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Waterloo (Québec)

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Waterloo
Waterloo (Québec)
Drapeau de Waterloo
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Estrie
Subdivision régionale La Haute-Yamaska
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Jean-Marie Lachapelle
2021-2025
Code postal J0E 2N0
Constitution 1er janvier 1867
Démographie
Gentilé Waterlois et Waterloise
Population 5 333 hab. (2024)
Densité 401 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ nord, 72° 31′ ouest
Superficie 1 330 ha = 13,3 km2
Divers
Code géographique 2447025
Localisation
Carte
Dans la MRC : La Haute-Yamaska.
Liens
Site web www.ville.waterloo.qc.ca

Waterloo est une ville du Québec dans la municipalité régionale de comté de La Haute-Yamaska, dans la région administrative de l'Estrie et elle est enclavée dans la municipalité de Shefford[1].

Géographie

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Cette cité résidentielle de quelque 4 410 habitants est située au sein de la région des Cantons-de-l'Est, à environ quatre-vingt-dix kilomètres à l'est de Montréal. Waterloo a un lac à ses abords portant le même nom et se situe au pied de la colline Methodist (213 mètres de hauteur)[2].

Bureau de poste de la ville de Waterloo devant lequel siège un monument commémorant les soldats morts au combat lors de la deuxième guerre mondiale.

C’est en 1792 que le loyaliste John Savage fonda le canton de Shefford, un petit territoire ponctué de collines, de vallées, de lacs et de rivières. À l’époque, à la suite de l’adoption de l'Acte constitutionnel de 1791, le gouvernement du Bas-Canada favorise le développement démographique anglophone et il donne des townships ou des cantons à tous ceux qui, fidèles à la Couronne d’Angleterre, désirent s’établir sur ces terres.

John Savage et une trentaine d’associés tracent donc les premières pistes. En 1793, le premier colon du nom d’Ezekiel Lewis, s’établit à Waterloo et c’est lui qui fait ériger un premier moulin à scie à Waterloo. Waterloo fut fondée en 1793 (Ezekiel Lewis) par des Loyalistes anglais qui ont perdu la guerre d'indépendance américaine, mais elle ne portait d'abord pas ce nom. C'est à Hezekiah Robinson, que la ville doit son nom, car c'est lui qui a proposé d'adopter le nom de la ville où Napoléon a rencontré son Waterloo.

Wagon de queue: vestige laissé par les chemins de fer qui ont jadis fait le renom de Waterloo

L’âge d’or de Waterloo débute à l’époque de l’électricité et du chemin de fer qui arrivent dans les années 1860-1880. Le train permet à Waterloo d’accéder à des marchés, favorisant l’essor de l’industrie locale. Cette ville est reliée par train à plusieurs villes telles Drummondville, Magog, Foster et Granby.

Cependant, la crise économique des années 1930 a fortement ébranlé la municipalité. Cette dernière a dû voir en son sein un phénomène de désindustrialisation. Cependant, depuis les dernières années, la ville de Waterloo a un regain d'énergie. Les chemins de fer, aujourd'hui devenues des pistes cyclables très appréciées font affluer les touristes et les gens cherchant un endroit paisible où s'installer.

Démographie

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Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
3 9894 0403 9934 0544 3304 4104 920
(Sources : Statistique Canada)

Administration

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Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts[3].

Waterloo
Maires depuis 2002
Élection Maire Qualité Résultat
2002 Paul L. Masse Voir
2005 Pascall Russell Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Jean-Marie Lachapelle Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Cette petite municipalité contient quatre écoles dont une de niveau secondaire (Wilfrid-Léger). Il est important de mentionner que beaucoup d'étudiants proviennent des municipalités environnantes (Saint-Joachim-de-Shefford, Warden, Shefford, Stukely-Sud et Bromont).

Aujourd'hui, le train ne passe plus à Waterloo, mais la ligne est devenue une piste cyclable, l'Estriade.

La cité compte encore de nombreuses entreprises telle une laiterie (Laiterie Chagnon) ainsi qu'une fabrique de bouchons (Plastiques Berry Canada). De 1972 à 2013, Raleigh y exploite une usine de fabrication de vélos avant de la convertir en centre de distribution[4].

  • Carte postale de Waterloo.
    Carte postale de Waterloo.
    Le parc Robinson offre aux membres du Club de tennis François Godbout et aux amateurs de tennis l'accès au chalet inauguré en 2009 ainsi qu'un terrain quadruple clôturé. Situé en bordure de la rivière Yamaska, les terrains de tennis ont tous été rénovés à l'été 2008.
  • Le Tournoi National Pee-Wee de Waterloo est un tournoi de hockey de renommée internationale. Mario Lemieux a d'ailleurs laissé sa trace sur le trophée Marilyn & Armand Lemay (remis au joueur par excellence du tournoi) alors qu'il n'avait à peine 13 ans.
  • Un vélo parc ainsi qu'un skatepark sont disponibles gratuitement.
  • Un club de golf, les écuries Waterloo, ainsi qu'une académie équestre ornent également la municipalité.

Lieux et monuments

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Une statue représentant un petit garçon et une petite fille s'abritant sous un champignon
Monument faisant le lien entre les villes de Shefford et Waterloo, qc

Jumelage international

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Waterloo est la seule localité francophone qui porte ce nom, à l'exception du Waterloo belge situé en Brabant wallon. La plupart des 120 autres toponymes Waterloo actuellement recensés sur les cinq continents, désignent des localités ou des villes dans des pays anglophones.[réf. nécessaire]

Les deux Waterloo francophones sont jumelées depuis 1957. Ce jumelage est commémoré par une statue dans les deux localités qui représente un petit garçon et une petite fille s'abritant sous un champignon.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Waterloo », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
  2. George, « Waterloo », sur Histoire du Québec, (consulté le )
  3. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
  4. Ugo Giguère, « Raleigh quitte définitivement Waterloo », Granby Express,‎ (lire en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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