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Walter Stennes

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Walter Stennes
Fonction
Député au Reichstag sous la république de Weimar
Biographie
Naissance
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Fürstenberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
LüdenscheidVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Walter Franz Maria StennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit

Walter Stennes ( à Bad Wünnenberg, arrondissement de Büren (de)[réf. nécessaire] à Lüdenscheid) était un homme politique allemand. Il a été l'un des principaux commandants des Sturmabteilungen (SA) de Berlin, avant de passer dans l'opposition à la NSDAP.

Walther Stennes est le fils du bailli et officier Fritz Stennes et de son épouse Louise, née Bering. De dix à quinze ans, il étudie à l'école des cadets du château de Bensberg, près de Cologne. En 1910, il passe à l'école principale prussienne des cadets de Berlin-Lichterfelde, où il compte parmi ses condisciples Hermann Göring et Gerhard Roßbach.[réf. nécessaire]

Ancien combattant décoré à de nombreuses reprises durant la Grande Guerre, il devient à la fin des années 1920 responsable en chef de la SA pour Berlin, la province de Brandebourg, la province de Prusse-Orientale et la province de Poméranie. Il est ainsi responsable de près d'un tiers des effectifs totaux de la SA en Allemagne[1].

Walther Stennes appartient clairement à « l'aile gauche » de la NSDAP, et il reproche à Hitler d'avoir choisi la voie légale pour arriver au pouvoir, au détriment d'une ligne plus « révolutionnaire ». La crise va connaître son acmé le , quand les partisans de Stennes occupent par la force le siège berlinois du parti et les locaux de son organe de presse régional, Der Angriff[1].

Walter Stennes est exclu du Parti en . Il fonde alors son propre mouvement politique, le Nationalsozialistische Kampfbewegung Deutschlands (NSKD). Il appuie, fin 1932, les manœuvres du chancelier Kurt von Schleicher destinées à former une « grande coalition » pour faire barrage à Hitler et à la NSDAP[1].

Après l’arrivée au pouvoir de Hitler, Stennes s'exile au printemps 1933 avec sa femme et sa fille, gagne d'abord les Pays-Bas, puis la Grande-Bretagne et enfin la Chine. Il y devient conseiller des nationalistes chinois du Kuomintang[1], tout comme un autre déçu du nazisme, Hermann Kriebel, qui avait déjà participé au putsch de la Brasserie. Stennes devient l'instructeur-chef des gardes du corps de Tchang Kaï-Chek[2].

À partir de 1941, le NKVD prend contact avec lui et l'embauche en tant qu'agent de renseignement[3]. Il aurait notamment informé les services soviétiques du déclenchement de l'opération Barbarossa[4]. Il se lie également avec l'agent soviétique Richard Sorge, sans qu'ils connaissent toutefois leur allégeance commune à l'URSS[5].

Après 1949, il revient en Allemagne de l'Ouest. Il tente de se faire reconnaître comme victime du nazisme mais sa requête est rejetée en 1957 par la cour fédérale de la RFA.

Dans la fiction

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Walther Stennes est un personnage de la série Babylon Berlin, apparaissant dans les saisons 3 et 4. Son rôle est interprété par Hanno Koffler. La série met notamment en scène son occupation du siège berlinois du NSDAP.

Bibliographie

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  • Charles Drage (de): Als Hitler nach Canossa ging. Biografie des Walther Stennes. ikoo Buchverlag, Berlin 1982. (ISBN 3-88677-901-7). (Im Original: The Amiable Prussian. London 1958).
  • Karl-Heinz Janßen: Der Haudegen Walther Stennes. In: Ders.: … und morgen die ganze Welt. Deutsche Geschichte 1871–1945, Donat, Bremen 2003, S. 155–176. (ISBN 3-934836-30-5).
  • Karl-Heinz Janßen: Der Haudegen. Das Leben eines unbequemen Untergebenen: Walther Stennes. In: Die Zeit. 30. November 1979 und 7. Dezember 1979. (ISSN 0044-2070)
  • Stennes, Walter, in: Werner Röder, Herbert A. Strauss (Hrsg.): Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933. Band 1: Politik, Wirtschaft, Öffentliches Leben. München : Saur 1980, S. 729

Notes et références

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  1. a b c et d Philippe Baillet, L'Autre Tiers-mondisme : des origines à l’islamisme radical : Fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre « défense de la race » et « solidarité anti-impérialiste », Saint-Genis-Laval, Akribeia, , 475 p. (ISBN 978-2-913612-61-7), p. 97-98
  2. (en) Odd Arne Westad, Restless Empire : China and the World Since 1750, New York (N. Y.), Hachette UK, , 544 p. (ISBN 978-0-465-02936-5, lire en ligne).
  3. (en) I. C. Smith et Nigel West, Historical Dictionary of Chinese Intelligence, Scarecrow Press, coll. « Historical Dictionaries of Intelligence and Counterintelligence », , 392 p. (ISBN 978-0-8108-7370-4, lire en ligne), « Succor Delight », p. 251.
  4. Rémi Kauffer, Le siècle des quatre empereurs, Perrin, , 471 p. (ISBN 978-2-262-04766-5, lire en ligne).
  5. Rémi Kauffer, Les maîtres de l'espionnage, Perrin, , 550 p. (ISBN 978-2-262-07492-0, lire en ligne).

Liens externes

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