Théophile Gide
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François Théophile Étienne Gide |
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Théophile Gide, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]François Théophile Étienne Gide naît le à Paris[1].
Entré à l'école des Beaux-Arts le , il se forme sous la direction de Paul Delaroche et de Léon Cogniet[2].
Il se consacre spécialement à la peinture d'histoire, sans négliger la peinture de genre ainsi que celle des sujets religieux, et se fait une position brillante dans le monde des arts[1]. C'est un artiste habile, sans grande originalité, mais dont les sujets sont bien composés et dont le coloris est agréable[3].
Après avoir débuté au Salon de Paris avec une toile ayant pour sujet : La chute des feuilles, il expose un Retour du marché, costumes des Pyrénées, et exécute un tableau pour la chapelle de Saint-Etienne à l'église Saint-Roch[1]. Puis, il produit successivement : Messe dans une église des Pyrénées ; Le jugement de Cinq-Mars et de Thou (Exposition universelle de 1855); Résurrection du fils de la veuve de Naïm (1857); Louis XI et Quentin Durward ; Italienne; Messe dans la campagne, aux environs de Naples (1859); Le récit; Épisode de la jeunesse de Lesucur; La récréation au couvent (1861); Sully quittant la cour de Louis XIII, donné au musée d'Angers; Les femmes à la fontaine, dans les Pyrénées; Neuvaine à la madone (1863); Chanteurs napolitains; Les adieux au couvent, donnés au musée d'Amiens (1864); Une présentation; Moines à l'étude, toile placée au musée d'Alençon (1865); Répétition d'une messe en musique, tableau acquis par le musée de Roubaix (1866); Visite de Sa Sainteté le Pape dans un couvent; La partie d'échecs (1867); Le réfectoire de la Grande-Chartreuse, qui se trouve au musée de Nîmes; La dictée (1868); Chœur du couvent de Saint-Barthélémy, près de Nice (1869); L'école; Les derviches hurleurs de Scutari (1870); Une ambulance au couvent de Cimiès, à Nice; Terrasse du couvent de Saint-Barthélémy (1872); Lesueur chez les Chartreux; Le cavalier galant (1873)[1]. Les Moines à l'étude et la Répétition d'une messe réapparaissent à l'Exposition universelle de 1867[1].
Il exécute une peinture décorative, Le Miracle des fleurs dans l'église Saint-Roch de Paris[4].
Théophile Gide obtient une médaille de 2e classe en 1861 et des médailles aux Salons de 1865 et de 1866[1]. Le il obtient la croix de la Légion d'Honneur[2].
Il meurt le dans sa ville natale[2].
Références
[modifier | modifier le code]- Glaeser 1878, p. 292.
- Bénézit 1924, p. 419.
- Larousse 1878, p. 890.
- La Grande Encyclopédie.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Glaeser 1878] Ernest Glaeser, « Gide (Théophile) », dans Biographie nationale des contemporains, (lire en ligne), p. 292.
- [Larousse 1878] Pierre Larousse, « Gide (Théophile) », dans Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 16, , 1322 p. (lire en ligne), p. 890.
- [La Grande Encyclopédie] « Gide (François-Théophile-Etienne) », dans La Grande Encyclopédie, vol. 18, , 1200 p. (lire en ligne), p. 922-923.
- [Bénézit 1924] Emmanuel Bénézit, « Gide (Théophile) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 2, Paris, Gründ, , 822 p. (lire en ligne), p. 419.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :