Tibor K. Thomas
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Tibor K. Thomas, de son nom complet "Tiberiu Krausz Thomas", est un peintre roumain né à Făgăraș en 1919 et mort en 2010, ayant émigré au Canada en 1969.
Il suit à onze ans les cours de l’École des Arts et Métiers. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tibor K. Thomas s'inscrit à l’Institut de Beaux-arts de Bucarest, où il enseigne à la suite de ses études entre 1950 et 1969.
Biographie
[modifier | modifier le code]Tibor K. Thomas nait à Făgăraș, en Roumanie, le 21 avril 1919. Tibor n’avait que sept ans lorsque son père est mort et sa mère a dû faire de la couture pour subvenir aux besoins de la famille de quatre enfants. À dix ans il entre à l’école des Arts et Métiers où il apprend l’ébénisterie et la sculpture. Sa mère ne pouvant plus subvenir à ses besoins, à douze ans, Tibor doit se trouver du travail et quitte la maison pour habiter dans une petite chambre qu’il partage avec un ami[1].
Il fait toute sorte de travaux dans l’imprimerie, librairie, usine de textile et autres. Mais aussi il peint des portraits. A 15 ans, il commence à faire de la gymnastique et quelques années plus tard il l'enseigne[1]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé et travaille sur la construction de routes et de chemins de fer. Dans l’armée, il rencontre un peintre de renommée Szonyi Stephan qui reconnait l’invite à travailler dans un de ses ateliers après la guerre[2]. En 1948, encouragé par Stephan, il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Bucarest. Quelques années plus tard, il devient l’assistant du professeur et peintre émérite Alexandro Cuscourenko à l’académie et finalement professeur de peinture et de dessin[1].
Pendant une dizaine d’années il travaille comme professeur et voyage beaucoup dans les pays de l’Europe de l’Est pour enseigner les méthodes roumaines. Durant cette période, il y a un grand manque de liberté en Roumanie, les artistes travaillent pour l’État qui achète leurs tableaux et fait les expositions. Ce manque de liberté pèse sur Thomas qui décide de passer à l’Ouest et après plusieurs tentatives, il réussit à sortir du pays avec sa femme et son fils. Ils passent par l’Autriche ensuite l’Italie pour finir au Canada ou il s’installe à Montréal en 1969[réf. nécessaire].
Dans son pays adoptif, il est vite reconnu[Par qui ?] comme artiste d’exception[non neutre] et présente de nombreuses expositions au Canada et partout dans le monde[évasif], en Europe aux États-Unis et au Mexique. Thomas continue de peindre et enrichir la scène artistique montréalaise jusqu’à sa mort en 2010[1].
Style
[modifier | modifier le code]L’œuvre de Thomas[Lequel ?] est exécuté avec une grande maitrise[Interprétation personnelle ?][source secondaire nécessaire] dans un style postimpressionniste avec des tendances expressionnistes.
Thomas travaille à l’huile et à l’acrylique. Il peint souvent des portraits mais aussi des scènes de ville, des paysages ruraux, marins côtiers et des natures mortes.
Les paysages de Thomas offrent une vue avec une perspective assez simple présentée sur les trois plans.
On y trouve souvent un éléments architectural placé solidement dans le plan moyen et qui domine la scène.
L’arrière-plan est plutôt calme, sans être ennuyant où un certain dynamisme est exprimé par un traitement libre des éléments distants tel que les nuages dans le ciel.
L’avant-plan plus détaillé et animé donne vie et un sens de mouvement au tableau[3].
L’œuvre de Thomas s’est transformé après son exil de la Roumanie. Son passage à l’Ouest a eu une grande influence sur son art. Ses peintures deviennent de plus en plus lumineuses utilisant une palette plus élargie avec une gamme chromatique qui alterne entre les couleurs chaudes et froides et qui donne un dynamisme et une spontanéité renouvelés à ses œuvres. Aussi, Thomas peint de plus en plus de paysage qui joue un rôle progressivement important dans l’ensemble de son œuvre[2].
Historique d’expositions[4]
[modifier | modifier le code]- Rétrospective (1969/1999) Édifice Belgo, Mtl, 1999
- Galerie Atelier J. Lukacs, Toronto, 1992
- Institute of Art, Odessa, Texas, USA 1991
- Galerie Atelier J. Lukacs, Montréal, 1991
- Breckenridge, Colorado, USA, 1990
- Intern’l Gallery Invitational, Chicago, 1990
- Galerie Michel-Ange, Montréal, 1990-1999
- Galerie Pauline Johnson, Outremont, 1990-1999
Références
[modifier | modifier le code]- 52 Couleurs du Québec… Cinquante-Deux Peintres, Louis Bruens, Éditions La Palette, 1987
- T. K. Thomas, Collection Signature, Broquet, 1987
- Québec en peinture/in painting, Jacques de Roussan, collection Horizons, Roussan, 1989
- Répertoire Biennal Magazin’art, 2000-2001, Éditart International Ltée
Liens externes
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- (en + fr) Site officiel
- Ressource relative aux beaux-arts :