HAL Laboratory et édité par Nintendo sur Nintendo 64. Il est sorti en au Japon, en en Amérique du Nord puis en dans la région PAL. C'est un spin-off de la franchise Pokémon et l'un des premiers jeux de la saga à paraître sur console de salon.

Il propose au joueur de contrôler Todd Snap, appelé par le professeur Chen pour photographier des Pokémon au cours d'un safari-photo sur l'île Pokémon. Installé dans un véhicule au parcours prédéfini, le Zero-Un, Todd dispose de plusieurs accessoires pour photographier au mieux les Pokémon vivant sur cette île et compléter le rapport du professeur Chen.

Dans un premier temps conçu pour le Nintendo 64DD, Pokémon Snap finira son développement et sortira sur Nintendo 64. Le jeu est mis à disposition sur la console virtuelle de la Wii en 2007, puis sur celle de la Wii U en 2016 et sur le Nintendo Switch Online en 2022. Une suite du nom de New Pokémon Snap est annoncée en pour la Nintendo Switch et sort le .

Todd, un photographe de Pokémon, reçoit une lettre du professeur Chen, éminent scientifique du Bourg Palette spécialisé dans l'étude des Pokémon. Dans celle-ci, il lui demande de l'aider dans ses recherches sur l'Île Pokémon. Il cherche à étudier les Pokémon sauvages qui peuplent les différentes régions de l'île, et a besoin de Todd pour illustrer son rapport. À bord d'un buggy amphibie du nom de « Zero-Un », Todd doit explorer l'île et photographier la grande variété de Pokémon insulaires[m 1].

L'Île Pokémon est une île volcanique où Pokémon et humains ont cohabité. Lors des évènements de Pokémon Snap, plus personne n'y vit, et seul le professeur Chen y possède un laboratoire. Afin d'en préserver l'équilibre naturel, la capture de Pokémon y est formellement interdite, les dresseurs n'ayant pas droit de séjour. Les régions de l'île sont diverses et variées, allant des plages de sable fin aux forêts tropicales. Elle est traversée par des rapides et des rivières et possède de nombreuses cavernes et grottes, dont l'une renferme les ruines d'une centrale électrique abandonnée. Sur cette île vivent 63 espèces de Pokémon parmi les 151 espèces connues de la première génération[m 1],[2].

Système de jeu

[modifier | modifier le code]
Photographie montrant des personnes à bord d'un véhicule tout terrain en train de photographier des buffles d'Afrique au loin.
Le principe de Pokémon Snap se rapproche de celui d'un safari photo, où les espèces sont observées et photographiées dans leur environnement naturel.

Pokémon Snap est un jeu dans lequel le joueur photographie des Pokémon dans leur environnement naturel, comme dans un safari-photo. Le protagoniste, Todd, évolue dans son « Zero-Un », un véhicule tout-terrain qui suit un tracé prédéfini, à la manière d'un rail shooter. Lors d'une expédition, le joueur a jusqu'à 60 photographies pour immortaliser un maximum de Pokémon. Il sélectionne ensuite ses meilleures photos de chaque Pokémon pour les présenter au professeur Chen, qui les évalue et les ajoute à son rapport[m 2]. Plusieurs critères influent sur la note de la photo : la taille du Pokémon, sa pose et s'il est bien centré dans le cadre. Des points supplémentaires peuvent être attribués si le Pokémon prend une pose spéciale, tel que Pikachu sur une planche de surf, ou si plusieurs créatures de la même espèce se trouvent sur la photo[m 3]. Les joueurs peuvent également enregistrer leurs clichés préférés dans un album qu'ils peuvent consulter à tout moment[m 4].

Todd ne possède qu'un appareil photo au début du jeu, mais le professeur Chen lui confiera d'autres accessoires à mesure qu'il obtiendra de bonnes notes et photographiera un grand nombre de Pokémon différents. Le premier accessoire — de la nourriture pour Pokémon en forme de pomme — peut être lancé pour étourdir ou attirer les Pokémon. Les « Agass' Ball » peuvent assommer les Pokémon ou les faire sortir de leur cachette. La Poké Flûte a plusieurs effets, en fonction de l'air joué. Elle peut réveiller, énerver, faire éclore ou faire danser les Pokémon, permettant de les photographier dans des poses différentes. Finalement, Todd pourra équiper un Turbo sur le Zero-Un, pour traverser les niveaux plus rapidement et surprendre les Pokémon avant qu'ils ne se cachent[m 5].

Sept parcours sont accessibles depuis le menu, symbolisé par le laboratoire du professeur Chen : la Plage, le Tunnel, le Volcan, le Fleuve, la Caverne, la Vallée et le secret Prismo-Nuage. L'acquisition progressive des nouveaux objets permet au joueur de revisiter les niveaux qu'il a déjà terminés pour y trouver des Pokémon cachés et de nouveaux itinéraires pour améliorer son score[m 5]. Chaque niveau renferme également un « signe », un élément du décor évoquant la silhouette d'un Pokémon. Un rocher moussu ressemblera à un Kraboss, ou de la fumée prendra la forme d'un Smogo. Une fois ces six signes photographiés et présentés au professeur Chen, Todd aura accès au Prismo-Nuage, où il pourra rencontrer et essayer de photographier Mew[2].

Développement

[modifier | modifier le code]

Jack et le Haricot magique

[modifier | modifier le code]
Illustration d'un jeune homme grimpant sur les épaisses tiges d'une plante géante, et réduction d'une même illustration où une marâtre paraît éparpiller des haricots sous les yeux du jeune homme.
À l'origine, le jeu était basé sur le conte anglais Jack et le Haricot magique. (ici, une illustration de Walter Crane, 1985)

Pokémon Snap est développé par HAL Laboratory, avec l'aide de Pax Softnica, société ayant déjà travaillé avec Nintendo sur quelques titres exclusifs au marché japonais, comme Mother ou Shin Onigashima[3]. Le projet démarre sous le nom de Jack et le Haricot magique — d'après le conte anglais — et est destiné au 64DD, un périphérique de la Nintendo 64. Une équipe de développement du nom de « Jack and Beans[N 1] », sous la direction de Yoichi Yamamoto, y est dédiée ; elle est alors basée au deuxième étage du bâtiment de Nintendo Kanda dans le quartier de Sudachō (en) à Tokyo[6]. Jack et le Haricot magique est dévoilé pour la première fois en , un an avant la sortie de la Nintendo 64 au Japon, mais n'a plus jamais fait parler de lui ensuite. Aucune image ou vidéo n'a été diffusée, et peu de détails au sujet de l'apparence ou du fonctionnement du jeu sont connus[6]. Cependant, certains éléments de gameplay se seraient retrouvés dans EarthBound 64[6], dont le développement a débuté en mais a été annulé en [7]. Benimaru Itoh, concepteur graphique du jeu, a expliqué dans une interview que le jeu devait comporter des graines. Une fois plantées, ces graines pousseraient en temps réel, en utilisant l'horloge interne du 64DD[8].

En , Shigesato Itoi, créateur de la série Mother / Earthbound, a publié une série de cinq articles à propos de Jack et le Haricot magique sur son site, 1101.com. Ces articles comprennent des interviews avec différentes personnes impliquées dans le jeu, dont Satoru Iwata et Shigeru Miyamoto[9].

Conversion en jeu Pokémon

[modifier | modifier le code]

Le , Game Freak, filiale de Nintendo, sort Pocket Monsters Vert et Rouge (Pokémon Rouge et Bleu en occident). Ces jeux se révèlent être des sleeper hits et sont accompagnés la même année par un manga et un jeu de cartes à collectionner. Le , le dessin animé démarre, transformant la franchise en un phénomène national, puis mondial[10]. Lorsqu'il devient évident que le développement de Jack et le Haricot magique ne mène à rien, l'idée de faire du jeu un spin-off de Pokémon apparaît. Satoru Iwata, l'un des producteurs du jeu, l'explique dans une interview en  : « À l’origine, Pokémon Snap pour Nintendo 64 n’était pas un jeu Pokémon, mais plutôt un jeu normal où il fallait prendre des photos. Mais les éléments motivants pour le joueur n’étaient pas clairs. On s’est demandé ce que les joueurs auraient plaisir à prendre en photo, et par la suite, on a fait un changement quelque peu forcé pour que ce soient des Pokémon qu’il faille prendre en photo. » Masanobu Yamamoto, l'un des dessinateurs de personnages du projet, réagit d'abord négativement à ce changement, puisqu'il doit abandonner une grande partie du travail qu'il a consacré au projet. Il réalise finalement que le changement est pour le mieux : « À cette époque, le fait d’adopter l’univers des Pokémon a clarifié ce que l’on devait faire et la direction que l’on devait suivre. Et je me suis mis à aimer les Pokémon. J’avais l’impression que cela nous avait sauvés[11]. »

Abandon du 64DD

[modifier | modifier le code]
Socle en plastique gris foncé prévu pour accueillir une console de jeu.
Le 64DD, périphérique sur lequel Pokémon Snap devait sortir.

Une fois le projet transformé en jeu Pokémon, il poursuit son développement pour être compatible avec le 64DD, un accessoire de la Nintendo 64 compatible avec des disques magnétiques de grande capacité, et disposant d'une connexion Internet et d'une horloge interne. Le produit est dévoilé au public durant le Shoshinkai 1996[12], et est sorti trois ans plus tard — après de nombreux reports — le . Il n'est compatible qu'avec quelques jeux ; la majeure partie des projets 64DD, comme The Legend of Zelda: Ocarina of Time et Donkey Kong 64, ne sont sortis que sur Nintendo 64. En , le magazine Dengeki Nintendo 64 annonce que Pokémon Snap ne figurerait pas non plus sur le 64DD, à cause des faibles ventes de l'accessoire[3],[13]. Deux mois plus tard, le jeu est commercialisé au Japon[14].

Campagnes promotionnelles

[modifier | modifier le code]
Vidéo externe
Vidéo de démonstration d'une Pokémon Snap Station chez Blockbuster. (via YouTube)

Le jeu fait l'objet de plusieurs campagnes promotionnelles tout au long de l'été 1999. Nintendo et Lawson, chaîne japonaise de magasins de proximité, concluent un accord permettant à leurs clients d'apporter leur exemplaire de Pokémon Snap et d'y faire imprimer leurs photos prises dans le jeu[14],[15]. Un accord similaire est signé avec Blockbuster Video, chaîne américaine de location de films et de jeux vidéo, lui accordant l'exclusivité américaine de ce service, et avec la chaîne australienne Myer[16],[17]. Des bornes jaunes et bleues — aux couleurs de Pokémon — munies d'une manette de Nintendo 64 jaune, d'un écran de télévision, d'une petite imprimante et d'un lecteur de cartouche Nintendo 64 sont installées dans les magasins partenaires. En y insérant un exemplaire de Pokémon Snap, les clients peuvent sélectionner jusqu'à quatre photos prises dans le jeu, pour les imprimer sur une plaque de 16 autocollants. Une version de démonstration du jeu y est jouable, et ces bornes sont par la suite compatibles avec Pokémon Stadium[18]. Un concours du nom de « Take Your Best Shot » a été organisé, à l'issue duquel le joueur ayant réalisé la meilleure photo dans le jeu remportait un voyage en Australie[19],[20].

En partenariat avec LodgeNet (en), fournisseur de télécommunications dans les hôtels, Nintendo équipe plus de 86 000 hôtels de Nintendo 64 et Pokémon Snap pour les vacances de fin d'année 1999[21],[22]. Nintendo fait également la promotion de son jeu durant le Pokémon League Summer Training Tour, une série de tournois de combats de Pokémon[23]. Le protagoniste du jeu, Todd Snap, apparaît également une fois dans le dessin animé peu avant la sortie du jeu[24].

Les boîtes de jeu américaines et européennes sont différentes ; l'américaine est rouge et blanche, couleur de la Poké Ball, tandis que l'européen est sur fond bleu avec un déroulement de pellicule photographique[25].

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Consoles + (FR) 82 %[26]
EGM (US) 8,25/10[27]
Famitsu (JP) 33/40[28]
Joypad (FR) 6/10[29]
Nintendo Power (US) 8,7/10[30]
Presse numérique
Média Note
Gamekult (FR) 5/10[31]
GameSpot (US) 8/10[32]
IGN (US) 7,8/10[33]
Jeuxvideo.com (FR) 14/20[34]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 77 %[35]

Pokémon Snap reçoit des notes au-dessus de la moyenne de la part des médias de notation, il obtient 77 % sur Metacritic[35] et 75,48 % sur GameRankings[36]. Nombre de publications ont souligné le côté « unique » et « rafraîchissant » du jeu[32],[37]. Les critiques saluent la jouabilité et la prise en main immédiate et intuitive du jeu[38],[26], qui « propose une belle interprétation du rail shooter classique[39] ». Actu & Soluces considère que « la firme Nintendo est sans doute la référence en termes de maniabilité », et qu'elle le prouve à nouveau avec Pokémon Snap[40]. Pour AllGame, « les graphismes en 3D font de Pokémon Snap le plus beau jeu Pokémon à ce jour[41]. » Les animations des personnages ne sont pas en reste, ayant été qualifiées de « magnifiques » et « réalistes » par de nombreuses critiques[42],[34],[39],[43]. Le jeu a également été comparé à Pokémon Stadium en termes de visuel[44].

L'ambiance sonore de Pokémon Snap a suscité des critiques partagées, résumées ainsi par Peter Bartholow de GameSpot : « La bande son souffre du même problème que la plupart des jeux du système, mais les mélodies restent appropriées et accrocheuses. Ce qui augmente vraiment la qualité de l'ambiance sonore, ce sont les enregistrements de tous les cris des Pokémon, tirés directement de la série télévisée[32]. » Actu & Soluces et GamePro se rejoignent en précisant que l'ambiance sonore du jeu colle tout de même au « ton décontracté de Pokémon Snap[39] » et à « l'image de la série[40] ».

Les principaux points noirs remontés par les critiques sont la faible durée de vie du jeu et l'absence de nombreux Pokémon. La rédaction de Consoles Max indique que même si le jeu se finit assez vite, « la somme de secrets et d'astuces devrait tenir les fans en haleine[38] ». Même son de cloche chez Jeuxvideo.com, qui précise quand même que « la découverte de tous les Pokémon prolongera le plaisir de quelques heures[34] ». Plusieurs média regrettent le manque de près de 100 Pokémon, comme le N64 Magazine, ou IGN, qui indiquent que « les Poké-maniaques seront forcément déçus par la sélection de Pokémon du jeu[33],[43] ».

Pour Jeuxvideo.com, Pokémon Snap « relance la machine Pokémon » et donne « une âme à des créatures que l'on croyait nées uniquement pour se battre[34] ». Electronic Gaming Monthly est du même avis, indiquant que le jeu « transforme le monde bi-dimensionnel du jeu Game Boy en un lieu bien réel et vivant[27] ». Le jeu est décrit comme le « plus novateur de la série » à cette époque, et comme étant « tout aussi amusant que les jeux de la série principale »[38],[45].

Pokémon Snap a depuis été utilisé comme point de comparaison pour d'autres jeux vidéo qui incorporent des mécaniques de photographie. John Gaudiosi du Washington Post a décrit le jeu pour adultes Panty Raider comme « le croisement entre Victoria's Secret et Pokémon Snap »[46]. Game Infowire a décrit Beyond Good and Evil comme un « mélange curieux » de Ratchet and Clank, Jak II, Metroid Prime, et Pokémon Snap[47]. Kotaku s'est servi de cette comparaison à plusieurs reprises, pour Virtual Stakeout ou Dead Rising: Chop Till You Drop[48],[49]. Wired a décrit le concept des jeux Sea Life Safari et African Safari comme semblable à celui de Pokémon Snap[50],[51]. Le développeur Wade Tinney cite les jeux Pokémon Snap et Spore comme des inspirations pour son jeu Snapshot Adventures: Secret of Bird Island[52].

Le titre japonais de Pokémon Snap est inscrit en kanji rouges, un dessin de pellicule photographique avec inscrit Pocket Monsters Snap se situe en dessous.
Logo japonais de Pokémon Snap.

Selon VG Chartz, Pokémon Snap s'est vendu mondialement à 3,63 millions d'unités. La quasi-totalité, 2,23 millions, est vendue en Amérique du Nord. L'Europe et le Japon ont acheté le jeu respectivement à 0,68 et 0,66 million d'unités. Les 0,06 million restant sont achetés par le reste du monde[53]. Début , le jeu intègre la sélection Player's Choice de Nintendo, baissant le prix de vente du titre[54],[55].

Pokémon Snap atteint la quatrième place des ventes au Japon la semaine de sa sortie, du au [56], et la cinquième place durant la semaine du [57]. Lors de sa sortie américaine, le jeu se vend à plus de 151 000 exemplaires en trois jours[58]. Au , il est en tête du classement des jeux les plus loués[59]. Il se maintient dans le top 10 des meilleures ventes de jeu pour le mois de [60]. Pour la semaine du , il est le 10e jeu le plus vendu et reste le jeu le plus loué[61]. À la fin de l'an , Pokémon Snap est le sixième jeu le plus vendu aux États-Unis, s'étant vendu à plus de 1,5 million d'exemplaires. Pour IGN, ce succès est dû à sa « campagne promotionnelle pertinente », et au partenariat avec Blockbuster[62].

Postérité

[modifier | modifier le code]

Le jeu est réédité pour la console virtuelle de la Wii le au Japon, le aux États-Unis et le en Europe[63],[64]. Là où le jeu original permettait d'imprimer ses photos dans certaines chaînes de magasin aux États-Unis ou au Japon, cette version permet de sauvegarder ses clichés dans le bureau de la Wii et de les partager avec ses amis[65]. Il est également disponible depuis sur la console virtuelle de la Wii U[66],[67] et depuis 2022 sur la Nintendo Switch via un abonnement au Nintendo Switch Online avec le pack additionnel qui inclut, notamment, d'autres jeux de la Nintendo 64[68].

Interrogé en par le quotidien britannique Metro, Junichi Matsuda, producteur des jeux vidéo Pokémon, n'a pas rejeté l'idée d'une suite à Pokémon Snap, indiquant seulement qu'ils ne pourraient pas refaire le même jeu, et qu'ils auraient besoin de « trouver une mécanique pour le moins unique[69],[70] ». En , lors de l'évènement Pokémon Presents, Nintendo annonce New Pokémon Snap pour la Switch, qui reprend le principe de Pokémon Snap. Le suivant sort une bande-annonce dévoilant la date de sortie du jeu, prévue pour le [71].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ce nom se retrouve d'ailleurs dans l'introduction de Pokémon Snap, ainsi que dans son générique de fin[4],[5],[6].

Manuel d'utilisation

[modifier | modifier le code]
  • Pokémon Snap : Manuel français (NUS-P-NPDD-NFRA), Nintendo, , 26 p. (lire en ligne)

Autres références

[modifier | modifier le code]
  1. (en-US) « Pokémon Snap », sur ESRB Ratings (consulté le ).
  2. a et b Alvin Haddadène et Loup Lassinat-Foubert, Générations Pokémon : Vingt ans d’évolution. Création : univers : décryptage, Third Editions, , 328 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-37784-051-9, lire en ligne), Pokémon Snap, L'île fantastique, p. 337.
  3. a et b (en) Neal Ronaghan, « Know Your Nintendo Developers: Pokémon Snap - Feature », sur Nintendo World Report, (consulté le ).
  4. Hal Laboratory. Pokémon Snap. Niveau/zone : Introduction
    (en) [vidéo] cloudfangLP, « Pokémon Snap - Intro », sur YouTube, (consulté le )
    .
  5. Hal Laboratory. Pokémon Snap. Niveau/zone : Générique de fin
    (en) [vidéo] Retroboxx, « N64 Pokémon Snap Credits ~ Version 1 », sur YouTube, (consulté le )
    .
  6. a b c et d (en-US) Rédaction de Unseen64 (article non signé), « Jack and the Beanstalk [N64 DD - Cancelled] », sur Unseen64: Beta, Cancelled & Unseen Videogames!, (consulté le ).
  7. (en) Lindsay, « Official Earthbound 64 Cancellation Interview », sur Yomuka!, (consulté le ) (traduction anglaise de (ja) « MOTHER 3 », sur www.1101.com (consulté le ))
  8. (en) Alex Harding, « Shigesato Itoi (Part 3): Earthbound 64 / Mother 3 », sur Switchaboo, (consulté le ).
  9. (ja) Shigesato Itoi, « ほぼ日刊イトイ新聞 - 樹の上の秘密基地 » [« Hobo Nikkan Itoi Shinbun »], sur www.1101.com,‎ (consulté le ).
  10. (en-US) Howard Chua-Eoan et Tim Larimer, « Beware of the Pokemania », Time,‎ (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consulté le ).
  11. « Iwata demande : Kirby - Au fil de l'aventure », sur Nintendo of Europe, (consulté le ).
  12. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « 64DD's Japanese Debut », sur IGN, (consulté le ).
  13. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Snap Moves to Cart », sur IGN, (consulté le ).
  14. a et b (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Snap -- and Print », sur IGN, (consulté le ).
  15. (en-US) Yutaka Ohbuchi, « Snap Up Pokémon Photo Stickers », sur GameSpot, (consulté le ).
  16. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Nintendo Strikes Blockbuster Deal », sur IGN, (consulté le ).
  17. (en-US) Matthew Byrd, « How Pokémon Snap Stations Defined the Original N64 Game's Legacy », sur Den of Geek, (consulté le ).
  18. (en-US) Cecilia D'Anastasio, « The Bygone Glory of Blockbuster's Pokémon Snap Station », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) Rédaction de Nintendo Power (article non signé), « Train Your Eyes... For a Prize! », Nintendo Power,‎ , p. 78 (ISSN 1041-9551).
  20. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Snapping Down Under », sur IGN, (consulté le ).
  21. (en-US) Sam Kennedy, « Pokémon Invades Hotels », sur GameSpot, (consulté le ).
  22. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon on Hotel Call », sur IGN, (consulté le ).
  23. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Summer Training Tour Kicks Off », sur IGN, (consulté le ).
  24. (en-US) Brittany Vincent, « Pokémon Snap Sharpened Our Photography Skills Way Before Instagram », sur Esquire, (consulté le ).
  25. (en) Matt Cundy, « History of Pokémon box art », Game Radars, (consulté le ).
  26. a et b Rédaction de Consoles + (article non signé), « Test Nintendo 64 : Pokémon Snap », Consoles +,‎ , p. 70-71 (ISSN 1162-8669).
  27. a et b (en) Rédaction de Electronic Gaming Monthly (article non signé), « Pokémon Snap », Electronic Gaming Monthly, no 122,‎ , p. 212 (ISSN 1058-918X).
  28. (ja) « ニンテンドウ64 – ポケモンスナップ » [« Nintendo 64 - Pokémon Snap »], Weekly Famitsu, no 915,‎ , p. 27
  29. Rédaction de Joypad (article non signé), « Pokémon Snap », Joypad,‎ , p. 15 (ISSN 1163-586X).
  30. (en) « Pokémon Snap », Nintendo Power, no 121,‎ , p. 108.
  31. Usul, « Test : Pokémon : Photographiez-les tous! », sur Gamekult, (consulté le ).
  32. a b et c (en) Peter Bartholow, « Pokemon Snap Review », sur GameSpot, (consulté le )
  33. a et b (en) Matt Casamassina, « Pokemon Snap Review », sur IGN, (consulté le ).
  34. a b c et d Romendil, « Test de Pokémon Snap », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  35. a et b (en) « Pokemon Snap », sur Metacritic (consulté le ).
  36. (en) « Pokemon Snap », sur GameRankings (consulté le ).
  37. (en) Nick O'Shea, « Pokémon Snap », Hyper, no 72,‎ , p. 72-73.
  38. a b et c Selm, « Pokémon Snap », Consoles Max, no 14,‎ (ISSN 1295-439X, 70-71).
  39. a b et c (en) Pokémaxx, « Pokémon Snap », GamePro, no 131,‎ , p. 94 (lire en ligne).
  40. a et b Dolph, « Pokémon Snap », Actu & Soluces,‎ (56-59).
  41. (en) Scott Alan Marriott, « Pokémon Snap Review », sur AllGame (version du sur Internet Archive).
  42. (en) « Pokémon Snap », Nintendo Power, no 121,‎ , p. 108.
  43. a et b Martin Kitts, « Pokémon Snap », N64 Magazine,‎ , p. 48-53 (ISSN 1475-584X).
  44. Pascal Geille, « Pokémon Snap », Playmag, no 50,‎ , p. 140.
  45. (en) Tim Turi, « Replay – Pokémon Snap », sur Game Informer, (consulté le ).
  46. (en-US) John Gaudiosi, « Install Now », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ).
  47. (en) Zach Rosenberg, « Beyond Good & Evil Playstation 2 Review », sur Game Informer, (version du sur Internet Archive).
  48. (en) Patrick Shaw, « Online 'game' allows you to catch Mexicans hopping border », sur Computerworld, (version du sur Internet Archive).
  49. (en-US) AJ Glasser, « Dead Rising: Chop Till You Drop Makes Me Sad », sur Kotaku, (consulté le ).
  50. (en-US) Jean Snow, « Review: Sea Life Safari is Short, Wet », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le ).
  51. (en-US) Susan Arendt, « Hunt for the Perfect Shot in African Safari », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le ).
  52. (en) Simon Carless, « Road To The IGF: Snapshot Adventures' Pollinated Birding », sur Game, Set, Watch, (consulté le ).
  53. (en) « Pokémon Snap », sur VG Chartz (consulté le ).
  54. (en) Rédaction de Nintendo Power, « Player's Choice », Nintendo Power, no 141,‎ , p. 64 (ISSN 1041-9551).
  55. frederic, « De nouveaux Player's Choice en Amérique », sur Puissance Nintendo, (consulté le ).
  56. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Snappy Sales For Nintendo », sur IGN, (consulté le ).
  57. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Sweeps Japanese Charts », sur IGN, (consulté le ).
  58. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pokémon Snaps Up Cash », sur IGN, (consulté le ).
  59. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Rental Charts », sur IGN, (consulté le ).
  60. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Pok¿mon Rules Supreme », sur IGN, (version du sur Internet Archive).
  61. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Top Sales and Rental Data », sur IGN, (consulté le ).
  62. (en) Rédaction de IGN (article non signé), « Nintendo Dominates Videogame Sales », sur IGN, (consulté le ).
  63. (en) « Pokémon Snap Wii », IGN (consulté le ).
  64. « Pokémon Snap Wii », sur Jeuxvideo.com (consulté le ).
  65. (en-US) Frank Caron, « Virtual Console Monday (12-10-07): Pokémon Snap edition », sur Ars Technica, (consulté le ).
  66. daFrans, « Pokémon Snap débarque sur Wii U cette semaine », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  67. (en-GB) Damien McFerran, « Pokémon Snap Confirmed For Wii U Virtual Console Release This Week », sur Nintendo Life, (consulté le ).
  68. Anthony Mirelli, « Pokémon Snap rejoint l’abonnement Nintendo Switch Online », sur RTBF, (consulté le ).
  69. Thomas Pillon, « Pokémon Snap : Masuda évoque les conditions pour qu'une suite soit développée », sur Gameblog, (consulté le ).
  70. (en-GB) GameCentral, « Pokémon Sword/Shield interview – ‘we try to implement new things gradually », sur Metro, (consulté le ).
  71. Stéphane Ficca, « Le nouveau Pokémon Snap disponible sur Nintendo Switch le 30 avril ! », sur Clubic, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]