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Seconde présidence d'Emmanuel Macron

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Seconde présidence d'Emmanuel Macron

Président de la République française

Description de cette image, également commentée ci-après
Emmanuel Macron en 2024.
Type
Type Président de la République française
Résidence officielle Palais de l'Élysée, Paris
Élection
Système électoral Scrutin uninominal majoritaire à deux tours
Mode de scrutin Suffrage universel direct
Élection 24 avril 2022
Début du mandat
Mandat en cours 2 ans, 5 mois et 15 jours
Présidence
Nom Emmanuel Macron
Date de naissance
Appartenance politique Renaissance
Représentation
1re législature XVIe de la Cinquième République française
250  /  577
Membres 577 députés
Description de cette image, également commentée ci-après
Composition de la législature entre juin 2022 et juin 2024.
2de législature XVIIe de la Cinquième République française
212  /  577
Membres 577 députés
Description de cette image, également commentée ci-après
Composition de la législature depuis juillet 2024.
Gouvernements
Castex Borne
Attal Barnier

Divers
Voir aussi Politique de la France

La seconde présidence d'Emmanuel Macron commence le .

Candidat à l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron est réélu président de la République française le avec 58,55 % des voix face à la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen. Il devient ainsi le premier président de la Cinquième République élu au suffrage universel direct à être réélu hors période de cohabitation, ainsi que le premier à effectuer un deuxième quinquennat.

Emmanuel Macron nomme Élisabeth Borne Première ministre le , quelques heures après la démission de Jean Castex. Le , Gabriel Attal remplace Élisabeth Borne dans cette fonction. A l'issue des élections législatives anticipées de juin et juillet 2024 et d'une période transition historique sous la Cinquième République, Michel Barnier remplace finalement Gabriel Attal le 5 septembre 2024.

Depuis la loi constitutionnelle du , qui a complété l'article 6 de la Constitution, « [n]ul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs » en tant que président de la République. En conséquence, Emmanuel Macron (élu en 2017 puis réélu en 2022) ne pourra pas se représenter lors de l'élection présidentielle de 2027, à moins de modifier à nouveau la Constitution.

Lors de son deuxième quinquennat, la dette publique de la France dépasse 3 000 milliards d’euros. La note souveraine du pays est dégradée et la France est visée par une procédure européenne pour déficit public excessif.

Élection présidentielle de 2022

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Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022

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Emmanuel Macron le 16 juin 2022 lors de sa visite à Kiev en Ukraine.

En 2022, Emmanuel Macron est président de la République depuis cinq ans, et arrive au terme de son premier quinquennat[1]. Son mandat s’achève marqué par la pandémie de Covid-19, la crise des Gilets jaunes[2], mais aussi par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, que le président russe Vladimir Poutine déclenche le 24 février[3]. Alors que les autres candidats mènent campagne, Emmanuel Macron « survole » la présidentielle qui approche et continue de tenter en vain de négocier une paix dans la guerre russo-ukrainienne, en relation avec ses partenaires européens[4],[5],[6].

Annonce de candidature

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Le , Emmanuel Macron annonce sa candidature à l’élection présidentielle via une Lettre aux Français envoyée à la presse régionale[7],[8],[9]. Comme beaucoup de ses prédécesseurs, notamment Nicolas Sarkozy en février 2012, François Mitterrand en 1988 et Valéry Giscard d'Estaing en 1981, c’est à quelques semaines seulement du premier tour qu’il se déclare candidat à sa réélection[10].

Campagne et réélection

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Le président sortant mène une « campagne-éclair », privilégiant les déplacements sur le terrain ainsi que les réunions publiques, et n’organise qu’un seul grand meeting durant celle-ci, qui eut lieu le à Paris La Défense Arena, rassemblement de près de 30 000 personnes. Après une campagne parfois brutale, notamment marquée par l’entrée en politique de l’ancien journaliste et écrivain Éric Zemmour, qui fonde en décembre 2021 le parti d’extrême-droite Reconquête, Emmanuel Macron arrive en tête au premier tour du scrutin le 10 avril, totalisant un score de 27,85 % des voix[11],[12]. Au second tour, qui l’oppose à nouveau à la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, comme cinq ans plus tôt, il est réélu président de la République au soir du , avec 58,55 % des voix[13]. Au soir de sa victoire, il prononce un discours bref depuis sa soirée électorale au Champ-de-Mars, entouré de ses partisans face à la Tour Eiffel.

Emmanuel Macron devient alors le premier président de la République à être réélu hors cohabitation sous la Ve République depuis le général de Gaulle, qui avait été réélu lors de l’élection présidentielle de 1965[14]. Son investiture a lieu au palais de l'Élysée le [15].

Élections européennes de 2024 et dissolution de l'Assemblée nationale

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Répartition des 79 sièges par liste lors des Élections européennes de 2024 en France.

Le président Macron ayant obtenu une majorité relative à l'Assemblée nationale à la suite des élections législatives de 2022[16],[17], ce dernier a dû faire face à une bataille difficile pour gouverner efficacement depuis sa réélection la même année[18]. Le président français a fait adopter une réforme des retraites impopulaire[19], sans passer par un vote au Parlement, une décision qui a provoqué des émeutes généralisées à travers le pays[20]. Il a ensuite été contraint de céder aux conservateurs les plus radicaux sur un projet de loi d'immigration à la fin de l’année 2023. Le groupe conservateur Les Républicains (LR) a menacé de déposer une motion si le gouvernement choisit d'augmenter les impôts et de réduire les retraites en réponse à une crise imminente de la dette[21]. Le 9 juin 2024, en raison de la victoire du Rassemblement national aux élections européennes ayant eu lieu le jour même, et de la défaite de son propre camp, Emmanuel Macron convoque des élections législatives anticipées pour les 30 juin et 7 juillet[22],[23],[24],[25],[26].

Apprenant la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale par l’intermédiaire d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, le premier ministre Gabriel Attal déclare :

« Je vous donne ma démission, utilisez-moi comme fusible. »[27].

Logo du Nouveau Front populaire.

L'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, provoque une avalanche de réactions, notamment entre les principaux responsables politiques et les députés sortants, qui appellent à dépasser les clivages habituels pour les élections législatives[28],[29],[30],[31]. Marion Maréchal, tête de liste Reconquête, « a exprimé son souhait d'une coalition de droite dans son pays ». Marine Le Pen, figure du RN, « a appelé les partisans français à adhérer au syndicat pour obtenir une majorité pour la France »[32]. À gauche, on utilise le terme « front populaire », en référence au gouvernement de gauche de 1936[32]. De fait, le , pour contrer le Rassemblement National, les principaux élus de gauche réclament la formation d'une coalition politique inédite depuis le Front populaire de 1936[33],[34],[35],[36]. Les représentants des principaux partis de gauche composant La France Insoumise, le Parti Socialiste, Les Écologistes, et le Parti communiste français décident finalement de présenter une liste unique de candidats pour chaque circonscription[37],[38],[39]. Notamment, François Ruffin sur X plaide pour une alternative « sociale, écologique, démocratique et pro-européenne » pour les prochaines élections[32]. Stéphane Séjourné, conseiller économique d'Emmanuel Macron, confirme que le parti Renaissance ne présentera pas de candidat, tandis qu'un autre conseiller anonyme de Macron estime que le parti a l'espoir de remporter les législatives[40]. Le mercredi , le président de la République a rappelé lors d'une conférence de presse que « ce ne sont jamais les formations politiques qui dictent » le nom du Premier ministre. En effet, seul le vote de confiance est primordial pour que le choix du premier ministre soit validé lors de la nouvelle Assemblée Nationale issue des élections législatives qui se tiennent entre le et le [41]. Selon un sondage réalisé par Elabe pour Les Échos, seulement 24 % des français font encore confiance au président de la République, alors qu'en , 29 % des français avaient encore confiance en Emmanuel Macron[42]. Lors des élections législatives, du fait qu'une formation politique pourrait obtenir la majorité absolue à l'Assemblée Nationale avec 577 sièges acquis, alors dans ce cadre précis une Quatrième Cohabitation se mettrait en place[43],[44].

Cohabitation avec l’extrême droite ou la gauche, absence de majorité à l’Assemblée et impossibilité de nouer des alliances, nomination d’un gouvernement apolitique chargé de gérer les affaires courantes… La dissolution rend plausibles une multitude de scénarios qui semblaient jusqu’alors improbables[45].

Lors des Commémorations organisées le pour célébrer le 80e anniversaire de la Libération, Emmanuel Macron a déclaré devant un représentant de l'Élysée :

« Ça va, pas trop dures, ces journées ? » Le chef de l’Etat sourit : « Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent… »[46],

Le samedi , à la surprise générale, le parti de la majorité présidentielle "Renaissance" renonce à présenter dans le cadre des élections qui ont cours aux deux circonscriptions de l'Ariège, ses propres candidats alors que le Parti socialiste, au nom du Nouveau Front populaire a officiellement présenté ses candidats dans un duel contre le RN[47]. Pendant une interview exclusive accordée à Geoffroy Lejeune dans Le Journal Du Dimanche le , l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy dénonce la dissolution de l'Assemblée Nationale comme « un risque majeur pour le pays »[48],[49]. Par ailleurs, le 15 juin 2024, Emmanuel Macron indiquant qu'il se refuse à démissionner, pourrait à juste titre, ne pas exercer de troisième mandat consécutif, à cause d'une décision importante du Conseil d'État, organe de la plus haute juridiction démocratique pour la Cinquième République Française, précisant que :

« Le président de la République française ne peut exercer plus de deux mandats de cinq ans successifs »[50].

En effet, seule une révision constitutionnelle s'imposant alors, est en droit de supprimer le nombre de fois ou le Président de la République se déclare une énième fois candidat sortant aux élections présidentielles, afin qu'Emmanuel Macron puisse obtenir l'accord du Conseil constitutionnel pour briguer un troisième mandat, ce qui n'est encore jamais arrivé pendant l'histoire de la Ve République française[50].

Lors du premier tour des élections législatives, le Rassemblement National ne totalise pas moins de 29,26 % de votes[51], tandis que le Nouveau Front populaire en récolte 28,06 %[52]. La grande déception de ce premier tour concerne la majorité présidentielle Ensemble pour la République (France) qui n'a obtenu que 20,83 % de votes[53]. Quand à eux, les Républicains arrivent 4ème avec 6,57 % de votes, suivis par la Droite comptabilisant 3,66 % de votes[54]. La grande déception de ce premier tour des élections législatives représente 0,75 % de votes pour le parti d'Eric Zemmour Reconquête, ce qui est la plus large défaite électorale pour ce parti d'extrême droite[55],[56],[57],[58],[59],[60],[61],[62],[63].

Au second tour des élections législatives, à la surprise générale, le Nouveau Front populaire remporte le scrutin national en totalisant 7.004.725 votes, ce qui représente 25,68% des suffrages[64],[65],[66]. Le camp présidentiel, compte finalement au soir du second tour 6.313.808 votes, c'est-à-dire 23,14% des suffrages[67],[68],[69]. Le Rassemblement National, étant désormais la troisième force politique de la nouvelle Assemblée Nationale obtient finalement 8.744.437 votes, d’où 32,05% des suffrages totalisés[70],[71],[72].

À la suite de la promulgation définitive des élections législatives, Emmanuel Macron enjoint à Gabriel Attal de rester Premier Ministre « pour le moment » et d’« assurer la stabilité du pays »[67].

Après les Jeux olympiques, Emmanuel Macron annonce le , « consulter toutes les forces politiques du pays »[73], mais refuse de nommer au poste de Premier ministre, sur les conseils de Gabriel Attal notamment, « ceux qui ne font pas partie du bloc central »[74].

C'est finalement le 5 septembre 2024 que le choix d'Emmanuel Macron se porte sur le LR Michel Barnier, nommé nouveau Premier Ministre[75],[76],[77],[78],[79],[80].

Représentation parlementaire

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Assemblée nationale

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XVIe législature (2022-2024)

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Carte du résultat par circonscription des élections législatives françaises de 2022.

Organisées sept semaines après le second tour de l'élection présidentielle[81], les élections législatives des 12 et 19 juin 2022 constituent une première défaite pour Emmanuel Macron[82]. Pour la seconde fois dans la Cinquième République (après les élections législatives de 1988), la majorité présidentielle n'obtient qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale avec 250 élus répartis entre les groupes Renaissance, Démocrate et Horizons[83],[84]. Ces élections voient l'émergence de la Nouvelle Union Populaire écologique et sociale, coalition des quatre principaux partis de gauche (LFI, PS, EELV et PCF) autour de Jean-Luc Mélenchon, qui obtient 151 élus[85],[84]. Le Rassemblement national obtient quant à lui 89 élus et effectue une percée historique dans un scrutin majoritaire national[86],[84]. Le parti Les Républicains, en obtenant 62 élus, apparait rapidement comme une plaque tournante de la nouvelle assemblée du fait de l'absence de majorité absolue pour le Président de la République et le Gouvernement[84].

Au fil des mois, l'Assemblée nationale parvient à adopter plusieurs textes avec le soutien de la majorité présidentielle et parfois des autres partis, notamment Les Républicains. Cependant, du fait de l'absence de majorité absolue, plusieurs textes ont été adoptés à la suite du recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution utilisé à 23 reprises par la Première ministre Élisabeth Borne[87],[88],[89],[90]. Ces textes sont notamment les lois de finances et de financement de la sécurité sociale[91], ainsi que la réforme des retraites de mars 2023[92],[93].

Manifestation contre le projet de réforme des retraites en France en 2023.

Du fait de l'utilisation massive de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution et de l'absence de déclaration de politique générale suivie d'un vote de confiance, 31 motions de censure ont été déposées contre le gouvernement Élisabeth Borne, constituant un record absolu sous la Cinquième République[94]. La motion de censure déposée par le groupe LIOT à l'issue de l'engagement de la responsabilité sur la réforme des retraites le a été rejetée à 9 voix près[95].

XVIIe législature (2024-)

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A l'issue des élections européennes du 9 juin 2024 qui voient une large victoire du Rassemblement national, Emmanuel Macron prononce la dissolution de l'Assemblée nationale et provoque l'organisation d'élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet 2024.

Ces élections législatives confirment la tripartition du paysage politique français entamée lors des élections de 2022, avec l'absence de majorité claire à l'Assemblée nationale[96]. En effet, avec 193 élus, le Nouveau Front Populaire, bien qu'arrivé en tête, compte près de soixante élus de moins que la majorité présidentielle sortante lors de la législature 2022-2024. Cette dernière regroupe par ailleurs 166 élus, contre 142 pour le Rassemblement national et ses alliés. Avec ses 47 députés, le parti Les Républicains parvient à se maintenir une nouvelle fois comme une force pivot de la nouvelle assemblée.

Dans le contexte post-électoral, le Premier ministre Gabriel Attal démissionne de ses fonctions le 16 juillet 2024 maire reste chargé de l'expédition des affaires courantes conformément à la tradition républicaine[97]. En raison des Jeux olympiques, qui se tiennent à Paris du 26 juillet au 11 août 2024, Emmanuel Macron appelle à une "trêve olympique et politique" lors d'un interview au 20h de France 2 le 23 juillet 2024, indiquant également qu'aucun Premier ministre ne serait nommé avant la mi-août[98].

A compter du 23 août 2024, le Président de la République mène une série de consultations en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre[99]. Le 5 septembre 2024, Michel Barnier est nommé en vue de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français"[100]. Nommé le 21 septembre 2024, le nouveau gouvernement acte une alliance entre les partis de l'ancienne majorité présidentielle et les élus du parti Les Républicains, autour d'une coalition regroupant 212 députés à l'Assemblée nationale[101].

Carte du résultat par département et territoire des élections sénatoriales françaises de 2023.

Dominé par la droite depuis 2011, le Sénat le reste après les élections sénatoriales de 2023 qui voient un nouveau recul de la majorité présidentielle qui perd quelques sièges[102]. Ces élections voient notamment la défaite de Sonia Backès, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, candidate en Nouvelle-Calédonie[103],[104],[105],[106],[107].

Du fait de l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, le Sénat apparait pour beaucoup comme renforcé en comparaison au premier quinquennat d'Emmanuel Macron[108]. En effet, de plus en plus de textes sont présentés en première lecture au Sénat et la plupart font l'objet d'un accord en commission mixte paritaire. La réforme des retraites et la loi immigration votées en 2023 comptaient un certain nombre de dispositions introduites par des amendements sénatoriaux[109].

A la suite des élections législatives anticipées de 2024 qui aboutissent à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, le Sénat gagne un poids encore plus significatif du fait de son ancrage à droite. Le 21 septembre 2024, 10 sénateurs entrent au gouvernement, dont le président du groupe majoritaire, Bruno Retailleau[110].

Gouvernement

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Historique des gouvernements

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Le , Élisabeth Borne est nommée Première ministre[111]. La composition initiale de son Gouvernement est annoncée le avant plusieurs remaniements notamment le après les élections législatives et le à l'issue de la période des « 100 Jours » lancée après la réforme des retraites. Le , Élisabeth Borne démissionne et Gabriel Attal est nommé Premier ministre. La composition de son gouvernement est annoncé le 11 janvier et le [112]. A l'issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024, Gabriel Attal démissionne le 16 juillet 2024, son Gouvernement continuant d'exercer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un successeur[113]. Il est remplacé par Michel Barnier le 5 septembre 2024.

Membres du gouvernement

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Depuis le début de son second mandat, le président de la République a nommé 98 membres au gouvernement[114].

* Les personnes notées d'un astérisque sont celles ayant eu une ou plusieurs fonctions gouvernementales avant la seconde présidence d'Emmanuel Macron (avant le )

Membres du gouvernement sous la seconde présidence d'Emmanuel Macron (14 mai 2022 -)
Nom Fonctions Dates
Nommés en 2022 (47)
Élisabeth Borne * Première ministre 16 -
Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique -
Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique, ministre des Outre-mer -
Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique -
Bruno Le Maire * Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique -
-
Gérald Darmanin * Ministre de l'Intérieur -
Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer -
-
Catherine Colonna * Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères -
Éric Dupond-Moretti * Garde des Sceaux, ministre de la Justice -
-
Amélie de Montchalin * Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires -
Pap Ndiaye Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse -
Sébastien Lecornu * Ministre des Armées -
-
Ministre des Armées et des Anciens combattants -
Brigitte Bourguignon * Ministre de la Santé et de la Prévention -
Olivier Dussopt * Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion -
Damien Abad Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées 20 mai - 4 juillet 2022
Sylvie Retailleau Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche -
-
Marc Fesneau * Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire -
-
Stanislas Guerini Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques -
-
Yaël Braun-Pivet Ministre des Outre-mer -
Rima Abdul-Malak Ministre de la Culture -
Agnès Pannier-Runacher * Ministre de la Transition énergétique -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire -
Ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques -
Amélie Oudéa-Castéra Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques -
Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques -
Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques -
Olivier Véran * Ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique -
Ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement -
Isabelle Rome Ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances -
Gabriel Attal * Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics -
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse -
Premier ministre -
Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique -
Christophe Béchu Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Collectivités territoriales -
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires -
-
Franck Riester * Ministre délégué auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité -
Ministre délégué auprès de la Première ministre, chargé des Relations avec le Parlement -
Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger -
Clément Beaune * Ministre délégué auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé de l'Europe -
Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports -
Olivia Grégoire * Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, porte-parole du Gouvernement -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation -
Justine Benin Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de la Mer -
Charlotte Caubel Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Enfance -
Chrysoula Zacharopoulou Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux -
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement et des Partenariats internationaux -
François Braun Ministre de la Santé et de la Prévention -
Jean-Christophe Combe Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées -
Roland Lescure Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l'Industrie -
Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de l'Industrie et de l'Énergie -
Jean-Noël Barrot Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications -
Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé du Numérique -
Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé de l'Europe -
Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères -
Caroline Cayeux Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales -
Jean-François Carenco Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargé des Outre-mer -
Olivier Becht Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger -
Carole Grandjean Ministre déléguée auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion et du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels -
Olivier Klein Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement -
Agnès Firmin-Le Bodo Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé -
Ministre de la Santé et de la Prévention -
Geneviève Darrieussecq * Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées -
Ministre de la Santé et de l'Accès aux soins -
Hervé Berville Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargé de la Mer -
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Mer et de la Biodiversité -
Marlène Schiappa * Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative -
Sonia Backès Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté -
Laurence Boone Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée de l'Europe -
Sarah El Haïry * Secrétaire d'État auprès du ministre des Armées et du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel -
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Biodiversité -
Ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, de la ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse et du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles -
Patricia Mirallès Secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire -
-
Bérangère Couillard Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l'Écologie -
Ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations -
Dominique Faure Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ruralité -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales, et auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ruralité -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité -
-
Nommés en 2023 (8)
Aurélien Rousseau Ministre de la Santé et de la Prévention -
Aurore Bergé Ministre des Solidarités et des Familles -
Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations -
Thomas Cazenave Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé des Comptes publics -
-
Philippe Vigier Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargé des Outre-mer -
Patrice Vergriete Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement -
Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des Transports -
Fadila Khattabi Ministre déléguée auprès de la ministre des Solidarités et des Familles, chargée des Personnes handicapées -
Ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées -
Sabrina Agresti-Roubache Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ville -
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, et auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ville -
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Ville, et auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté -
Prisca Thevenot Secrétaire d'État auprès du ministre des Armées et du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel -
Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement -
Nommés en 2024 (43)
Catherine Vautrin * Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités -
Ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation -
Rachida Dati * Ministre de la Culture -
-
Stéphane Séjourné Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères -
Marie Lebec Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Relations avec le Parlement -
Nicole Belloubet * Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse -
Marie Guévenoux Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, chargée des Outre-mer -
Frédéric Valletoux Ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, chargé de la Santé et de la Prévention -
Guillaume Kasbarian Ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement -
Ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique -
Marina Ferrari Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Numérique -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, chargée de l'Économie du tourisme -
Michel Barnier * Premier ministre -
Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique -
Didier Migaud Garde des Sceaux, ministre de la Justice -
Bruno Retailleau Ministre de l'Intérieur -
Anne Genetet Ministre de l'Éducation nationale -
Antoine Armand Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie -
Paul Christophe Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité entre les femmes et les hommes -
Valérie Létard * Ministre du Logement et de la Rénovation urbaine -
Annie Genevard Ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt -
Astrid Panosyan-Bouvet Ministre du Travail et de l'Emploi -
Gil Avérous Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative -
Patrick Hetzel Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche -
François-Noël Buffet Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer -
Laurent Saint-Martin Ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics -
Benjamin Haddad Ministre délégué auprès du Premier ministre et du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé de l'Europe -
Nathalie Delattre Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des Relations avec le Parlement -
Maud Bregeon Ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement -
Marie-Claire Carrère-Gée Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la Coordination gouvernementale -
Françoise Gatel Ministre déléguée auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat -
François Durovray Ministre délégué auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, chargé des Transports -
Fabrice Loher Ministre délégué auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, chargé de la Mer et de la Pêche -
Nicolas Daragon Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de la Sécurité du quotidien -
Alexandre Portier Ministre déléguée auprès de la ministre de l'Éducation nationale, chargé de la Réussite éducative et de l'Enseignement professionnel -
Sophie Primas Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger -
Olga Givernet Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l'Énergie -
Marc Ferracci Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, chargé de l'Industrie -
Marie-Agnès Poussier-Winsback Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, chargée de l'Économie sociale et solidaire, de l'Intéressement et de la Participation -
Agnès Canayer Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité entre les femmes et les hommes, chargée de la Famille et de la Petite enfance -
Othman Nasrou Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations -
Thani Mohamed Soilihi Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux -
Laurence Garnier Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, chargée de la Consommation -
Salima Saa Secrétaire d'État auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité entre les femmes et les hommes, chargée de l'Égalité entre les femmes -
Clara Chappaz Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique -
Jean-Louis Thiériot Ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants -
Charlotte Parmentier-Lecocq Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l'Autonomie et de l'Égalité entre les femmes et les hommes, chargée des Personnes en situation de handicap -
* Membres ayant occupé des fonctions gouvernementales avant à la seconde présidence d'Emmanuel Macron (24) [115]
Nom Fonctions Dates Gouvernement
Élisabeth Borne

2022 - 2024

Ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports - Édouard Philippe (1)
- Édouard Philippe (2)
Ministre de la Transition écologique et solidaire -
Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion - Jean Castex
Bruno Le Maire

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes - François Fillon (2)
Ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche -
Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire - François Fillon (3)
Ministre de l'Économie - Édouard Philippe (1)
Ministre de l'Économie et des Finances - Édouard Philippe (2)
Ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance - Jean Castex
Gérald Darmanin

2022 - 2024

Ministre de l'Action et des Comptes publics - Édouard Philippe (1)
- Édouard Philippe (2)
Ministre de l'Intérieur - Jean Castex
Catherine Colonna

2022 - 2024

Ministre déléguée aux Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères - Dominique de Villepin
Éric Dupond-Moretti

2022 - 2024

Garde des Sceaux, ministre de la Justice - Jean Castex
Amélie de Montchalin

2022

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée des Affaires européennes - Édouard Philippe (2)
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques - Jean Castex
Sébastien Lecornu

2022 -

Secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire - Édouard Philippe (2)
Ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé des Collectivités territoriales -
Ministre des Outre-mer - Jean Castex
Brigitte Bourguignon

2022

Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l'Autonomie - Jean Castex
Olivier Dussopt

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics - Édouard Philippe (2)
Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics - Jean Castex
Marc Fesneau

2022 - 2024

Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement - Édouard Philippe (2)
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne - Jean Castex
Agnès Pannier-Runacher

2022 -

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances - Édouard Philippe (2)
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie - Jean Castex
Olivier Véran

2022 - 2024

Ministre des Solidarités et de la Santé - Édouard Philippe (2)
- Jean Castex
Gabriel Attal

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse - Édouard Philippe (2)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement - Jean Castex
Franck Riester

2022 - 2024

Ministre de la Culture - Édouard Philippe (2)
Ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité - Jean Castex
Clément Beaune

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes - Jean Castex
Olivia Grégoire

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Économie sociale, solidaire et responsable - Jean Castex
Geneviève Darrieussecq

2022 - 2023 / 2024 -

Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées 21 juin 2017 - 3 juillet 2020 Édouard Philippe (2)
Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants - Jean Castex
Marlène Schiappa

2022 - 2023

Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes - Édouard Philippe (1)
- Édouard Philippe (2)
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations -
Ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté - Jean Castex
Sarah El Haïry

2022 - 2024

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et de l'Engagement - Jean Castex
Catherine Vautrin

2024 -

Secrétaire d'État à l'Intégration et à l'Égalité des chances, auprès du ministre de l'Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale - Jean-Pierre Raffarin (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées, auprès du ministre de la Santé et de la Protection sociale -
Secrétaire d'État aux Personnes âgées, auprès du ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille -
Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité, auprès du ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement - Dominique de Villepin
Rachida Dati

2024 -

Garde des Sceaux, ministre de la Justice - François Fillon (1)
- François Fillon (2)
Nicole Belloubet

2024

Garde des Sceaux, ministre de la Justice - Édouard Philippe (2)
Michel Barnier

2024 -

Ministre de l'Environnement - Édouard Balladur
Ministre délégué aux Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères - Alain Juppé (1)
- Alain Juppé (2)
Ministre des Affaires étrangères - Jean-Pierre Raffarin (3)
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche - François Fillon (2)
Valérie Létard

2024 -

Secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, chargée de la Solidarité - François Fillon (2)
Secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité, chargée de la Solidarité -
Secrétaire d'État auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, chargée de la Solidarité -
Secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat -

Affaires économiques et sociales

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La nouvelle réforme de l’assurance-chômage est adoptée en octobre 2022. Elle prévoit de faire considérer les personnes licenciées pour abandon de poste comme démissionnaires, les privant ainsi d’indemnités chômage, et de moduler l’assurance-chômage selon la conjoncture. Ainsi, son montant sera réduit en période de faible taux de chômage et augmentera en cas de hausse du chômage. L’exécutif réfléchit par ailleurs, selon le ministre du Travail Olivier Dussopt, à baisser la durée d’indemnisation des seniors pour maintenir en activité les travailleurs de plus de 60 ans[116]. La Réforme des retraites est promulguée le . Le texte prévoit notamment le départ légal à la retraite pour les français âgés de 64 ans[117],[118]. L'Assemblée nationale a été dissoute par Emmanuel Macron pour prévoir de nouvelles élections législatives anticipées, ce qui a également entraîné un gouffre, puisque tous les « grands projets santés » ont été annulés lors des élections législatives anticipées. Le projet de loi sur la fin de vie, orienté principalement vers le domaine social, est suspendu pendant que les députés échangeaient sur la question lors des débats parlementaires, jusqu'à ce que le Président de la République décide de dissoudre l'Assemblée nationale. Ainsi, ce texte de loi est aujourd'hui abandonné, alors que la seule manière de relancer les travaux parlementaires pour traiter les questions autorisant ce texte de loi est de repartir de zéro, tant que l'incertitude politique est toujours omniprésente[119].

Dette publique et note souveraine de la France

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En , la dette publique de la France dépasse 3 000 milliards d’euros[120]. Emmanuel Macron renonce à faire baisser la dette sur le quinquennat[121]. En l'agence Standard & Poor'sÉlections dégrade la note souveraine de la France de « AA » à « AA- »[122]. Le , suite à la dissolution par le Président de la République de l'Assemblée Nationale, le cours du CAC40 s'est nettement dégradé, du fait que la France a un taux d'emprunt plus élevé que l'Allemagne autour de 3,20% soit un écart de plus de 0,70 %, pour la France, par rapport à l'Allemagne[123]. Le la France est visée par une procédure européenne pour déficit public excessif[124].

Environnement

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Le ministre de l’Environnement autorise en octobre 2022 plusieurs techniques de chasse de l’alouette, comme les « pantes » (filets horizontaux) ou les « matoles » (cages-pièges), malgré le risque de contrevenir au droit européen et les critiques des associations de protection de l’environnement ont dénoncé des arrêtés « illégaux »[125].

« Le gouvernement fait le choix de la récidive en reprenant des arrêtés qu’il sait illégaux. Et, comme à son habitude, il les publie la veille de leur application afin de laisser tuer des milliers d’oiseaux le temps que le Conseil d’Etat se prononce sur le recours en référé que la LPO va déposer immédiatement pour demander la suspension de ces arrêtés[125]. »

Références

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  114. Les nominations et les cessations des fonctions ont été effectuées par les décrets du 16 mai 2022, du 20 mai 2022, du 25 juin 2022, du 4 juillet 2022, du 28 novembre 2022, du 20 juillet 2023, du 10 octobre 2023, du 20 décembre 2023, du 9 janvier 2024 (décrets de cessation des fonctions et de nomination du Premier ministre), du 11 janvier 2024, du 8 février 2024, du 16 juillet 2024, du 5 septembre 2024, du 21 septembre 2024 et du 27 septembre 2024.
  115. Les nominations et les cessations des fonctions ont été effectuées par les décrets du 31 mars 1993, du 18 mai 1995, du 7 novembre 1995, 31 mars 2004, du 28 octobre 2004, du 29 novembre 2004, du 2 juin 2005, du 18 mai 2007, du 19 juin 2007, du 18 mars 2008, du 12 décembre 2008, du 15 janvier 2009, du 23 juin 2009, du 14 novembre 2010, du 17 mai 2017, du 19 juin 2017, du 21 juin 2017, du 24 novembre 2017, du 16 octobre 2018, du 31 mars 2019, du 16 février 2020, du 3 juillet 2020, du 6 juillet 2020, du 26 juillet 2020 et du 16 mai 2022.
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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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