Village-tas
Un village-tas (Haufendorfest (de)[1]) est un groupement d’habitations rurales sans linéarité. Cette forme d'habitat aggloméré s'oppose au terme village-rue, désignant des habitations s'étirant le long d'un axe routier.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Le village-tas est un terme spécifique à la géographie rurale. Présent notamment dans les structures agraires de type openfield, il désigne l'agglomération de maisons voire de fermes, formant historiquement un « noyau villageois », bourg, souvent autour d'un monument culturel près d'une intersection[2]. La plaine d'Alsace, par exemple, concentre de nombreux village-tas avec toutefois des maisons, bien que proches et groupées, qui restent indépendantes[3]. Le caractère sphérique ne peut être valable pour qualifier le village-tas. En effet, il s'avère être relativement désorganisé[4],[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Meynier, André, « Anneliese Krenzlin et Ludwig Reusch. — Die Enstehung der Gewannflur, nach Untersuchungen in nördlichen Unterfranken. », Norois, vol. 34, no 1, (lire en ligne, consulté le )
- « Plan Local d’Urbanisme intercommunal - Pays de La Petite Pierre » [PDF], sur cc-paysdelapetitepierre.fr (consulté le )
- « Alsace : la maison alsacienne », sur www.encyclopedie.bseditions.fr (consulté le )
- André Meynier, « Points de vue nouveaux sur l'évolution des paysages agraires, notamment en Europe centrale », L'information géographique, vol. 28, no 5, , p. 206–215 (DOI 10.3406/ingeo.1964.5671, lire en ligne, consulté le )
- Daniel Glauser, « Forme des territoires communaux et structure du bâti dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel », In Situ, no 7, (ISSN 1630-7305, DOI 10.4000/insitu.2608, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lebeau René, Les grands types de structure agraire dans le monde, , p. 32
- Plet Françoise, « La géographie rurale française : quelques jalons », Sociétés contemporaines, 1re série, nos 49-50, (DOI 10.3917/soco.049.0085, lire en ligne)