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Taïeb Louhichi

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Taïeb Louhichi
Taïeb Louhichi en février 2013.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
الطيب الوحيشيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Site web
Distinctions

Taïeb Louhichi, né le à Mareth[1] et mort le [2] à Tunis, est un réalisateur, scénariste, sociologue et producteur tunisien.

Taïeb Louhichi suit des études de lettres puis obtient un doctorat en sociologie. Il se tourne vers le cinéma à l'Institut de formation cinématographique et à l'École de Vaugirard de Paris[1].

Il tourne plusieurs courts métrages parmi lesquels figurent Mon village, un village parmi tant d'autres, lauréat du Tanit d'or aux Journées cinématographiques de Carthage de 1972, et El Khammès (Le Métayer), primé dans de nombreux festivals en 1976.

En 1982, son premier long métrage, L'Ombre de la terre, reçoit plusieurs prix[1] dont le prix du meilleur scénario et la manivelle d'or au FESPACO[3] ; il est également primé à la Semaine de la critique à Cannes. En 1989, il tourne Layla, ma raison[4] qui est sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise et obtient en 1991 le Prix du public au premier Festival du cinéma africain de Milan. Il est également fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en France[5].

Il est victime en 2006 d'un accident de la route aux Émirats arabes unis où il devait présider le jury d'un festival local[6] ; il y perd l'usage de ses membres.

Figure importante du cinéma arabe et africain[7],[8],[9],[10],[11],[12], de nombreux hommages lui sont rendus pour souligner son parcours[13],[14],[15],[16]. Il tourne un documentaire en 2011, Les Gens de l'étincelle, sur les protagonistes de la révolution tunisienne de 2011, puis L'Enfant du soleil en 2013[17]. Son dernier long métrage, La Rumeur de l’eau, sort en salle en Tunisie, à titre posthume, le [18].

En 2020, sa ville natale Mareth organise la première édition du Festival de cinéma Taïeb Louhichi[19]. Un ciné-club à son nom est établi à Gabès[20].

Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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  • 1970 : Masques
  • 1971 : Loge d'artiste
  • 1971 : Le Cri de pierre
  • 1971 : Labyrinthes
  • 1973 : Ziara ou visite à l'aïeul marabout
  • 1975 : El Khammès
  • 1978 : Carthage an 12
  • 1994 : Le chant du Baye Fall
  • 1995 : La Cité des sciences à Tunis
  • 1999 : La Force des petits
  • 2000 : Le Fil d'Oumou Sy

Documentaires

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  • 1972 : Mon village, un village parmi tant d'autres
  • 1977 : Le Temps d'apprendre
  • 1983 : Gabès, l'oasis et l'usine
  • 1987 : Gorée, l'île du grand-père
  • 1990 : La Famille productive
  • 1992 : Écrans d'Afrique
  • 1994 : Kër Jo Ouakam
  • 2004 : Opéra Ibn Sina, le making-of
  • 2012 : Les Gens de l'étincelle

Récompenses

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Références

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  1. a b et c « Taïeb Louhichi », sur cinemed.tm.fr (consulté le ).
  2. « Décès du cinéaste Taïeb Louhichi », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  3. « Hommage des JCC 2012 au cinéaste tunisien Taieb Louhichi », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  4. (en) Tunisian filmmaker Taïeb Louhichi and his film Majnoun Layla sur Africultures.
  5. « Biographie », sur taieblouhichi.com (consulté le ).
  6. « Taieb Louhichi victime d'un grave accident », sur babnet.net.com, (consulté le ).
  7. Mohamed Challouf, « Hommage à Souleymane Cissé, Tawfik Salah, Taieb Louhichi », sur mag14.com, (consulté le ).
  8. « Un pionnier du documentaire social », sur lequotidien.tn, (consulté le ).
  9. (en) Lina Khatib, Storytelling in World Cinemas, vol. 1 : Forms, New York, Columbia University Press, , 240 p. (ISBN 978-0-231-85007-0, lire en ligne), p. 92.
  10. (en) James McDougall, Nation, Society and Culture in North Africa, Londres/Portland, Routledge, , 194 p. (ISBN 978-1-135-76106-6, lire en ligne), p. 38-39.
  11. Les cinémas d'Afrique : dictionnaire, Paris, Karthala, , 592 p. (ISBN 978-2-84586-060-5, lire en ligne), p. 300.
  12. (en) Roy Armes, Dictionary of African Filmmakers, New Haven, Indiana University Press, , 397 p. (ISBN 978-0-253-35116-6 et 0-253-35116-2, lire en ligne), p. 90.
  13. « Hommage à Taieb Louhichi, aux JCC. Le plus africain des cinéastes tunisiens », sur jetsetmagazine.net, (consulté le ).
  14. Thierno I. Dia, « Béjaia : vivre la cinéphilie / Alexandrie : hommage à Taïeb Louhichi, Daoud Aoulad-Syad...… / Marseille : Aflam », sur imagesfrancophones.org, (consulté le ).
  15. « Écrans noirs 2015 – le palmarès », sur imagesfrancophones.org, (consulté le ).
  16. « 10e édition du festival du cinéma des peuples 2013 », sur ccimouzzer.org (consulté le ).
  17. Jean-Louis Kuffer, « L'humanité profonde de L'Enfant du soleil de Taïeb Louhichi », sur africine.org (consulté le ).
  18. « Avant-première : La Rumeur de l'eau - همس الماء », sur jetsetmagazine.net (consulté le ).
  19. « Mareth rend hommage à son enfant », sur pressreader.com, (consulté le ).
  20. « Ciné-club "Taieb Louhichi" Gabès », sur yellpo.com (consulté le ).
  21. a b c et d « Métayer (Le) », sur maghrebdesfilms.fr (consulté le ).
  22. « Filmographie », sur taieblouhichi.com (consulté le ).
  23. « Dhil al ardh » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  24. « ZIZOU ouvrira le 34e Festival international de cinéma Vues d'Afrique », sur vuesdafrique.com, (consulté le ).
  25. « Taïeb Louhichi », sur cinematunisien.com (consulté le ).
  26. « Coup de projecteur sur les réalisateurs », sur temoignages.re, (consulté le ).
  27. « Cinéma - La danse du vent de Taïeb Louhichi : prix spécial du jury à Rotterdam », sur fr.allafrica.com, (consulté le ).
  28. « Un film indien décroche le Grand prix du Festival international du film transsaharien de Zagora », sur medias24.com, (consulté le ).
  29. « Fespaco 2019 : hommage à la mémoire de Taieb Louhichi », sur webmanagercenter.com, (consulté le ).

Liens externes

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