Aller au contenu

Stéatohépatite non alcoolique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stéatohépatite non alcoolique

Traitement
Spécialité Gastro-entérologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 K76.0Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9 571.8Voir et modifier les données sur Wikidata
OMIM 613387, 613387 et 613282 613282, 613387, 613387 et 613282
DiseasesDB 29786
eMedicine 175472
MeSH D065626

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

La stéatohépatite non alcoolique (ou NASH, de son acronyme anglophone non-alcoholic steatohepatitis[1]) est une surcharge en graisse du foie (stéatose hépatique) sans rapport avec la prise d'alcool. Par raccourci médiatique, elle est aussi appelée maladie du soda[2] ou encore maladie du foie gras[1]. C’est une maladie le plus souvent asymptomatique, mais dont la prévalence est actuellement en augmentation en raison de la double épidémie mondiale de diabète de type 2 et d'obésité. Chez certains patients, la stéatose évolue vers une fibrose, puis une cirrhose, et parfois un cancer du foie (carcinome hépatocellulaire) confirmant l’intérêt de son diagnostic. Elle pourrait expliquer 16 à 32 % des cytolyses hépatiques inexpliquées et pourrait être ainsi la principale cause des cirrhoses dites cryptogéniques. Les médecins estiment qu'en France six millions de personnes seraient touchées par la NASH[3],[4].

Épidémiologie

[modifier | modifier le code]

Il s'agit de l'atteinte hépatique la plus fréquente en Occident[5] où elle constitue la première cause de perturbation du bilan hépatique biologique[6]. Son incidence tend à augmenter avec celle de l'obésité. La prévalence est proche de 25 %, plus forte au Moyen-Orient et en Amérique du Sud[7]. Cette maladie concernerait autour de 18 % de la population en France, dont quelque 200 000 personnes souffrant de complications inflammatoires[8].

Les personnes obèses et diabétiques de type 2 sont concernées au premier chef : près de 60 % d’entre elles sont atteintes de stéatose, et la fréquence de la fibrose sévère est de 7 %[8].

L’étiologie de la NASH repose sur les trois troubles métaboliques et nutritionnels qui lui sont le plus souvent associés : l’obésité, le diabète sucré mal contrôlé, en général non insulino-dépendant de type 2[9], et l’hypertriglycéridémie. En général, ces troubles ont pour cause « une alimentation trop riche et […] une trop grande sédentarité »[8]. Plus rarement la NASH est secondaire à une nutrition parentérale totale ou à une opération chirurgicale aboutissant à une dénutrition (gastroplastie, résection étendue du grêle ou lors de la prise prolongée de tamoxifène).

Par définition, on exclut les imprégnations alcooliques. Par convention on exclut également les hépatites virales, les maladies auto-immunes du foie (telles que la CBP et la CSP) ainsi que l'hémochromatose.

Les autres causes plus rares sont médicamenteuses : amiodarone, diltiazem, corticoïdes, estrogènes de synthèse, tamoxifène et médicaments antirétroviraux. Les problèmes nutritionnels peuvent également en être la cause : nutrition entérale ou parentérale mal équilibrée, régime mal équilibré après une chirurgie bariatrique[10].

L'exposition aux « produits chimiques éternels » (PFAS et PFOS) est de nature à favoriser la stéatohépatie et, par conséquent, le risque de carcinome hépatocellulaire[11].

La stéatohépatite non alcoolique (NASH) est dans 70 % des cas totalement asymptomatique. Une hépatomégalie de découverte fortuite est possible. Dans 30 % des cas, il existe une asthénie ainsi qu’une douleur de l’hypochondre droit à la palpation (le foie sain n'étant pas palpable). Cette douleur est secondaire à la mise en tension de la capsule de Glisson par la constitution rapide de la stéatose.

Le bilan biologique peut être totalement normal.

Il peut exister une augmentation de l’activité des aminotransférases aux alentours de deux à trois fois la limite supérieure de la normale avec une concentration d’ALAT supérieure à celle de l’ASAT (ce qui est différent dans le cas d'une atteinte due à l'alcool où le rapport est inversé)[12]. L’activité de la gammaGT sérique est fréquemment augmentée. L’activité des phosphatases alcalines est normale ou peu augmentée. La bilirubinémie est normale. À un stade plus avancé le rapport ALAT/ASAT tend à s'inverser[10].

Il existe des anomalies métaboliques liées à la cause : hyperglycémie ou intolérance au glucose, hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, hyperuricémie. La saturation de la transferrine est également augmentée de façon modérée, entre 40 et 50 %.

Les différentes évolutions possibles de la « maladie du foie gras » (en anglais).

Le premier stade, bénin, est celui de la stéatose hépatique, imprégnation de plus de 5 % des hépatocytes par des gouttelettes lipidiques. Selon les spécialistes, « la plupart des personnes qui ont un foie gras n’évolueront pas vers une forme grave, le dépistage est important, car ces maladies progressent lentement et donnent peu de symptômes »[8].

Le stade suivant est l'hépatite stéatosique ou stéatohépatite avec inflammation du foie. La stéatohépatite non alcoolique est caractérisée par deux lésions : l'inflammation et le ballooning (ballonisation), à savoir le gonflement des hépatocytes. L'évolution vers la cirrhose est possible mais rare. Toutefois, l'incidence importante de la stéatohépatite non alcoolique fait qu'il s'agit d'une cause non exceptionnelle de cirrhose[10], avec ses complications, comme l'hépatocarcinome. Spécificité de la NASH, le carcinome hépatocellulaire peut se développer avant d'avoir atteint le stade de la cirrhose, ce que l'on ne retrouve pas dans l'hépatite alcoolique par exemple[13].

L’échographie peut montrer la présence d’une augmentation de la taille du foie qui s’accompagne souvent d’un aspect hyperéchogène (le foie est brillant). Sa sensibilité reste médiocre pour diagnostiquer une stéatose ou un stade d'hépatite stéatotique[14]. L'utilité d'une échographie abdominale dans les cas non compliqués reste discutée[10]. L'IRM a, également, un grand intérêt pour le diagnostic[15].

La ponction biopsie hépatique est recommandée lorsqu’il s’agit d’un malade de plus de 50 ans avec une activité des aminotransférases supérieure à 1,5 fois la normale de façon prolongée et présentant des facteurs de risque tels qu’une obésité franche avec un indice de poids corporel supérieur à 28 kg/m2 ou une hypertriglycéridémie ou un diabète associé ou un rapport ASAT/ALAT supérieur à 1. En effet, une fibrose peut apparaître au bout de plusieurs années. Elle reste à ce jour la méthode la plus fiable pour diagnostiquer la NASH, bien qu'elle comporte des limites (coût, accessibilité, acte invasif, risques). Sa valeur négative prédictive n'est que de 74 %[16].

Traitement et prévention

[modifier | modifier le code]

Sa prise en charge a fait l'objet de la publication de recommandations américaines publiées en 2018[17]. Dans l'ensemble, il n'existe aucun médicament particulièrement efficace, et l'essentiel de la prise en charge se fait par l'assainissement de l'alimentation et du mode de vie, ainsi que le traitement des symptomes éventuels[8].

La prise en charge de la surcharge pondérale ainsi que d'un éventuel diabète est nécessaire, l'amaigrissement permettant d'améliorer le bilan biologique hépatique et le contenu en graisse du foie[18]. Un régime méditerranéen est parfois recommandé[19], même si le niveau de preuve de son efficacité reste faible dans cette maladie[20]. La prise d'une dose de café quotidienne et l'exercice physique régulier semblent être deux facteurs protecteurs[21],[22]. Une surveillance biologique régulière des transaminases doit être faite, afin de détecter une aggravation ou une complication.

La difficulté pour les patients de respecter ces règles hygiéno-diététiques réside dans le fait qu'une perte de poids d'au moins 10 % de la masse corporelle[23] est nécessaire à une amélioration des paramètres histologiques de la maladie[24], ce que seuls 10 % des patients parviennent à atteindre par un changement de mode de vie[25].

La prescription des statines, données à des patients ayant des facteurs de risque cardiovasculaires et qui sont susceptibles également d'avoir, de par ces mêmes facteurs (obésité et diabète), des perturbations du bilan hépatique, doit être prudente, un effet secondaire possible étant l'aggravation de ce dernier. Si le taux de transaminases est inférieur à trois fois la normale, l'utilisation de statines peut être faite sans problème[26]. Au-delà, leur prescription est déconseillée[10]. La vitamine D[27] et la vitamine E ont un certain intérêt[28]. La pioglitazone a une efficacité discutée[29],[28]. Le liraglutide[30] et le sémaglutide[31] semblent prometteurs. L'aspirine pourrait avoir un intérêt[32].

Selon une revue systématique et une méta-analyse dose-réponse d'essais contrôlés randomisés, la supplémentation en curcumine améliore les niveaux d'AST et d'ALT par rapport au groupe témoin[33].

La NASH est actuellement en passe de devenir en France la seconde cause de greffe du foie[34].

Traitements potentiels en cours d'études cliniques

[modifier | modifier le code]

La pathologie fait l'objet de nombreuses recherches cliniques, pour certaines assez avancées (phase 3). Une soixantaine de molécules sont en cours d'études avancées[8] dont : Elafibranor[35], OCA[36],[37], Aramchol (en)[38], Emricasan[réf. souhaitée], Simtuzumab[réf. souhaitée] et le resmetirom[39]. Certaines ont cependant encore des effets secondaires indésirables comme l’augmentation du cholestérol, nécessitant des recherches plus approfondies[8].

Plusieurs agonistes au récepteur du glucagon-like peptide-1 ont montré une amélioration des lésions histologiques hépatiques. C'est le cas du tirzépatide[40] et du survodutide[41]. L'action du sémaglutide, par contre, s'est révélée être décevante[42].

Une firme dijonnaise, Inventiva, développe le lanifibranor, une molécule qui, administrée par voie orale, pourrait se révéler efficace dans le traitement de cette maladie[43].

Lobbying des industriels du soda

[modifier | modifier le code]

La surconsommation de soda est identifiée comme une des causes principales de NASH, d'où son nom de « maladie du soda »[34]. En conséquence, les industriels du soda, craignant pour leur image, ont mis en place un système de désinformation sophistiqué sur internet. Ainsi, une enquête du Canard enchaîné d' révèle que

« l'internaute qui tape "NASH" tombe en première occurrence sur le site du syndicat des boissons rafraîchissantes de France, le BRF [qui comprend Coca-Cola France, Orangina, PepsiCo France…], lequel l'emmène directement sur un texte intitulé "Mieux comprendre la […] maladie de Nash", lequel délivre une vérité qui coule de source : ladite pathologie « a parfois été appelée maladie du soda par abus de langage ou raccourci sémantique malheureux, elle n'est pas directement liée à la consommation de boissons sans alcool ». »

— Le Canard enchaîné, 8/8/18[34].

D'autres pages du même site, carrément intitulées « Dites non à la désinformation et aux raccourcis dangereux »[34], ont depuis été retirées.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Maladie du foie gras : quels traitements dans les 5 ans à venir ? », sur Santé Magazine, (consulté le )
  2. « « La maladie du soda » se répand… dans les médias », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Le point sur la Nash, maladie du foie gras humain ou maladie du soda »
  4. « La NASH : cette maladie du foie qui inquiète les médecins », sur The NASH Education Program
  5. (en) Marchesini G, Moscatiello S, Di Domizio S, Forlani G, « Obesity-associated liver disease » J Clin Endocrinol Metab, 2008;93(11 Suppl 1):S74-80.
  6. (en) Vernon G, Baranova A, Younossi ZM, « Systematic review: the epidemiology and natural history of non-alcoholic fatty liver disease and non-alcoholic steatohepatitis in adults » Aliment Pharmacol Ther, 2011;34:274-85.
  7. Younossi ZM, Koenig AB, Abdelatif D et al., Global epidemiology of nonalcoholic fatty liver disease—meta-analytic assessment of prevalence, incidence, and outcomes, Hepatology, 2016;64:73-84
  8. a b c d e f et g Pascale Santi, « La « maladie du foie gras » en quête de traitements », sur Le Monde, .
  9. (en) Loomba R, Abraham M, Unalp A et al. « Association between diabetes, family history of diabetes, and risk of nonalcoholic steatohepatitis and fibrosis » Hepatology, 2012;56:943-51.
  10. a b c d et e (en) Sattar N, Forrest E, Preiss D, « Non-alcoholic fatty liver disease » BMJ, 2014;349:g4596.
  11. Margot Montpezat, « Cancer : les "produits chimiques éternels" des emballages alimentaires et ustensiles de cuisine multiplie [sic] les risques », sur pourquoidocteur.fr, Pourquoi Docteur ?, (consulté le ).
  12. (en) Sorbi D, Boynton J, Lindor KD, « The ratio of aspartate aminotransferase to alanine aminotransferase: potential value in differentiating nonalcoholic steatohepatitis from alcoholic liver disease » Am J Gastroenterol, 1999;94:1018-22.
  13. Natsuko Kawada, Kazuho Imanaka, Tsukasa Kawaguchi et Chie Tamai, « Hepatocellular carcinoma arising from non-cirrhotic nonalcoholic steatohepatitis », Journal of Gastroenterology, vol. 44, no 12,‎ , p. 1190–1194 (ISSN 1435-5922, PMID 19672551, DOI 10.1007/s00535-009-0112-0, lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Ryan CK, Johnson LA, Germin BI, Marcos A, « One hundred consecutive hepatic biopsies in the workup of living donors for right lobe liver transplantation » Liver Transpl, 2002;8:1114-22.
  15. Imajo K, Kessoku T, Honda Y et al. Magnetic resonance imaging more accurately classifies steatosis and fibrosis in patients with nonalcoholic fatty liver disease than transient elastography, Gastroenterology, 2016;150:626-,637
  16. Vlad Ratziu, Frédéric Charlotte, Agnès Heurtier et Sophie Gombert, « Sampling variability of liver biopsy in nonalcoholic fatty liver disease », Gastroenterology, vol. 128, no 7,‎ , p. 1898–1906 (ISSN 0016-5085, PMID 15940625, lire en ligne, consulté le ).
  17. (en) Chalasani N, Younossi Z, Lavine JE et al. The diagnosis and management of nonalcoholic fatty liver disease, Hepatology, 2018;67:328-357
  18. (en) Thoma C, Day CP, Trenell MI, « Lifestyle interventions for the treatment of non-alcoholic fatty liver disease in adults: a systematic review » J Hepatol, 2012;56:255-66.
  19. (en) Yftach Gepner, Ilan Shelef, Oded Komy et Noa Cohen, « The beneficial effects of Mediterranean diet over low-fat diet may be mediated by decreasing hepatic fat content », Journal of Hepatology, vol. 71, no 2,‎ , p. 379–388 (DOI 10.1016/j.jhep.2019.04.013, lire en ligne, consulté le )
  20. Zelber-Sagi S, Salomone F, Mlynarsky L, The Mediterranean dietary pattern as the diet of choice for non-alcoholic fatty liver disease, Liver Int, 2017;37:936-949
  21. Molloy JW, Calcagno CJ,Williams CD et al. Association of coffee and caffeine consumption with fatty liver disease, nonalcoholic steatohepatitis, and degree of hepatic fibrosis, Hepatology, 2012;55:429-436
  22. Professeur Lawrence Serfaty, chef de service hépatologique de l’hôpital Hautepierre de Strasbourg, « « Maladie du soda »: qu'est-ce que la NASH? », sur RMC (consulté le )
  23. (en) Rita Basu, Mazen Noureddin et Jeanne M. Clark, « Nonalcoholic Fatty Liver Disease: Review of Management for Primary Care Providers », Mayo Clinic Proceedings, vol. 97, no 9,‎ , p. 1700–1716 (DOI 10.1016/j.mayocp.2022.04.005, lire en ligne, consulté le )
  24. Lisa M. Glass, Rolland C. Dickson, Joseph C. Anderson et Arief A. Suriawinata, « Total body weight loss of ≥ 10 % is associated with improved hepatic fibrosis in patients with nonalcoholic steatohepatitis », Digestive Diseases and Sciences, vol. 60, no 4,‎ , p. 1024–1030 (ISSN 1573-2568, PMID 25354830, DOI 10.1007/s10620-014-3380-3, lire en ligne, consulté le ).
  25. Eduardo Vilar-Gomez, Yadina Martinez-Perez, Luis Calzadilla-Bertot et Ana Torres-Gonzalez, « Weight Loss Through Lifestyle Modification Significantly Reduces Features of Nonalcoholic Steatohepatitis », Gastroenterology, vol. 149, no 2,‎ , p. 367–378.e5 (ISSN 0016-5085, DOI 10.1053/j.gastro.2015.04.005, lire en ligne, consulté le ).
  26. (en) Athyros VG, Tziomalos K, Gossios TD, Griva T et al. « Safety and efficacy of long-term statin treatment for cardiovascular events in patients with coronary heart disease and abnormal liver tests in the Greek Atorvastatin and Coronary Heart Disease Evaluation (GREACE) study: a post-hoc analysis » Lancet, 2010;376:1916-22.
  27. Xiao-Fei Guo, Chong Wang, Ting Yang et Shan Li, « Vitamin D and non-alcoholic fatty liver disease: a meta-analysis of randomized controlled trials », Food & Function, vol. 11, no 9,‎ , p. 7389–7399 (ISSN 2042-650X, PMID 32966467, DOI 10.1039/d0fo01095b, lire en ligne, consulté le )
  28. a et b Sanyal AJ, Chalasani N, Kowdley KV et al. Pioglitazone, vitamin E, or placebo for nonalcoholic steatohepatitis, N Engl J Med, 2010;362:1675-1685
  29. Cusi K, Orsak B, Bril F et al. Long-term pioglitazone treatment for patients with nonalcoholic steatohepatitis and prediabetes or type 2 diabetes mellitus, Ann Intern Med, 2016;165:305-315
  30. Armstrong MJ, Gaunt P, Aithal GP et al. Liraglutide safety and efficacy in patients with non-alcoholic steatohepatitis (LEAN), Lancet, 2016;387:679-690
  31. Newsome PN, Buchholtz K, Cusi K et al. A placebo-controlled trial of subcutaneous semaglutide in nonalcoholic steatohepatitis, N Engl J Med, 2021;384:1113-1124
  32. Simon TG, Wilechansky RM, Stoyanova S et al. Aspirin for Metabolic Dysfunction–Associated Steatotic Liver Disease Without Cirrhosis: A Randomized Clinical Trial, JAMA, 2024;331:920–929
  33. Mahdi Vajdi, Shirin Hassanizadeh, Reza Hassanizadeh et Mohammad Bagherniya, « Curcumin supplementation effect on liver enzymes in patients with nonalcoholic fatty liver disease: a GRADE-assessed systematic review and dose-response meta-analysis of randomized controlled trials », Nutrition Reviews,‎ , nuad166 (ISSN 1753-4887, PMID 38213188, DOI 10.1093/nutrit/nuad166, lire en ligne, consulté le )
  34. a b c et d « Il était un foie le soda », Le Canard enchaîné, no 5102,‎ .
  35. (en) « Elafibranor, an Agonist of the Peroxisome Proliferator-activated Receptor-α and -δ, Induces Resolution of Nonalcoholic Steatohepatitis Without Fibrosis Worsening - Gastroenterology », sur www.gastrojournal.org (consulté le ).
  36. (en) « Farnesoid X nuclear receptor ligand obeticholic acid for non-cirrhotic, non-alcoholic steatohepatitis (FLINT): a multicentre, randomised, placebo-controlled trial - The Lancet », sur www.thelancet.com (PMID 25468160, PMCID 4447192, DOI 10.1016/S0140-6736(14)61933-4, consulté le ).
  37. (en) « Intercept Pharmaceuticals Announces Results of Phase 2 Trial of OCA in NASH Patients in Japan (NASDAQ:ICPT) », sur ir.interceptpharma.com (consulté le ).
  38. (en) Safadi R, Konikoff FM, Mahamid M, Zelber-Sagi S, Halpern M, Gilat T, Oren R; FLORA Group, « The fatty acid-bile acid conjugate Aramchol reduces liver fat content in patients with nonalcoholic fatty liver disease », Clin Gastroenterol Hepatol, vol. 12, no 12,‎ , p. 2085-91.e1. (DOI 10.1016/j.cgh.2014.04.038) modifier.
  39. Harrison SA, Bedossa P, Guy CD et al. A phase 3, randomized, controlled trial of resmetirom in NASH with liver fibrosis, N Engl J Med, 2024;390:497-509
  40. Loomba R, Hartman ML, Lawitz EJ et al. Tirzepatide for metabolic dysfunction–associated steatohepatitis with liver fibrosis, N Engl J Med, 2024;391:299-310
  41. Sanyal AJ, Bedossa P, Fraessdorf M et al. A phase 2 randomized trial of survodutide in MASH and fibrosis, N Engl J Med, 2024;391:311-319
  42. Loomba R, Abdelmalek MF, Armstrong MJ et al. Semaglutide 2·4 mg once weekly in patients with non-alcoholic steatohepatitis-related cirrhosis: a randomised, placebo-controlled phase 2 trial, Lancet Gastroenterol Hepatol, 2023;8:511-522
  43. « Inventiva réalise l’une des plus importantes levées de fonds d’une biotech en France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )