Téméraire (1782)
Téméraire | |
Maquette de l'Achille, sister-ship du Téméraire, exposé au Musée de la Marine à Paris | |
Type | Vaisseau de ligne |
---|---|
Classe | Téméraire |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale française Marine de la République |
Chantier naval | Brest |
Quille posée | mai 1782 |
Lancement | 17 décembre 1782 |
Commission | juillet 1783 |
Statut | Démoli en 1803 |
Équipage | |
Équipage | 678 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 55,87 mètres (172 pieds) |
Maître-bau | 14,90 mètres (44 pieds 6 pouces) |
Tirant d'eau | 7,26 mètres (22 pieds) |
Déplacement | 1 966 tonnes 3 260 tonnes à pleine charge |
Propulsion | Jusqu'à 2 485 m2 de voiles |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 74 canons: |
Pavillon | France |
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Le Téméraire est un vaisseau de ligne de 74 canons de la Marine royale puis républicaine française. Il a qui a donné son nom à la classe Téméraire.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1782, l'ingénieur naval Jacques-Noël Sané présente les plans d'un nouveau vaisseau de 74 canons baptisé Téméraire. La construction du Téméraire est rapide et à son lancement, en 1783 à Brest, le Téméraire devient le premier vaisseaux d'une nouvelle classe qui portera son nom.
Son premier commandant est Antoine-Stanislas de Curières de Castelnau (en)[1].
Avec la flotte de Brest, commandée par le vice-amiral Villaret-Joyeuse, il prend part aux combats de prairial An II du au premier juin 1794, où il échange un feu nourri avec l'HMS Russell (en)[2]. Son commandant est le capitaine Morel.
Le Téméraire participe aussi à la catastrophique campagne du Grand Hiver ( - ). Sa coque est fortement endommagée par la tempête dans la nuit du 30 au . Il réussit à rallier Saint-Malo[2].
Faute de matériaux de réparation, les travaux de remise en état traînent, et progressivement son délabrement devient tel qu'il ne sera jamais réparé. Décommissionné en 1801, il sera finalement condamné en 1802 puis démantelé en 1803[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Qui décède en septembre 1783 alors qu'il allait être promu chef d'escadre
- Roche 2005, p. 432.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (ISBN 978-2-9525917-0-6)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7181-9515-0, BNF 36697883)
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Rennes, Marines Éditions, , 620 p. (ISBN 978-2-35743-077-8)
- Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, Paris, éditions Honoré Champion, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]- Liste des vaisseaux français
- Flotte française en 1786
- Histoire de la marine française sous Louis XV et Louis XVI