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Relations entre le Burkina Faso et la France

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Relations entre le Burkina Faso et la France
Drapeau du Burkina Faso
Drapeau de la France
Burkina Faso et France
Burkina Faso France
Ambassades
Ambassade du Burkina Faso en France
  Adresse Paris
Ambassade de France au Burkina Faso
  Adresse Ouagadougou
Histoire et événements
1960 Établissement des relations diplomatiques
Relations économiques
Stock d'investissements directs à l’étranger Français au Burkina Faso: 193,5 millions d'euros / Burkinabè en France: 4,3 millions d'euros

Les relations entre le Burkina Faso et la France désignent les relations diplomatiques s'exerçant entre d'une part, le Burkina Faso, État républicain d'Afrique occidentale, et la République française de l'autre, État principalement européen.

Période coloniale

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Le Burkina Faso fait partie de la zone franc CFA depuis 1945, lorsqu'il est encore la colonie de Haute-Volta faisant partie du gouvernement général d'Afrique-Occidentale française de l'Empire colonial français. Le franc CFA est une zone monétaire bénéficiant d'une garantie du Trésor français. Le Burkina Faso n'a pas changé de monnaie depuis lors.

République de Haute-Volta

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La république de Haute-Volta obtient son indépendance de la France en 1958.

Depuis sa création en 1970, la Haute-Volta et la France sont membres de plein droit de l'Organisation internationale de la francophonie. Le Burkina Faso en demeure membre après le renversement de la république de Haute-Volta[1].

En 1975, la France crée l'établissement scolaire français Saint-Exupéry à Ouagadougou, d'abord en tant qu'école primaire, puis en tant que collège et puis en tant que lycée[2],[3].

Sous le régime de Thomas Sankara

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Opération Barkhane

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De 2014 à 2022, la coopération entre la France et le Burkina Faso est étroite en matière de défense et la France dispose d'un point d'appui à Ouagadougou, dans le cadre de l'opération Barkhane.

Depuis le double coup d'État de 2022

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En 2022 et au début 2023, plusieurs manifestations ont lieu à Ouagadougou pour exiger le retrait de la France du Burkina Faso. Le pays héberge alors un contingent de près de 400 soldats des forces spéciales françaises. Le 23 janvier 2023, le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises « d'ici un mois »[4]. Le gouvernement du Burkina, arrivée au pouvoir par un coup d'État en septembre 2022, avait manifesté sa volonté de diversifier ses partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme qui sévit dans ce pays depuis 2015[5].

En août 2023, Le Burkina Faso met fin à la convention fiscale de non double imposition avec la France[6].

En décembre 2023, quatre agents français de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) sont arrêtés à Ouagadougou par la junte d'Ibrahim Traoré. Les autorités burkinabè les accusent d'espionnage, tandis que la France dénonce un prétexte masquant la collaboration entre l'Agence nationale de renseignement burkinabè et le renseignement militaire russe. D'après Jeune Afrique en janvier 2024, les négociations entre la France et le Burkina Faso en sont au point mort, malgré une médiation togolaise. Ce conflit a entraîné le limogeage du directeur de la DGSE Bernard Émié[7].

Article connexe

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Notes et références

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  1. « Burkina Faso » Accès libre, sur Organisation internationale de la francophonie (consulté le )
  2. Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )
  3. « Projet d'établissement 2018-2021 » Accès libre [PDF], sur Lycée français de Saint-Exupéry, (consulté le )
  4. « Le Burkina Faso officialise sa demande de rupture de la présence militaire française dans le pays », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises «d'ici un mois», lefigaro.fr, 21 janvier 2023
  6. « Afrique Ouagadougou dénonce la convention fiscale de non double imposition avec la France », sur RFI (consulté le )
  7. Benjamin Roger, « Agents français de la DGSE détenus au Burkina Faso : coulisses d’une affaire d’État » Accès payant, sur Jeune Afrique, (consulté le )