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Soustons

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Soustons
De haut en bas et de gauche à droite : vue panoramique de l'étang Blanc; hôtel de ville de Soustons ; bus du réseau Yégo dans le centre-ville de Soustons ; étang de Soustons.
Blason de Soustons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud
Maire
Mandat
Frédérique Charpenel
2020-2026
Code postal 40140
Code commune 40310
Démographie
Gentilé Soustonnais
Population
municipale
8 421 hab. (2021 en évolution de +9,88 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 09″ nord, 1° 19′ 42″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 62 m
Superficie 100,38 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Soustons
(ville isolée)
Aire d'attraction Soustons
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Marensin-Sud
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Soustons
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Soustons
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Soustons
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Soustons
Liens
Site web Site officiel

Soustons [sustɔ̃] est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Située dans la forêt des Landes et sur la Côte d'Argent, la ville bénéficie d'un cadre naturel privilégié avec 5 lacs et étangs et une plage océane longue de 6 kilomètres[1]. Soustons est surnommé l'isle verte.

La commune est notamment connue pour avoir été l'un des lieux de résidence de François Mitterrand, qui y possédait le domaine de Latche.

Le gentilé est Soustonnais[2].

Géographie

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Localisation

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La forêt des Landes.

La commune est située dans la forêt des Landes au sud-ouest du département des Landes, en Marensin.

Le centre-ville se trouve sur les bords de l'étang de Soustons, tandis que la partie littorale de la commune appelée Soustons-Plage s'organise autour du lac marin de Port d'Albret, au sud de Vieux-Boucau-les-Bains et au nord de Seignosse.

Soustons dispose de deux plages surveillées en période estivale : l'une sur l'océan, l'autre sur le lac marin de Port d'Albret.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Seignosse, Azur, Léon, Magescq, Messanges, Saint-Geours-de-Maremne, Tosse et Vieux-Boucau-les-Bains.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4].

La plage océane

En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 340 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soorts-Hossegor à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 14,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 181,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Soustons est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Soustons[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soustons, dont elle est la commune-centre[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), terres arables (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 3] (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides intérieures (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieudits et hameaux

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23 quartiers composent la commune de Soustons[19] :

  • Landouar et le Pont de Labarthe ;
  • le Pey ;
  • Barrail ;
  • la Moliate ;
  • l’Étang ;
  • Campagnac ;
  • Dumas et Mourmaou ;
  • Costemale ;
  • la Vigne et Bergan ;
  • la Vigne et du Marché ;
  • la Vigne et Marchannaou ;
  • Mercade et Tres Barats (Tresbarats sur les cartes IGN) ;
  • Bitcherounbieil (Bitcherounbieilh sur les cartes IGN) ;
  • Bagnère ;
  • Escurade et Lande du Pey ;
  • le Moulin de Pey ;
  • Pédollé (Pédolé sur les cartes IGN) ;
  • Mongouarin ;
  • Caplanne et Pyramide ;
  • Broustic ;
  • le Sable ;
  • Guirauton ;
  • la Lande et Montignon.

Voies de communication et transports

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464 odonymes recensés à Soustons
au
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Square Villa Autres Total
43 32 1 [N 1] 8 6 19 1 [N 2] 2 [N 3] 10 [N 4] 2 [N 5] 27 58 [N 6] 42 4 [N 7] 209 [N 8] 464
Notes « N »
  1. Boulevard Darrigade.
  2. Montée de la Plage.
  3. Passage des Arènes et passage du Carrelot.
  4. Dont place du Premier-Mai et place du 8-Mai-1945.
  5. Pont de Labarthe et pont de Roubin.
  6. Dont rue du 19-Mars-1962 et rue du 8-Mai-1945.
  7. Villa des Cèpes, villa des Cols Verts, villa Deyssos et villa du Gay.
  8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Soustons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Le Courant de Soustons.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1989, 1999, 2009 et 2020 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2021[22],[20].

Soustons est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[23],[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de côte et de falaises et des tassements différentiels[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soustons.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 103 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

Son nom occitan gascon est Soston[27].

Le nom de la localité est mentionné Sanctus Petrus de Sostono sur le cartulaire de Dax[Note 4], puis Soston ou Souston à partir du XVIIe siècle.

Selon certaines sources, il s'agit d'un type toponymique basé sur le terme gascon sosta « pâturage », suivi du suffixe diminutif -on, utilisé en Béarn et Bigorre et peut-être bien transporté par les pasteurs transhumants de jadis[28].

Une étymologie anglaise du type *South Town n'est soutenue ni par les formes anciennes, ni par les spécialistes. En effet, le duché d'Aquitaine et ses élites parlaient la langue d’oc, tout comme le peuple, malgré la souveraineté du roi d'Angleterre — du mariage d'Aliénor à la bataille de Castillon (1453) — lui-même parlant une variante de l'ancien français au moins jusqu'au XVe siècle, tandis que l'élite anglaise et une partie de la classe moyenne ont parlé l'anglo-normand jusqu'au XIVe siècle. On trouve bien deux toponymes de formation tardive se référant à des bastides dédicacées directement à de hauts personnages anglais : Hastingues (d'après John Hastings), Libourne (ancienne Condate, d'après Roger de Leybourne) et la transposition du nom de la ville anglaise de Lincoln, altérée en Nicole[29],[30], mais aucune création toponymique, car les anglophones étaient trop peu nombreux et arrivés trop tardivement pour pouvoir influencer la langue locale et la toponymie.

Dans son essai Aux origines de Soustons - Esquisse de l'histoire d'un village landais jusqu'à la Révolution, le professeur Pierre Traimond souligne l'influence des différentes invasions du premier millénaire en commençant par les Romains. L'auteur traite de la période qui va de l'invasion romaine à la fin de la domination anglaise en 1451, en mettant l'accent sur la pérennité des structures agraires, villae romaines, alleux francs, seigneuries-caveries de la coutume de 1300, même si cette chronologie est contestée. Puis il étudie la période royale qui commence à Henri IV et voit les souverains essayer d'imposer la taille, puis la capitation, à des populations pauvres défendant leurs privilèges avec succès. Une dernière partie marque le tournant centralisateur de la Révolution à partir de la réunion des Etats Généraux et les cahiers de doléances, de la création du département des Landes, du gouvernement de la Terreur et du code civil qui modifie les conditions du métayage. Lente à s'adapter aux plantes importées d'Amérique, haricots, tomates, pommes de terre, maïs, la population, pauvre, garde son caractère rural, en se nourrissant jusqu'en 1914 d'escauton, sorte de polenta de maïs, et de méture, pain traditionnel à base de farine de maïs[31].

Voici le portrait de la commune que rédige le curé Daugareil en 1888 [32]. :

L'église Saint-Pierre de Soustons.

"Sa population, d’après le recensement dernier, est de trois mille huit cent quarante-deux habitants, tous catholiques. Il n’y a qu’une seule église, et son patron est saint Pierre, chef des Apôtres [...] Soustons possède une école toute neuve de garçons bâtie dans l’espoir d’y mettre des instituteurs congréganistes, mais les circonstances ont fait que les laïcs ont continué de faire l’école, et du reste on n’a pas eu à s’en plaindre jusqu’à présent. L’école des filles, construite comme celle des garçons, non loin du presbytère et près de la place de la Course en 1857, fut confiée aux Filles de la Croix, en qualité d’institutrices communales, fonctions qu’elles remplissaient déjà à ce titre depuis 1847 dans une maison louée par la commune [...] Pour les usages et les pratiques locales, les baptêmes sont tranquilles, les mariages occasionnent quelque amusement, pas toujours. Rien d’ailleurs de scandaleux pour la morale, que je sache. Et quant aux fêtes, elles ne sont que religieuses, sauf les séances aux cabarets, parfois trop longues, et la fête locale qui offre, comme partout, trop d’occasions aux excès, bruits mondains, divertissements et désordres de tout genre [...] Partout le peuple est porté à la superstition, mais plus il est religieux et éclairé de la divine lumière, plus il se défait de la défroque païenne. Ici on parle de hitillaires ( ailleurs sorcières) ; on les craint un peu, on en redoute plus la réputation."

Bouchons en liège

L'essor économique de la ville est lié à l'exploitation du chêne-liège, appelé aussi corsier, qui trouve sur la côte méridionale des Landes des sites favorables, où il se reproduit spontanément. Dès le milieu du XIXème siècle, des petits ateliers artisanaux apparaissent, à Tosse en 1844, à Soustons et Vieux-Boucau-les-Bains en 1845, tournés principalement vers la fabrication de bouchons. S'agissant seulement d'un artisanat local, ce façonnage se fait entièrement à la main, à l'aide d'un couteau. Dans les années 1860, la mécanisation s'impose et l'on passe à une étape industrielle avec la création de plusieurs établissements dans les régions du Marensin et de Maremne[33]. En 1887, la fabrique Au Liégeur est construite à Soustons. Au tournant du XXe siècle, la ville devient la capitale du bouchon[34]. Soustons compte jusqu'à 700 emplois liés à cette activité, pour une ville d'environ 4 000 habitants. Quelques grandes familles règnent autour de multiples petits artisans[35].

Dans l'entre-deux-guerres, alors que la production va se diversifier avec la fabrication des agglomérés de liège (permettant d'utiliser le liège mâle et les déchets du façonnage des bouchons), l'exploitation intensive du chêne-liège local va s'effondrer au profit d'un liège importé du Portugal, d'Espagne et des pays du Maghreb.

En 1939, Soustons accueille des habitants de Huningue suite à l'évacuation de l'Alsace. Les deux villes sont jumelées depuis 1979.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'argent à la champagne soudée d'or chargée d'une mer fascée engrêlée d'argent et d'azur de quatre pièces, au chêne-liège de sinople au fût arraché aussi d'argent chargé d'une fasce de tenné, brochant sur la plaine, soutenu d'une coquille de gueules, au léopard du même passant sur la champagne et brochant sur le fût de l'arbre[36]

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Jean-Paul Dupriret   Médecin
1791 1793 Jean Laulhe-Laborde    
1790 1791 Dupriret fils   décède en fonction
1793 1795 Gérard Doussau   Procureur fiscal, suspendu après Thermidor
1795 1799 François Jacques Ducasse   Notaire, probablement suspendu après le 18 brumaire
1799 1800 Jean Laborde    
1800 1802 Joseph François Jacques Ducasse   Notaire
1802 1807 Jean-François Dusserre    
1807 1814 Gérard Doussau   Magistrat, propriétaire. Suspendu par Napoléon I
1814 Jean-Baptiste Dusserre   Maire pendant la 1ère Restauration. Suspendu au retour de Napoléon I
avril 1815 Gérard Doussau   Magistrat, propriétaire. Maire pendant les 100 jours puis suspendu
juillet 1821 Alex de Saint-Martin Lacaze Royaliste  
juillet 1821 janvier 1826 François du Bourg Conservateur Juge de Paix
janvier 1826 1830 Alex de Saint-Martin Lacaze Royaliste démissionnaire
1830 1840 François du Bourg Conservateur Juge de Paix, se consacre ensuite au Conseil Général
1840 1845 Jean-Baptiste Dusserre    
1845 1848 François du Bourg Conservateur Propriétaire, Juge de paix
1848 1857 Pierre-Adolphe Lafitte   Médecin
1857 1870 Jean-Pierre Duboscq   Propriétaire
1870 1872 Théodose Dupont Conservateur Notaire. Démissionnaire en 1872
1872 1874 François Sainte Marie Radical Propriétaire, industriel
1874 1878 Alphonse Doussau Conservateur Propriétaire, magistrat
1878 1882 François Sainte Marie Radical Propriétaire, Industriel
1882 1892 Alphonse Doussau Conservateur Propriétaire, magistrat
1892 1901 Alfred Senac Radical conseiller général du canton de Soustons (1883-1901). Décède en 1901
1901 1905 Alfred Lestage   Décède en 1905
1905 1919 Gustave Lasalle Républicain
Nationaliste
conseiller général du canton de Soustons (1901-1913)
1919 1935 Emile Nougaro Radical Propriétaire, Médecin
1935 1945 Pierre Labatut    
1945 1947 Louis Lavielle   Limonadier. Ne se représente pas en 1947
1947 1950 Emile Nougaro Radical Propriétaire, Médecin
1950 1952 Paul Testemale SFIO ancien Secrétaire de Mairie
1952 1977 Pierre Barrere UDR-RPR Médecin, conseiller général du canton de Soustons (1970-1982)
1977 1983 Jean Nougaro UDF Propriétaire, Ingénieur Polytechnicien
mars 1983 mars 2001 Jean-Yves Montus PS Instituteur
conseiller général du canton de Soustons (1982-1994)
mars 2001 mars 2008 Charles Mauvoisin UMP Pharmacien
mars 2008 décembre 2016 Jean-Yves Montus PS Instituteur retraité
Président de l'Association des maires des Landes
conseiller général du canton de Soustons (2001-2008)
décembre 2016 En cours Frédérique Charpenel PS Conseillere régionale Nouvelle-Aquitaine (2021-)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38]. En 2021, la commune comptait 8 421 habitants[Note 5], en évolution de +9,88 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5042 5782 5162 2472 5082 5602 7832 8463 123
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1643 2853 5823 4583 5783 7043 8423 8483 902
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 9463 8883 9513 7113 7733 7633 7023 9234 034
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 2424 5225 1275 1025 2835 7436 5606 7947 240
2014 2019 2021 - - - - - -
7 6118 2358 421------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Édifices et sites naturels

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L'Étang Blanc.
Les arènes Henri Canelas.

Personnalités liées à la commune

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François Mitterrand en 1988.
  • Roger Hanin (1925-2015), acteur, réalisateur, producteur et écrivain. L'espace culturel de Soustons porte son nom
  • Alain Ducasse, chef cuisinier. Il fait son apprentissage au restaurant le Pavillon Landais de Soustons
  • Guillaume Nouaux, batteur de jazz, auteur, compositeur et chef d'orchestre. Il fonde le South Town Jazz Festival en 2016
  • Marin Ledun, romancier et essayiste
  • Louis-Augustin Auguin (1824-1903), peintre, chef de file de l’école paysagiste de Saintonge. Il visite la commune et consacre deux tableaux à ses paysages : Étang de Soustons et Courant de Soustons
Le paysage Étang de Soustons de Louis-Augustin Auguin.

Sports et manifestations culturelles

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  • Le rugby à XV est pratiqué à Soustons depuis 1903. Le SC Soustons est créé en 1905 mais son activité décline rapidement. L'US Soustons et l'Avant-Garde voient respectivement le jour en 1909 et 1913. Ils sont remplacés par l'AS Soustons en 1926[43].
  • Aviron Club Soustonnais
  • Club de voile de Soustons Marensin
  • Surf club Soustons
  • Ecureuils de Soustons (gymnastique)
  • ASS Badminton
  • ASS Tennis
  • ASS Running
  • ASS Pelote Basque
  • SCS Football club
  • Comité des Landes de pétanque

Équipements sportifs

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Stade Rémy-Goalard.
  • Centre sportif de l'Isle Verte, centre de préparation aux J.O. 2024[44].
  • Stade Rémy-Goalard
  • Bassin et tour d'aviron Bernard-Bourandy
  • Golf de Pinsolle
  • Pôle nautique de Soustons plage
  • Base de Laurens (voile)
  • Boulodrome couvert
  • Gymnase des écureuils
  • Skatepark

Campings

Manifestations culturelles

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  • Fêtes de Soustons. Elles se déroulent traditionnellement le premier week-end du mois d'août[45].
  • Festival d'hiver Arte Flamenco
  • South Town Jazz Festival
  • Festival Opéra des Landes
  • Mois de la danse

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le cartulaire de Dax est constitué de 64 feuillets recto et verso écrits entre 1056 et 1170.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Soustons », sur www.guide-des-landes.com consulté le=8 novembre 2024.
  2. « Le nom des habitants du 40 », sur habitants.fr (consulté le ).
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Soustons et Soorts-Hossegor », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Soorts-Hossegor » (commune de Soorts-Hossegor) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Soorts-Hossegor » (commune de Soorts-Hossegor) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
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  41. Rencontre à Latche : l’interview conjointe de François Mitterrand et de Mikhaïl Gorbatchev, ina.fr
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  43. Francis Poustis, Les acteurs du rugby landais, Dax, Éditions Passiflore, , 240 p. (ISBN 978-2-918471-07-3), p. 188-191.
  44. Soustons, terre de préparation aux Jeux olympiques, Sud Ouest
  45. Landes : « Un moment de retrouvailles », les fêtes de Soustons jouent la carte familiale, Sud Ouest

Articles connexes

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