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Thomas A. Dorsey

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Thomas A. Dorsey
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Thomas Andrew DorseyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Georgia Tom, Memphis MoseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Label
Gennett Records (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction

Thomas Andrew Dorsey (Villa Rica (Géorgie), - Chicago, ), est connu comme « le père de la musique gospel ». Il est aussi connu sous le nom de Georgia Tom, à ses débuts comme pianiste de blues.

Dorsey est le directeur musical de l’Église baptiste des pèlerins de Chicago, de 1932 jusqu'à la fin des années 1970.

Sa composition la plus connue est Take My Hand, Precious Lord, interprétée par Mahalia Jackson. C'est la chanson favorite de Martin Luther King Jr.. Une autre composition, Peace in the Valley, est interprétée par de nombreux artistes, dont Elvis Presley et Johnny Cash.

Dorsey est né le à Villa Rica (Géorgie) de Thomas Madison, un évangéliste baptiste et Etta Plant Dorsey [1].

En 1910, sa famille déménage à Atlanta [2]. Il apprend à jouer du piano très jeune, à l'oreille, en écoutant les pianistes de sa ville et joue le soir lors de repas ou de réunions. Il commence à reprendre des chansons sous le nom de Barrelhouse Tom et Texas Tommy, ainsi que sous le surnom plus connu de Georgia Tom.

En 1916, il déménage à Gary, dans l'Indiana [2]. Il forme un groupe pour jouer dans des fêtes, dans le style du blues, avec de fortes influences music hall.

En 1921, il est particulièrement touché par les chants gospel du pasteur A. W. Nix à la Convention baptiste nationale, USA [3]. Quelque temps après, il devient directeur musical de l’Église baptiste Nouvel espoir de South Side (Chicago) [4].

Au sein du groupe Wild Cats Jazz Band, dans lequel jouent des musiciens comme Ed Pollack (trompette), Al Wyn (trombone) et Tampa Red (guitare), il accompagne la chanteuse Ma Rainey, avec laquelle il enregistre pour le label discographique Paramount Records, en 1924 [4].

Vers 1928, il forme un groupe avec Tampa Red et enregistre le tube Tight Like That, qui se vend à sept millions d'exemplaires.

En 1931, il crée la première société de musique gospel noire, la Dorsey House of Music[5]. Il monte aussi sa propre chorale de gospel tout en étant membre fondateur et premier président de la National Convention of Gospel Choirs and Choruses.

En 1932, il devient directeur musical de l’Église baptiste des pèlerins de Chicago [5]. Il abandonne le blues pour se consacrer quasi exclusivement au gospel. Un drame personnel le pousse à abandonner la musique profane pour commencer à écrire et enregistrer ce qu'il appelle de la musique gospel, un nom qu'il est le premier à utiliser. Sa première femme, Nettie, vient de décéder pendant la naissance de son premier fils ; il compose en son hommage une des chansons de gospel les plus connues : 'Take My Hand, Precious Lord.

Son influence ne se limite pas à la musique afro-américaine, ses œuvres sont reprises et interprétées par un nombre important de musiciens blancs. Take My Hand, Precious Lord est enregistrée entre autres artistes par Elvis Presley, Mahalia Jackson, Aretha Franklin, Clara Ward, Roy Rogers et Tennessee Ernie Ford [6]. Cette chanson est chantée la nuit précédant l'assassinat de Martin Luther King. C'est aussi la chanson préférée du président américain Lyndon B. Johnson, elle est d'ailleurs jouée lors de ses obsèques.

Dorsey écrit la chanson Peace in the Valley en 1937 pour Mahalia Jackson, qui deviendra un standard du gospel[7]. Il est le premier noir américain élu au Nashville Songwriters Hall of Fame et au Gospel Music Association's Living Hall of Fame.

Il meurt à Chicago, Illinois le ), et repose au cimetière de Oak Woods.

Bibliographie

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  • Max Harrison, Paul Oliver et William Bolcom, Gospel, blues & jazz, Muchnik Editores, Barcelone, 1986, p. 119 (ISBN 84-7669-140-8)
  • Gérard Herzhaft, La gran encyclopedia del blues, Edic. RobinBook, Barcelone, 2003, (ISBN 84-95601-82-6)
  • Donald Myrus, Baladas, Blues et Big Beat, editorial Diana, Mexique, 1970.
  • Paul Oliver, Historia del Blues, Alfaguara-Nostromo, Madrid, 1976, p. 305 (ISBN 84-384-0019-1)
  • Michael W. Harris, The Rise of Gospel Blues: The Music of Thomas Andrew Dorsey in the Urban Church, Oxford University Press, 1992 (ISBN 0-19-506376-7).
  • Tony Heilbut, The Gospel Sound: Good News and Bad Times Limelight Editions, 1997 (ISBN 0-87910-034-6).
  • Horace Clarence Boyer, How Sweet the Sound: The Golden Age of Gospel, Elliott and Clark, 1995 (ISBN 0-252-06877-7).
  • Bernice Johnson Reagon, We'll Understand It Better By And By: Pioneering African-American Gospel Composers, Smithsonian Institution, 1992 (ISBN 1-56098-166-0).

Références

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  1. (en) W. K. McNeil, Encyclopedia of American Gospel Music, USA, Routledge, , p. 105.
  2. a et b (en) Horace Clarence Boyer, The Golden Age of Gospel, USA, University of Illinois Press, , p. 58.
  3. Emmett George Price, Tammy Lynn Kernodle, Horace Maxille, Encyclopedia of African American Music, Volume 1, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 79
  4. a et b (en) W. K. McNeil, Encyclopedia of American Gospel Music, USA, Routledge, , p. 106.
  5. a et b (en) W. K. McNeil, Encyclopedia of American Gospel Music, USA, Routledge, , p. 107.
  6. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, Volume 5, Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 729
  7. Don Cusic, The Sound of Light: A History of Gospel Music, Popular Press, USA, 1990, p. 91

Liens externes

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