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Vernor Vinge

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Vernor Vinge
Vernor Vinge en 2006.
Fonction
Professeur émérite (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Vernor Steffen Vinge
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Conjoint
Joan D. Vinge (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Stefan E. Warschawski (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales

Vernor Vinge, né le à Waukesha (Wisconsin) et mort le à La Jolla (Californie)[1], est un écrivain de science-fiction américain[2] surtout connu pour son roman Un feu sur l'abîme et son essai de 1993 sur la singularité technologique (ou singularité vingienne)[2]. Il était également professeur d’informatique et de mathématique à l'université d'État de San Diego.

Présentation

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Vernor Vinge publie sa première nouvelle en 1965 dans la revue Analog Science Fiction. Bien qu’écrivant peu, il contribue alors à quelques magazines de science-fiction avant d’être remarqué en 1981 avec sa novela True names, qui est l’une des premières ayant pour thème le cyberspace et qui illustre l’intérêt de l’auteur pour la théorie de la singularité technologique. Cet intérêt se retrouve d’ailleurs dans la plupart de ses romans. C’est le cas par exemple du roman la Captive du temps perdu en 1986 qui décrit la vie d’un petit groupe d’humain qui a survécu à une singularité.

Toutefois, ce n’est qu’en 1992 que l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec Un feu sur l'abîme[3]. L’histoire se déroule dans un univers où un groupe de scientifiques réveille une super-intelligence, causant ainsi la destruction de nombreuses civilisations. Le roman raconte ensuite la quête d'une arme efficace contre la super entité, qui se trouve sur une planète où vivent des chiens à l’intelligence collective. L’intérêt majeur de cette œuvre réside dans les nombreuses idées qui construisent un univers riche, complexe et original.

Ce roman est suivi en 1999 d’une prémisse Au tréfonds du ciel qui décrit la rencontre entre des hommes et une race extra-terrestre une fois encore assez originale. Ce livre a lui aussi reçu un prix Hugo du meilleur roman en 2000. En 2004, il remporte le prix Hugo du meilleur roman court pour Cookie Monster.

En 2002, Vernor Vinge prend sa retraite et quitte son poste à l’Université d'État de San Diego pour se consacrer pleinement à l’écriture. En 2007, il obtient de nouveau le prix Hugo du meilleur roman pour Rainbows End. En 2014, il reçoit un prix Prometheus spécial pour l'ensemble de son œuvre.

Vernor Vinge a été le premier époux de Joan D. Vinge qui est elle aussi une auteure de science-fiction.

La singularité technologique

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La théorie de la singularité technologique[2] émet l’hypothèse que l’évolution exponentielle de la technologie informatique atteindra bientôt un point au-delà duquel il ne nous sera plus possible de l’appréhender. Cette théorie est basée sur la loi de Moore qui postule un doublement de la puissance de calcul des ordinateurs tous les 18 mois. En extrapolant, il apparaît qu’en 2035 au plus tard, l’homme aura créé une intelligence supérieure à la sienne[2] mettant ainsi fin à l’ère humaine (voir I.J. Good).

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Œuvre de Vernor Vinge.

Série Zone of Thought

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  1. Un feu sur l'abîme, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 1994 ((en) A Fire Upon the Deep, 1992)
  2. Au tréfonds du ciel, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2001 ((en) A Deepness in the Sky, 1999)
  3. Les Enfants du ciel, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2012 ((en) The Children of the Sky, 2011)

Romans indépendants

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  • En 2006, Christ., compositeur écossais de musiques électroniques, sort un morceau intitulé Vernor Vinge en référence à l'auteur [4].

Références

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  1. David Brin, « Vernor Vinge - the Man with Lamps on His Brows », sur Contrary Brin, (consulté le )
  2. a b c et d Dominique de Gramont, Le Christianisme est un transhumanisme, Paris, Les Éditions du Cerf, , 365 p. (ISBN 978-2-204-11217-8), chap. 1 (« A la recherche du transhumain »), p. 145
  3. « UN FEU SUR L'ABIME - PRIX HUGO 1993 » (consulté le )
  4. (en) « Benbecula Records »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur benbecula.com (consulté le ).

Liens externes

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