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Utilisateur:MaCRoEco/Aspects controversés des OGM/brouillon

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Les OGM sont source de grandes divergences d’opinion, qui conduisent à une absence de consensus au sein des opinions publiques nationales ; les avantages prouvés ou potentiels apportés par les OGM s’opposent à des risques sanitaires potentiels et à des craintes sur une éventuelle atteinte à la biodiversité. Les décisions règlementaires des décideurs politiques varient fortement en fonction des pays et des périodes (multiples autorisations en Amérique du Nord ou au Brésil, autorisation de culture en France, puis interdiction en 2008, etc.). Dépassant le cadre scientifique, bon nombre des partisans de la lutte anti-OGM, dont José Bové, soulignent le caractère éminemment politique du choix d'autoriser ou non les cultures OGM[1]. De même, des observateurs politiques pensent que les décisions règlementaires sont parfois prises en fonction de l’opinion de la population[2].

Acteurs des débats autour des OGM

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Les thèmes de débat

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La problématique OGM se centre souvent de façon réductrice sur le seul aspect des cultures transgéniques, où elle concerne l'alimentation, l'environnement, mais aussi l'économie, la relation entre pays développés et en développement.[réf. nécessaire]

Les mouvements anti-OGM récusent les études scientifiques des laboratoires détenteurs des brevets, car leurs situations les placent dans une situation de conflit d'intérêt, et par extension les décisions de commercialisation prises par les autorités sanitaires car celles-ci utilisent certaines données de ces laboratoires.[réf. nécessaire]

Opposants aux OGM

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Le groupe de pression anti-OGM est très actif en Europe, et particulièrement en France, au Royaume-Uni[3] en Allemagne, en Autriche, au Luxembourg, en Hongrie et en Suisse. Il n’a pas pris corps majoritairement dans l’opinion publique américaine, mais se manifeste également au Canada[4].

Les mouvements anti-OGM communiquent au public les risques présentés, selon eux, par la culture d’OGM en plein-champs. Ils estiment que les autorités n’auraient pas suffisamment contrôlé les différents effets néfastes possibles des OGM.

Cécile Philippe de l'Institut économique Molinari écrit dans La terre est foutue que « les faucheurs d’OGM menacent le progrès de la science au nom d’une vision conservatrice de l’agriculture »[5]. La lutte anti-OGM et la destruction de parcelles de plantation scientifique nuit à la recherche dans le secteur des biotechnologies, et constitue un handicap pour le développement de firmes de semences ; c'est le cas en France[6]. Cette situation entraîne le risque que les chercheurs français et européens émigrent vers d'autres pays[7].


Défenseurs de l'utilisation d'OGM

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Les défenseurs de l'utilisation des OGM sont des scientifiques qui s’appuient sur le fait qu'à ce jour aucun effet nocif sur la santé humaine de la consommation des OGM commercialisés n'a été démontré et que l’ONU comme la communauté scientifique concluent à une absence de nocivité[8].

Ils estiment que les autorités sanitaires prennent correctement compte des risques potentiels, et que la majorité des critiques des anti-OGM sont infondés et qu’elles ne s'appuieraient « que sur des incertitudes imaginaires voire mensongères tant sur le plan environnemental qu'alimentaire »[9].

Des agriculteurs et des semenciers défendent également l'utilisation des OGM au nom de la rentabilité économique et du développement durable. Leur intérêt est évidemment de s'assurer de l'innocuité des OGMs

En outre, les partisans des OGM mettent en avant la possibilité de développer des plantes répondant mieux aux conditions climatiques, afin de réduire les pertes et les produits chimiques utilisés tout en augmentant les rendements. Selon l'ISAAA[10], 962 millions de kilos de CO2 n'ont pas été émis grâce aux OGM en 2005 et 356 millions de litres d'essence ont été économisés grâce à une meilleure organisation des récoltes et des traitements. Les répercussions sur l'environnement, mesurées par l'indicateur de l'Environmental Impact Quotient, ont été réduites de 15,3 % entre 1996 et 2005. L'utilisation de produits chimiques a été réduite de 7 %, ce qui correspond à 224,3 millions de kilos de produits qui n'ont pas été déversés en 2005 grâce aux OGM[11].

Traitement médiatique des OGM

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France : des scientifiques français se plaignent du traitement médiatique des OGM

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Selon une étude de Sylvie Bonny (INRA) parue dans l'Electronic Journal of Biotechnology, l'opposition est plus forte aux OGM en Europe et tout particulièrement en France. Cela s'expliquerait par un débat focalisé sur les risques et non sur les avantages. Les medias de masse ont adopté selon elle une posture critique ou même négative, qui expliquerait en partie l'opposition de la société civile. Elle souligne par ailleurs la publicité que les médias ont fait aux mouvements dénonçant les OGM et estime que c'est en 1997-1998 que les médias ont adopté cette posture anti-OGM. A partir de ce moment là, pour Sylvie Bonny, le débat des OGM n'est plus couvert par des journalistes scientifiques. Cela expliquerait la méconnaissance des avantages des OGM[12].

Plusieurs chercheurs se sont prononcés pour que la question des OGM reste scientifique. Jean de Kervasdoué, agronome et économiste, considère dans Les prêcheurs de l'apocalypse que les médias français sont anti-OGM et empêchent la tenue d'un véritable débat scientifique. Il écrit ainsi que « Quand les présentateurs du journal télévisé parlent d'OGM, j'ai l'impression que Mars attaque. »[13] Claude Allègre, géochimiste et ancien ministre, souligne également, dans Ma vérité sur la planète, le manque de traitement scientifique de la question et les préjugés qui règnent[14]. Il écrit que « La répulsion de certains contre les OGM touche au fanatisme » et considère que la lutte anti-OGM est devenue une « religion » avec ses « dogmes »[15]. Dans une émission de France 2, selon Marcel Kuntz, « un torrent de contrevérités et de manipulations fut déversé sur les téléspectateurs »[16].

Ailleurs dans le monde

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Ailleurs dans le monde d'autres scientifiques ont regretté que le débat des OGM ne soit pas un débat scientifique mais un débat politique, faisant appel aux émotions et non aux arguments rationnels. Ainsi, le professeur Marc Van Montagu, chercheur en biologie moléculaire à l'Institute of Plant Biotechnology for Developing Countries (IPBO) et pionnier de la transgénèse a-t-il déclaré que le débat était « centré sur des arguments émotionnels plutôt que sur l'examen des preuves scientifiques ». Il ajoute que les OGM ont souffert de l'image de « nourriture Frankenstein » qui leur a été accolée et considère qu'il n'y a pas d'arguments rationnels contre l'utilisation des OGM dans la production alimentaire[17].

Aspects économiques

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Craintes d'ordre économique :

  • dépendance des fermiers vis-à-vis des semenciers (ils doivent se réapprovisionner en graines chaque année)[réf. nécessaire]. L’usage du « gène Terminator » de Monsanto a été abandonné en 1999 suite aux pressions[18]. Les agriculteurs des pays industrialisés sont déjà dans cette situation de dépendance depuis les années 1970, du fait de l'utilisation de semences hybride F1 pour la majeure partie des productions ;
  • risque de présence de graines OGM parmi des graines de cultures traditionnelles obligeant les agriculteurs à déclasser, éventuellement, leur appellation (par exemple, pour l’agriculture biologique).

Débats sur la rentabilité pour les agriculteurs

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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des OGM sont utilisés pour accroître la productivité des surfaces cultivées par les agriculteurs, augmentant ainsi leurs revenus[19].

L’International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA), organisation spécialisée dans le développement des OGM dans les pays en voie de développement, estime à 5,6 milliards de dollars la richesse créée en 2005 par les OGM pour les agriculteurs[11]. 55 % de cette somme est revenu aux agriculteurs des pays en voie de développement.

Par ailleurs, selon l’OMS, les OGM permettent l’amélioration de la santé des agriculteurs en réduisant l’utilisation de produits chimiques[19].

Selon une étude menée par Eduardo Trigo pour le Conseil argentin pour l'information et le développement des biotechnologies, entre 1997 et 2002, les OGM ont créé 200 000 emplois en Argentine[20].


En Inde, de nombreux paysans du Maharashtra ou de l'Andhra Pradesh ont acheté des semences génétiquement modifiées (coton Bt de Monsanto principalement) à un prix plus élevé que celui des semences traditionnelles. Les rendements prévus par les semenciers n'ont pas été atteints[réf. nécessaire], et selon plusieurs études sont même inférieurs à ceux des cultures traditionnelles[réf. nécessaire] ; de nouveaux insectes beaucoup plus ravageurs remplacent les ennemis traditionnels du coton, et de plus grandes quantités de pesticides sont utilisées, alors que le produit OGM était censé diminuer cette consommation[21]. Des agriculteurs, en situation financière déjà fragile, se sont endettés pour acheter ces semences, et plusieurs se sont suicidés[22],[23]. L'écologiste indienne Vandana Shiva estime qu'avec le coton Bt, les coûts de production ont été multipliés par dix et le prix de vente a diminué d'un tiers[24]. Plus de 150 000 agriculteurs indiens se sont suicidés depuis 1997, à cause de dettes qu'ils ne parviennent pas à rembourser. Bien qu'un lien entre les OGM et les suicides n'ait pas été formellement établi, le gouvernement de l'Andhra Pradesh décide en mai 2005 de retirer l'autorisation de culture de trois variétés de coton Bt[25], suite à un rapport d'une commission présidée par le professeur Jayati Ghosh[26]. Ces dettes sont contractées pour différentes raisons dont l'achat des OGM et des pesticides mais aussi la sécheresse[27]. Des chercheurs considèrent toutefois que la pauvreté qui pousse ces paysans au suicide a d'autres racines[28].

Débats sur l'impact économique pour les autres agents

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Les OGM permettraient des gains pour les consommateurs de produits alimentaires, car ils font baisser les prix[11].

Questions de géopolitiques

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Les questions géopolitiques font également partie du débat.

Les récoltes issues d'OGM protégés par un brevet sur la propriété intellectuelle ne sont pas réutilisables pour réensemencer l'année suivante. Une agriculture nationale ayant investi dans la production d'OGM, et dépendant donc des multinationales américaines, pourrait avoir des difficultés si le pays était soumis à un embargo.[réf. nécessaire]

Les grandes firmes de l'agrochimie, de la transformation et de la distribution agricole (BASF, Bayer CropScience, Dow Chemical, DuPont, Monsanto, Pioneer Hi-Bred, Syngenta), jouent un rôle de plus en plus important dans le contrôle et l’orientation de l'évolution du secteur agro-alimentaire et de la pharmacie dans les pays où les OGM sont cultivés sur des surfaces importantes (États-Unis, Argentine, Brésil, Canada, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Cela amène les chercheurs des pays en voie de développement, lors de certains sommets internationaux, comme dans le cadre de l’AGAO (forum de coopération économique et commercial entre les États-Unis et l’Afrique sub-saharienne), à estimer que cela ne profitera pas à ceux qui en auraient le plus besoin (défaut de solvabilité des pays en développement). Les risques socio-économiques liés aux OGM sont dus aussi à la disparition de l'agriculture familiale, plus respectueuse des réseaux économiques locaux.[réf. nécessaire]

On peut ajouter les risques économiques liés à une asymétrie possible du développement des OGM, tant au niveau de la recherche que de la production et de la commercialisation selon les zones géographiques.

Les PGM sont actuellement cultivées par plus de 8,5 millions de paysans dans le monde, dont 90 % dans des pays en développement. Ces pays, notamment le Brésil, l'Inde, la Thaïlande et la Chine, mettent en place des programmes de recherche visant à développer une industrie génétique indépendante. En fait, c'est l'Europe, jusqu'ici important continent agricole et pharmaceutique, qui semble de plus en plus à l'écart et qui risque ainsi de se trouver dominée sur ces terrains tant par les laboratoires et entreprises américaines que par la montée de ces pays émergents[réf. nécessaire]

Brevetage du vivant

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Aspects éthiques

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Différents acteurs ont des visions différentes des conséquences éthiques des OGM.

Les partisans comme les adversaires des OGM[réf. nécessaire] empruntent chacun des concepts philosophiques et religieux pour défendre leur point de vue, des opposants aux OGM critiquent leur application à la modification génétique des animaux et a fortiori de l'homme. Ils s'inquiètent d'une dérive de ce type de pratique vers le mythe de l’« homme parfait » et d'eugénisme. Tandis que des partisans des OGM estiment qu'une conception de la nature fondée sur la notion de « pureté génétique » est suspecte.

Le recours aux techniques de transgénèse est parfois considéré comme illégitime d'un point de vue philosophique lorsque la transgénèse heurte les conceptions que l'on peut avoir à l'égard de la nature ou religieux lorsque la transgénèse est perçue comme un blasphème[réf. nécessaire].

La plupart des créationnistes sont fortement opposés aux OGM[réf. nécessaire], car Dieu ayant tout créé de façon parfaite[réf. nécessaire], c'est pour eux un sacrilège grave de tenter de modifier un génome.

Il importe cependant de préciser qu'une partie de la communauté scientifique[réf. nécessaire] ne croit pas à la présence d'un risque d'ordre éthique.

Les modifications génétiques du vivant posent des problèmes éthiques, par exemple puisqu'il est possible d'apporter des modifications génétiques à l’Homme.

L'application des techniques génétiques aux organismes végétaux et animaux peut être perçue comme moralement acceptable par certains, pour lesquels elles sont similaires aux méthodes d’hybridation, mais pour d'autres personnes, ces méthodes appliquées à tout les organismes vivants poseraient des problèmes d'éthique.[réf. nécessaire]

Des notions philosophiques ou religieuses peuvent être utilisées pour analyser et caractériser les enjeux éthiques.

Selon Alain-Michel Boudet professeur de biologie végétale (UPS/CNRS) et membre de l’Académie des Sciences[29], « la génétique, et singulièrement les OGM, nous amène à nous poser la question du rapport à la nature. Je remarque par ailleurs que les plantes hybrides, qui existent depuis longtemps, ne sont pas remises en question alors qu’elles sont obtenues par des mélanges de gènes beaucoup plus incertains quant à leurs agencements et à leurs conséquences. Est-ce la précision et la multiplicité dans la palette d’applications qui participent au rejet des OGM ? [..] mettre un gène de chien dans un maïs provoque a priori un rejet fort et une question sur l’ordre de la nature. Mais si cette transgénèse permettait de soigner des maladies graves et fréquentes, on sent bien que la limite de ce rejet serait largement repoussée. Cette idée qu’on ne touche pas à la nature, n’est pas une règle écrite par l’homme, et elle n’est pas fréquemment exprimée dans l’histoire. L’homme n’a jamais cessé d’avancer dans la maîtrise de la nature. On oppose, par exemple, les OGM au développement durable. Mais on peut aussi se poser la question d’OGM qui, comme beaucoup de techniques, seraient au service du développement durable, au service de la préservation de l’environnement. Si la progression de la connaissance et la maîtrise de la nature me semble inexorables, le problème est de savoir si l’homme peut les utiliser pour son bien être. »

Risques sanitaires

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Débat sur la toxicité des OGM

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Pour l’ONU, les OGM « qui sont actuellement sur les marchés internationaux ont passé avec succès des évaluations du risque et il est improbable qu’il[s] présente[nt] un quelconque risque pour la santé humaine [..] De plus, on n’a jamais pu montrer que leur consommation par le grand public dans les pays où ils ont été homologués ait eu un quelconque effet sur la santé humaine[30]. » En outre, le Conseil international pour la science, qui fédère les organisations scientifiques faisant autorité dans tous les domaines, a considéré dans une étude publiée en 2003, que la consommation des OGM contemporains est sans danger[31].

Ce n’est pas l’avis de plusieurs associations et d’autres scientifiques.

Selon Clive James, directeur de l'ISAAA, il n'y a pas de nocivité constatée des OGM végétaux commercialisés. Il déclarait en janvier 2006 : « Trois cent millions de personnes en mangent aux États-Unis et au Canada depuis 10 ans, et il n’y a jamais eu l’ombre d’un problème »[32]. En outre, il rappelle que cette absence de nocivité pour la santé des OGM doit s'évaluer en comparaison aux risques avérés d'autres éléments présents dans les produits alimentaires : colorants, conservateurs ou pesticides.


Allergénicité

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Dans l'exemple de la transplantation d'un gène de la noix du Brésil (améliorant la teneur en acides aminés soufrés dont la méthionine) dans le génome d'un soja destiné au fourrage, il s'est révélé que la protéine codée par le gène inséré était responsable de l'allergie à la noix du Brésil chez l'Homme. Même si la consommation de fourrage n’est pas une habitude de l’alimentation humaine, cette PGM s'est arrêtée au stade du laboratoire et ne sera donc jamais commercialisée (le principe de précaution prévalant).[réf. nécessaire]

Un cas similaire s'est produit avec un pois GM surexprimant un inhibiteur d'alpha-amylase. Lors des tests, l'obtenteur s'est rendu compte que cette protéine provoquait des lésions de type immunitaire chez le rat. Le programme a donc été arrêté. Ces deux exemples montrent que les PGM sont évalués de manière approfondie et notamment sur le risque « allergénicité »[réf. nécessaire]. Ce n'est pas le cas de toutes les nouvelles variétés obtenues par d'autres techniques que la transgénèse et mises sur le marché chaque année. Récemment une étude de Kleter et al., 2006 a d'ailleurs démontré qu'un croisement conventionnel entre des variétés pouvaient conduire à l'apparition de protéines allergéniques. (Cf rapport de l'AFSSA sur les allergies, 2006).

Expérimentalement, une étude récente a prouvé l'absence d'allergénicité spécifique aux lignées de maïs et soja transgéniques testées[33]. Les chercheurs portugais signataires de l'article préconisent cependant la mise en place en routine de tests d'allergénicité et de sensibilisation des aliments après leur mise sur le marché.

Débat sur la lutte contre la sous-nutrition et la famine

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Certains partisans des OGM considèrent que des OGM peuvent être développés pour être cultivés dans des conditions climatiques difficiles (sécheresse en particulier) qui permettraient de réduire les risques de sous-nutrition ou de famine.[réf. nécessaire] Les OGM sont parfois présentés comme la solution contre la faim dans le monde[34]

Les OGM à eux seul ne peuvent pas résoudre tous les problèmes de famine, mais l'utilisation d'OGM résistant mieux aux insectes, par exemple, pourrait permettre d'envisager un accroissement la production agricole en limitant les pertes causées par les ravageurs[35] (cf. chapitre ci-dessus).

Les espoirs placés dans les OGM pour lutter contre la faim sont cependant relativisés par certaines études. Un chercheur de l'université d'Etat du Kansas explique ainsi que ses travaux ont débouché sur la conclusion que la productivité de la variété de soja transgénique qu'il a étudiée est inférieure de 9% à celle du soja non transgénique. Cependant ce chercheur déplore l'archarnement médiatique autour de cette recherche; Il précise dans un supplément d'information daté du 28 avril 2008 que cette recherche ne touche que 2 variété de soja dont l'une, et non pas l'unique, différence génétique était le transgène. Cette recherche conclus en une carence en manganèse dans le sol de la culture à très haut rendement étudié. Une fois cette carence pallié, on ne dénotait aucune différence significative dans la productivité des 2 variété étudié[36].

Un autre chercheur du département britannique pour l'Environnement, la Nourriture et les Affaires Rurales, Robert Watson, déclare dans la presse qu'à la question de savoir si les OGM peuvent résoudre la faim dans le monde, « la réponse simple est non »[37]. Il spécifie, entre autres, « Nous devons stimuler l'économie des pays d'Afrique [...] et y travailler pour rencontrer les standards de sécurité alimentaire ».

Risques pour l'environnement

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Il concerne principalement les risques suivants :

Risques de pollinisation croisée de cultures voisines identiques ou de plantes parentes (pollution génétique), par dissémination du pollen d'un maïs vers un autre maïs ou vers le théosinte par exemple) ;
  • Risques d'appauvrissement de la diversité génétique, d'où fragilisation des populations cultivées face à d'éventuels ravageurs ou maladies).
  • Risque d'accumulation de l'insecticide Bt dans les sols et sédiments (à partir des pollens qui en produisent ou des racines et chaumes).[réf. nécessaire]
  • Risques d'impacts sur la faune et flore sauvage, en particulier sur les abeilles, papillons et autres pollinisateurs et/ou herbivores susceptibles de consommer des plantes transgéniques.[réf. nécessaire]
  • Des utilisateurs craignent l'apparition de résistances adaptatives chez les insectes. Le "National cotton council" et la "Cotton Fondation" aux USA[38] étudient avec attention l'adaptation d'insectes (punaises, papillons, coléoptères) au Bt, après avoir détecté en 2000[39] quelques rares individus d'espèces ravageuses porteurs de gènes de résistance. Puis des phénomènes plus importants, et chez d'autres espèces, ont été identifiés, dont par exemple chez le ravageur Helicovera zea qui attaque le coton ou la tordeuse du tabac Heliothis virescens ou Pectinophora gossypiella dont certains individus se sont spontanément adaptés (en champs et au laboratoire) à une ou plusieurs formes de protéines Bt émis par le coton ou tabac génétiquement modifié pour leur résister[40]. Ce risque était prévu par les fabricants d'OGM qui pensent pouvoir le diminuer si les agriculteurs respectent bien le maintien des zones-refuges sans OGM recommandées autour des cultures transgéniques[41]. Une autre piste étudiée est d'associer des inhibiteurs de protéase au Bt pour en renforcer sa toxicité à l'encontre d'espèces d'invertébrés qui commencent à y résister[42]. Les lignées hautement résistantes (une des souches est devenue 100 fois plus résistante, en laboratoire après une sélection sur seulement 11 générations) ne semblent pour le moment pas stables dans le temps (l'acquisition de la résistance s'accompagnant d'une moindre réussite dans la reproduction des générations).

Utilisation des engrais et des pesticides

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Les partisans des OGM mettent en avant la possibilité de développer des plantes répondant mieux aux conditions climatiques, afin de réduire les pertes et les produits chimiques utilisés tout en augmentant les rendements. Selon l'ISAAA, 962 millions de kilos de CO2 n'ont pas été émis grâce aux OGM en 2005 et 356 millions de litres d'essence ont été économisés grâce à une meilleure organisation des récoltes et des traitements. Les répercussions sur l'environnement, mesurées par l'indicateur de l'Environmental Impact Quotient, ont été réduites de 15,3 % entre 1996 et 2005. L'utilisation de produits chimiques a été réduite de 7 %, ce qui correspond à 224,3 millions de kilos de produits qui n'ont pas été déversés en 2005 grâce aux OGM[11]. La moindre utilisation d'engrais ou d'insecticides réduit la nocivité des aliments pour la santé humaine.

L’acquisition par une plante d'une résistance à un herbicide donné permet de d’épandre cet herbicide largement sur les cultures sans risque pour la plante cultivée. C'est le cas du couple formé du soja OGM Roundup ready couplé à l'herbicide glyphosate de Monsanto, dont la toxicité relative a été mise en évidence.[réf. nécessaire] Ce couple plante-herbicide permettrait de réduire l’utilisation d’autres pesticides.[réf. nécessaire] Tout les pesticides utilisés sur les plantes présentent un risque pour la santé humaine ; des contrôles des autorités sanitaires ont lieu.

Impact sur la biodiversité

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Les gènes d'intérêts (conférant le nouveau caractère améliorant à une plante transgénique) peuvent être diffusés par croisement entre OGM et plantes cultivées ou sauvages, et conférer à l'organisme un avantage sélectif par rapport à son équivalent sauvage non modifié. Ceci pourrait impacter sur la biodiversité (création d’une nouvelle branche, extinction d’autres branches).

En effet, le risque de cette dissémination des gènes insérés dans les populations naturelles serait de provoquer un avantage évolutif quasi-instantané à une espèce par rapport à une autre espèce. Ces avantages "spontanés" pourraient conduire à la disparition d'espèces occupant les mêmes niches écologiques mais n'étant pas aussi bien "armées" contre leurs parasites. Cependant, il est possible d'anticiper cette possibilité en examinant les effets de l'insert. Par exemple, un insert conférant une résistance au glyphosate n'aurait aucun intérêt hors champs.

Les risques environnementaux pourraient également être liés aux gènes de sélection. Ces derniers sont des gènes insérés en même temps que le gène d'intérêt, mais dont le rôle est de permettre la sélection des cellules modifiées. Les gènes de résistance à un antibiotique peuvent être utilisés dans ce but. Ils correspondent à des gènes conférant la résistance à un antibiotique donné et qui ne sont plus utilisé dans les secteurs de la santé humaine ou animale. D’autres risques sont aussi liés à la diffusion de ces gènes de résistance à d'autres espèces, et l'apparition de nouvelles résistances aux antibiotiques chez les bactéries pathogènes pour l'homme et l'animal (les bactéries colonisant l'homme et les animaux sont à 90% résistants à ces antibiotiques, d'où l'arrêt de leur utilisation en santé publique). L'enjeu de nombreuses études consiste à supprimer ce gène de sélection. Dans tous les cas, ces questions ne se posent que pour les PGM antérieures à 2005, puisqu'à partir du 1er janvier 2005, ces gènes marqueurs sont interdits pour toute nouvelle PGM.

Cohabitation avec l'agriculture biologique

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Du fait des possibilités de dissémination non maîtrisée des gènes et des mélanges de semences dans les circuits d’approvisionnement-distribution, la culture de plantes OGM peut conduire à détecter la présence de transgènes dans des denrées où leur présence n'a pas été voulue par les producteurs. Dans l'Union européenne, des seuils de présence fortuite d'OGM sont prévus, mais, pour les opposants aux OGM, le développement des surfaces cultivées (même à but d'expérimentation) avec des OGM apparaît incompatible avec la coexistence de l'agriculture biologique. En effet, les champs ne sont pas des milieux confinés et les grains de pollen peuvent circuler à très grandes distances. Cependant :

  1. la durée de vie (ou faculté germinative) du grain de pollen est en général courte : quelques heures dans des conditions usuelles[43].
  2. le fait que le pollen ainsi transporté doit retomber sur un champ dont les fleurs femelles sont au bon stade de maturité.

En raison de ces 2 données, il est possible de considérer que cette dissémination soit un événement de faible probabilité. De plus, dans le cas du maïs qui est rarement ressemé d'une année sur l'autre, une dissémination éventuelle (certainement au champ de maïs immédiatement voisin) s'arrête donc le plus souvent à la récolte.[réf. nécessaire]

Deux cas semblent démontrer que des transgènes disséminés dans la nature par « pollution génétique » ne le sont pas forcément de manière irréversible (au moins pour le colza et le maïs) :

  1. le premier cas porte sur des variétés locales de maïs de la province mexicaine d'Oaxaca. Une étude publiée en 2001 dans la revue Nature avait montré la dissémination du gène modifié dans les variétés locales de maïs (affaire Quist et Chapela)[44]. Une nouvelle étude réalisée en 2003 et 2004 et mentionnée dans une nouvelle lettre à Nature en 2005[45] n'a pas retrouvé de trace de ces gènes modifiés. Aucune explication ne semble faire l'unanimité[46].
  1. le cas d'une expérience de contamination croisée avec une crucifère parente du colza (la ravenelle, dont on sait qu'elle se croise assez facilement avec le colza). L'INRA a mené une étude sur la création spontanée d'hybride. Une partie des essais a été détruit par des militants anti-OGM mais le reste des données a permis de conclure que, sur « 190.000 plantes issues des ravenelles récoltées, une seule était un hybride présentant la résistance à l’herbicide ». Les chercheurs ajoutent que « la probabilité qu’une semence soit un hybride se situe entre une chance sur 10.000.000 et une chance sur 33.000 »[47].

Un autre problème est posé par la durée de vie de certaines graines. Par exemple, en Suède sur une parcelle expérimentale de culture de colza OGM datant de 1998, des graines ont continué à germer et produire des plants transgéniques au moins jusqu'en 2008, c'est à dire durant 10 ans, malgré le fait que les chercheurs aient chaque année désherbé, déchaumé et arraché chaque plant survivant de colza[48].

Les critères actuels d’attribution des labels « produit issu de l’agriculture biologique » définis par la Commission européenne et la marque AB en France fixent un seuil de 0 % de contenu OGM, ce qui rend incompatible la labelisation de produits cultivés à proximité de cultures OGM, en raison de croisements accidentels en faible quantité. Les critères de ces mêmes labels autorisent un contenu de 5 % de produits traités chimiquement[49],[50].

Le centre de recherche suisse Agroscope (dépendant du gouvernement fédéral[51]) estime dans une étude scientifique que la coexistence des deux systèmes de production OGM et biologique est possible en Suisse, moyennant des mesures techniques et organisationnelles, un échange d’informations et des accords entre producteurs voisins, notamment le respect les distances d’isolation nécessaires[52].

Notes et références

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  1. « Notre combat anti-OGM est politique, il ressort de la désobéissance civile, pas de la délinquance. », in « José Bové: "Je peux très bien être sacrifié sur l’autel du Grenelle" », Libération, 10 novembre 2007
  2. Par exemple, en France : « Nicolas Sarkozy s'était plutôt déclaré favorable aux OGM pendant la campagne présidentielle. Posture courageuse alors que tous les sondages montrent invariablement que près des deux tiers des Français y sont hostiles. » [..] « Mais le "Grenelle de l'environnement" fut un tel événement, relayé dans le monde entier, une telle fierté, partagée par la majorité des Français pour montrer qu'ils prenaient les premiers conscience de la nécessité de protéger la planète et ses occupants, un tel exemple à suivre, présenté comme une révolution culturelle, un pacte fondateur devant l'universel, qu'avaliser les OGM devenait politiquement impossible, intenable, inopportun. Ce n'était pas le sens de l'histoire. », in « Les OGM contre le sens de l'histoire », Le Figaro, 11 janvier 2007
  3. mention du « anti-GM lobby » (lobby anti-OGM) : (en) GM debate cut down by threats and abuse, Times higher education, 24 octobre 2003 ; Suspicion isn't proof, Telegraph, 07 mars 2004
  4. Résumé des sondages sur les OGM au Québec et au Canada 1994-2004, site de Greenpeace
  5. Cécile Philippe, La terre est foutue, p. 16.
  6. « OGM : la France à la peine face aux Américains », Le Figaro Économie, 15 octobre 2007 : « Difficile pour les semenciers français et européens de rivaliser quand, en plus, leurs essais sont détruits par les opposants aux OGM. Ce fut notamment le cas, en 2004, à Marsat (Puy-de-Dôme), de maïs expérimentaux conçus par l'Inra et Biogemma pour donner le même rendement en consommant moins d'azote. "C'est d'autant plus stupide que, s'agissant de plants castrés, il ne pouvait y avoir dissémination de pollen transgénique. En outre, ces recherches vont dans le sens du développement durable : les engrais azotés sont fabriqués avec du pétrole qui devient de plus en plus rare et cher ! », s'indigne Bertrand Hirel, chercheur à l'Inra de Versailles »
  7. « Les OGM et les nouveaux vandales », François Ewald et Dominique Lecourt in Le Monde, 4 septembre 2001
  8. Voir section #La question des risques sanitaires
  9. par exemple, opinion sur un site pro-OGM
  10. France 24
  11. a b c et d [PDF]Rapport 2006 de l'ISAAA, retrospective sur 10 ans Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « ISAAA2006 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  12. (en)Why are most Europeans opposed to GMOs? Factors explaining rejection in France and Europe, Sylvie Bonny, Electronic Journal of Biotechnology
  13. Jean de Kervasdoué, Les prêcheurs de l'apocalypse, p. 11
  14. Claude Allègre, Ma vérité sur la planète, p. 39.
  15. Claude Allègre, ibid , p. 40.
  16. « Armes médiatiques de destruction massive », Marcel Kuntz, site de l'Association française pour l'information scientifique, octobre 2007
  17. (en)Hungary overreacting on GMO issue, claims expert
  18. « World braced for terminator 2 », The Guardian, octobre 1999 (en)
  19. a et b « evidence shows that GM crops can lead to significant productivity and health gains », (en) Modern food biotechnology, human health and development:an evidence-based study, OMS, juin 2005, page 39
  20. Etude de Trigo et alii: Genetically Modified Crops in Argentina agriculture: an opened story, Libros del Zorzal, Buenos Aires, Argentine
  21. « Controverses aux pays des OGM », L'Usine Nouvelle, 28/02/2007.
  22. « Debt drives Indian farmers to suicide », BBC News, 1/05/2006.
  23. « Six farmers commit suicide », The Times of India, 30/09/2006.
  24. « Inde : les OGM font leurs premiers morts », Santé magazine.
  25. Voir le texte de cette décision : « Decisions taken in the 55th Meeting of the Genetic Engineering Approval Committee (GEAC) held on 20 May 2005 ».
  26. « Report of the Commission on Farmer's Welfare, Government of Andhra Pradesh »
  27. . A noter également le déséquilibre mondial du marché du coton du fait notamment de la concurrence du coton américain subventionné.« PC's farm bonanza fails to save dying farmers », The Times of India, 14/03/2008.
  28. (en) « Miracle Seeds, Suicide Seeds, and the Poor –GMOs, NGOs, Farmers, and the State », Ronald J. Herring (professeur à Cornwell), 2004. Ronald Herring considère que le remède à la pauvreté ou la faim ne se trouve pas dans l'accroissement de la production et le potentiel génétique des semences mais dans le domaine des droits.
  29. Entretien agrobiosciences, 28 octobre 2003
  30. Toujours selon l'Organisation des Nations unies, p. 3, [PDF] (fr) « 20 questions sur les aliments transgéniques », sur le site de l’ONU (consulté le )
  31. Conclusion du : « Currently available genetically modified foods are safe to eat. Food safety assessments by national regulatory agencies in several countries have deemed currently available GM foods to be as safe to eat as their conventional parts and suitable for human consumption. This view is shared by several intergovernmental agencies, including the FAO/WHO Codex Alimentarius Commission on food safety, which has 162 member countries, the European Commission (EC), and the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD). » ; (en) New Genetics, Food and Agriculture: Scientific Discoveries – Societal Dilemmas, International Council for Science, mai 2003, p.8 :
  32. OGM : 10 ans et toutes leurs dents, Association française pour l'information scientifique, 2006
  33. R. Batista et al., « Lack of detectable allergenicity of transgenic maize and soya samples », dans Journal of Allergy and Clinical Immunology 116:2, août 2005 [(en) lire en ligne]
  34. Voir par exemple James K. Glassman, 21 novembre 2002, « Norman Borlaug: Solving World Hunger Through Genetics », Capitalism Magazin, consulté le 24 avril 2008.
  35. « Production agricole accrue », ogm.gouv.qc.ca
  36. (en) Gordon B., 2007, « Manganese nutrition of glyphosate-resistant and conventional, soybeans », Better Crops, Vol. 91, No. 4: 12-13
  37. (en) Geoffrey Lean, « Exposed: the great GM crops myth »], The Independent, 20 avril 2008, article consulté le 22 avril 2008
  38. Auburn University, Beltwide Cotton Conferences 9 au 12 janvier 2007, USA
  39. Anthony D. Burda et al., Estimated Frequency of Nonrecessive Bt Resistance Genes in Bollworm, Helicoverpa zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae) in Eastern North Carolina
  40. Marcus, Maria Adalita ; Thèse (North Carolina State University, 2005-06-06, en
  41. R.E. Jackson et al., Entomologia Experimentalis et Applicata Vol. 126 Issue 2, Page 89 February 2008 Regional assessment of Helicoverpa zea populations on cotton and non-cotton crop hosts
  42. Zhu, Y.C., Abel, C.A., Chen, M.S. 2007. Interaction of Cry1Ac toxin (Bacillus thuringiensis) and proteinase inhibitors on the growth, development, and midgut proteinase activities of the bollworm, Helicoverpa zea. Pesticide Biochem. Physiol. 87:39-46. (USDA, USA, 17 mai 2006)
  43. Jones, M.D. and Newell, L.C. (1948) Longevity of pollen and stigmas of grasses: buffalograss, Buchloe dactyloides, Journal of American Society of Agronomy, pages 195-204
  44. Quist D. et Chapela I.H., Transgenic DNA introgressed into traditional maize landraces in Oaxaca, Mexico,Nature 414, 541-3, 2001.
  45. Marris E., Four years on, no transgenes found in Mexican maize, Nature 436, 760, 2005.
  46. Les premiers auteurs maintiennent leurs résultats. De plus, l'article de 2005 donnant des résultats négatifs n'est cité qu'une seule fois
  47. Hybridation entre le colza et la ravenelle en conditions proches de la pratique agricole, INRA, Communiqué de presse - 25 août 2000
  48. Revue Nature 2.4.2008
  49. site agence bio, label de la Commission
  50. site agence bio, label AB
  51. site officiel
  52. Coexistence de cultures avec et sans OGM en Suisse, 2005