Théodore Beck
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(à 97 ans) 6e arrondissement de Paris |
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Jean Théodore Beck, né le à Oberseebach et mort à Paris le , est un pasteur et germaniste français. Il a dirigé l'École alsacienne (1891-1922).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils du pasteur luthérien Jean Beck et de Sophie Julie Roehrich, il fait ses études à la faculté de théologie protestante de Strasbourg et à l'université de Genève, et les complète par un séjour d'études à Tübingen et Heidelberg[1]. Il soutient une thèse de baccalauréat intitulée « L'idée attachée au mot Esprit dans l'Ancien Testament »[2], sous la direction d'Édouard Reuss, en 1862 à Strasbourg, et devient pasteur à Colmar, Muttersholtz, Masevaux puis à l'église de langue française saint-Nicolas de Strasbourg. Il épouse Marie Chevallier.
Il fonde un cours pour adultes à Muttersholtz et un pensionnat de filles à Strasbourg. Il doit quitter l'Alsace en 1880, en raison de son engagement en faveur de la France, et s'installe à Paris, où il recouvre la nationalité française en 1882[3]. Il se classe premier à l’agrégation d'allemand et enseigne cette discipline à l'École alsacienne, dont il devient le deuxième directeur en 1891, succédant à Frédéric Rieder.
Il participe à la fondation de la Société historique du VIe arrondissement de Paris dont il est membre de 1898 à 1919[3]. Ses insignes de la Légion d'honneur lui sont remis par deux personnalités du protestantisme, Jules Siegfried pour les insignes d'officier[4], et Georges Bonét-Maury pour les insignes de commandeur[5].
Publications
[modifier | modifier le code]- Cours d'allemand, avec Adolphe Bossert :
- Les Mots allemands groupés d'après le sens
- Les Mots allemands groupés d'après l'étymologie
- Grammaire élémentaire de la langue allemande
- Lectures allemandes, morceaux choisis et leçons de choses, avec des notes et un vocabulaire
- Le Premier livre d'allemand
- Mes souvenirs 1890-1922, Paris, Fischbacher, 1934, 220 p.
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]- 1929 : commandeur de la Légion d'honneur[6].
- 1894 : officier de l'Instruction publique
- Une école de Paris porte son nom[7].
Références
[modifier | modifier le code]- André Encrevé, « Jean-Théodore Beck », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours (T.1), Paris, Éditions de Paris Max Chaleil, (ISBN 978-2846211901), p. 217-218.
- Thèse de baccalauréat en théologie, Faculté de théologie protestante de Strasbourg, 1http://www.worldcat.org/title/essai-sur-lidee-attachee-au-mot-esprit-dans-lancien-testament-these-presentee-a-la-faculte-de-theologie-protestante-de-strasbourg-le-26-juillet-1862-pour-obtenir-le-grade-de-bachelier-en-theologie/oclc/493754087].
- Alexandre Thommes & Martine François, « Jean Théodore Beck », Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
- Dossier Léonore [1]
- Dossier Léonore [2]
- Notice base Léonore [3]
- « École maternelle publique Théodore Deck », sur education.gouv.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Encrevé, « Jean-Théodore Beck », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 217-218 (ISBN 978-2846211901)
- André Encrevé, « Jean Théodore Beck », sur Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace, (consulté le ).
- « Jean Théodore Beck (1839-1936) et le cas particulier de l’École Alsacienne », notice du Musée virtuel du protestantisme, [lire en ligne]
- Alexandre Thommes, Martine François, « Jean Théodore Beck », Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :