Wikipédia:Sélection/Italie
ItalienL'italien est une langue appartenant au groupe des langues romanes de la famille indo-européenne. Il existe un très grand nombre de dialectes italo-romans. Dante a donné à l'italien le surnom de langue de si en le comparant à la langue d'oc (occitan) et à la langue d'oïl (français), selon la manière de dire « oui » dans ces trois langues. L'italien moderne est, comme beaucoup de langues nationales, un dialecte qui a « réussi » en s'imposant comme langue propre à une région beaucoup plus vaste que sa région dialectale originelle. En l'occurrence, c'est le dialecte toscan de Florence, Pise et Sienne qui s'est imposé, dans lequel ont écrit Dante Alighieri, Francesco Petrarca et Giovanni Boccaccio, considérés comme les trois plus grands écrivains italiens de la fin du Moyen Âge. Lire l’article |
Consulte de LyonLa consulte de Lyon est un évènement du début du XIXe siècle qui a marqué l'histoire de l'Italie. La réunion à l'initiative de Bonaparte se déroula pendant quinze jours dans une chapelle de Lyon. De nombreuses personnalités italiennes firent le déplacement pour y assister, parmi elles l'Archevêque de Milan, qui mourut à Lyon avant la réunion. Le dernier jour, le Premier Consul a tenu un discours en italien dans lequel il transforma la République cisalpine en République italienne, déclenchant ainsi les applaudissements des participants. Cet évènement marque le changement de constitution de l'Italie. | |||
Adelina PattiAdelina Patti, dite La Patti, est une soprano colorature italienne dont la voix montait avec facilité jusqu'au contre-fa et vocalisait avec une agilité de rossignol. Elle débute à 16 ans à New York avec Lucia di Lammermoor puis triomphe au Covent Garden de Londres dans La sonnambula. Ses débuts en 1862 à Paris dans la même œuvre la font adopter immédiatement du public. Elle fait l'admiration de Tchekhov qui l'érige en modèle. Elle interprète en grande actrice les rôles chargés d'émotion des opéras de Verdi comme Gilda (Rigoletto), Leonora (Le Trouvère) ou Violetta (La Traviata). Lire l'article... |
PinocchioPinocchio est un personnage de fiction, héros d'un célèbre conte de fées moderne, chef-d'œuvre universel de la littérature pour enfants : Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino (Les aventures de Pinocchio. Histoire d'un pantin), du journaliste et écrivain italien, originaire de Toscane, Carlo Lorenzini, plus connu sous son nom de plume : Carlo Collodi - (né et mort à Florence, 1826-1890). C'est le conte de fées par excellence, immortel et universel, duquel ont été tirées une multitude de versions : littéraires, théâtrales, chorégraphiques, télévisées, cinématographiques et en bandes dessinées, sans compter les centaines de traductions, de versions illustrées ainsi que les mises en musique et en chanson. Les aventures de Pinocchio ont une prérogative qui n'appartient qu'aux grands chefs-d'œuvre, c'est celle d'être hors du temps. Pour les 100 ans de Pinocchio, en 1981, Italo Calvino écrivait ainsi : « Il nous est naturel de penser que Pinocchio a toujours existé, on ne s'imagine pas en effet un monde sans Pinocchio. » Lire l'article | |||
Le Stade de Wimbledon (film)Le Stade de Wimbledon est un film français réalisé par Mathieu Amalric, présenté en lors du festival du film de Locarno, et dont la sortie généralisée a lieu le en France. Second long-métrage du réalisateur, il s'agit d'une fidèle adaptation du roman homonyme de l'écrivain italien Daniele Del Giudice, publié en 1983, qui, contrairement à ce que son titre suggère, est l'histoire d'une quête personnelle et littéraire dans la ville frontalière de Trieste en Italie. Le film est principalement interprété par l'actrice Jeanne Balibar, qui en est également la narratrice. Bien reçue par la critique, cette œuvre, à l'esthétique et au rythme très particuliers, permet à Mathieu Amalric d'être également considéré par la profession et par le public comme un réalisateur à part entière du cinéma d'auteur français, et non pas uniquement comme l'un de ses principaux acteurs. La sélection du film dans la liste finale des neuf films retenus en 2002 pour le prix Louis-Delluc constitue l'un des éléments de cette reconnaissance. |
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Luigi NonoLuigi Nono (29 janvier 1924 - 8 mai 1990, Venise, Italie) est un compositeur italien de musique contemporaine. Il suit les cours de composition de Gian Francesco Malipiero et de direction d'orchestre d'Hermann Scherchen, participe à l’Internationale Ferienkurse für Neue Musik (Université d'été internationale pour la nouvelle musique) à Darmstadt ou il rencontre Edgar Varèse et Karlheinz Stockhausen et où il enseignera à partir de 1956. Rejetant l'approche analytique du sérialisme pour préserver l'intégrité du phénomène musical, il donne à Darmstadt une conférence Presenza storica nella musica d’oggi violemment controversée qui provoque sa rupture avec Stockhausen. Sa musique d'avant-garde est l'expression d'une révolte contre la culture bourgeoise, concrétisée par son engagement communiste révolutionnaire. Il a fréquemment recours aux textes politiques dans ses œuvres et met également en musique des textes ou de la poésie (Cesare Pavese, Federico García Lorca, Pablo Neruda ou Paul Éluard). Il travaille au Experimentalstudio der Heinrich Strobel-Stiftung des Südwestfunks à Fribourg-en-Brisgau, se tourne résolument vers la musique électronique en direct ou aléatoire et s'intéresse particulièrement aux propriétés du son en tant que tel. En savoir plus |
RuzzanteAngelo Beolco, dit Ruzzante ou Ruzante (né vers 1496 et mort le 17 mars 1542 à Padoue) est un écrivain, dramaturge et acteur italien du XVIe siècle. Il est connu par ses comédies rurales dans la langue vénitienne de Padoue, mettant en scène un paysan appelé Ruzzante. Ces pièces dépeignent la vie dans la région de Padoue au XVIe siècle et en donnent une image vivante. En 1997, Dario Fo, dans le discours qu’il prononça lorsque lui fut attribué le Prix Nobel de littérature, parla ainsi de Ruzzante :
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Castello di MontegufoniLe Castello di Montegufoni est un château du centre de la Toscane, près de Florence qui a appartenu à plusieurs familles au cours des siècles : les Ormanni, citée par Dante dans la Divine Comédie, les Acciaiuoli, les Baracchi. En 1909, les Sitwell en font un important centre culturel fréquenté par des écrivains et des artistes américains et anglais. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Adorazione dei Magi de Domenico Ghirlandaio, le Printemps de Botticelli et la Vierge d'Ognissanti de Giotto ont été cachées à Montegufoni, puis restituées à la Galleria degli Uffizi. Depuis 1972, c'est un centre d'hébergement touristique renommé, typiquement toscan. Lire l'article... |
Rodolfo SivieroRodolfo Siviero (1911 -1983), est un Italien, historien de l'art, connu sous le sobriquet de « détective de l'art ». Il étudie d'abord l'art à Florence, puis à Berlin en 1937 comme couverture, car il est en fait officier de renseignement du Servizio Informazioni Militari italiano. La publication des lois raciales le fait basculer dans une aversion au nazi-fascismo, puis il informe directement les Alliés de la razzia des œuvres d'art par l'Allemagne qui invoque le Kunstschutz pour alimenter les musées privés de Goering et de Hitler. Le nouveau Gouvernement italien de l'après-guerre le missionne pour la restitution des œuvres d'art spoliées. Sa maison et ses collections privées sont devenues, par son legs, un musée : la Casa museo Rodolfo Siviero de Florence. Lire l'article... | |||
Giorgio VasariGiorgio Vasari est un peintre, un architecte et un écrivain italien de la Florence du XVIe siècle, surtout connu comme un des premiers historiens de l'art. Ses actions auprès des Médicis sont plus celles d'un organisateur (préparation du Studiolo de François Ier) ou d'un directeur des productions artistiques (fondation de l'Académie de dessin de Florence en 1563 - conception en 1565, du fameux Corridoio qui passe au dessus du Ponte Vecchio). Son recueil de biographies les Vies des artistes de son temps, pose les bases de la méthodologie historique et biographique de l'histoire de l'art. On lui doit les termes Renaissance et « gothique ». Lire l'article... |
Emilio ScanavinoEmilio Scanavino (Gênes, 1922 - Milan, 1986) est un peintre et un sculpteur italien important de l'art abstrait. Après avoir vécu à Paris, Venise, Milan, Londres, il installe son atelier à Calice Ligure en 1962, où ensuite se réunissent, des artistes contemporains (Jean Raine, Théodore Kœnig...), ce qui permettra en 2005 d'éditer La leggenda degli Artusti di Calice Ligure. Guérit d'une opération en 1971, il se donne un nouveau départ, accomplit des voyages en Belgique, France et Allemagne tout en continuant à vivre et à travailler à Calice Ligure, et meurt à Milan en 1986. Lire l'article... | |||
IncamminatiL'Académie bolonaise des Incamminati (Accademia degli Incamminati en italien) est une des écoles italiennes de peinture issue d'une famille d'artistes italiens des trois frères Carrache, Annibale, Ludovico et Agostino, au XVIe siècle, à Bologne, qualifiés de pré-baroque. En réaction stylistique et idéologique au maniérisme reposant sur le retour aux formes antiques, ils allient l'observation de la nature, le réalisme et à l'imitation des meilleurs maîtres. Ils s'imposent des figures simples et claires utiles à la dévotion prônée par la Contre-Réforme. Lire l'article... |
Ponte VecchioLe Ponte Vecchio, est le seul des ponts de Florence sur l'Arno qui a traversé la Seconde Guerre mondiale intact. C'est un pont habité avec des boutiques et le corridor de Vasari, qui le surmonte, permettait aux Médicis de circuler entre leurs palais sans escorte, en traversant une galerie d'art. Trois fenêtres panoramiques percées en 1939 pour permettre à Hitler de le visiter et d'admirer la ville, mais ce n'est pas pour cette raison que le pont fut épargné par les Allemands lors de leur retraite en 1944 : la largeur du pont n'était pas suffisante pour le passages des chars d'assaut des troupes alliées, a contrario de tous les autres ponts. Lire l'article... | |||
TivoliTivoli est une ville de la province de Rome, dans la région du Latium, en Italie. Très ancienne cité datant d’avant la colonisation romaine, elle fut, selon la tradition et quelques éléments archéologiques, fondée en -1215, bien que ses plus anciens vestiges, que constituent les murs d’enceinte, datent du IVe siècle av. J.-C. Elle connut, sous le nom de « Tibur », un apogée durant la période romaine, avec la construction par l’empereur Hadrien de sa résidence de villégiature, la Villa Adriana, au début du IIe siècle. Durant toute cette période, la ville s’enrichit grâce à l’extraction de travertin, servant à la construction des palais romains, et également grâce à ses eaux thermales réputées. De la Renaissance au XIXe siècle, divers cardinaux et papes relèvent l’attrait de la ville par la construction de la Villa d’Este, qui reste l’un des plus importants exemples et modèles de jardins d’eau de cette période, ayant attiré de très nombreux artistes européens, peintres, poètes ou musiciens voyageant dans la campagne romaine. La ville, qui comptait 55 560 habitants fin 2008, est intégrée dans la périphérie économique et culturelle de Rome. Elle demeure une destination touristique prisée, notamment depuis la classification de ses deux villas au Patrimoine mondial de l’humanité établi par l’UNESCO en 1999 et 2001, et possède de fait une renommée dépassant largement les frontières du pays, comme le montrent l’attribution de son nom à de nombreuses villes et éléments culturels dans le monde. |
Camillo CavourCamillo Benso, comte de Cavour (né à Turin le et mort à Turin le ) est un homme politique piémontais, important partisan et acteur de l'unité italienne. Il est considéré, avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l'un des « pères de la patrie » italienne. Cavour est l'un des protagonistes du Risorgimento. Bien qu'il n'ait pas de plan préétabli pour l'unité de l'Italie, il réussit à rallier la majorité des patriotes italiens autour du Royaume de Sardaigne et à gérer les événements qui conduisent à la formation du Royaume d'Italie. Il s'oppose ouvertement aux idées républicaines de Giuseppe Mazzini, ennemi des rois et conspirateur irréductible, et se trouve souvent en conflit avec Giuseppe Garibaldi dont il craint les actions et leur potentiel révolutionnaire. Il est ministre du Royaume de Sardaigne de 1850 à 1852, chef du gouvernement de 1852 à 1859 et de 1860 à 1861. En 1861, avec la proclamation du Royaume d'Italie, il devient le premier Président du Conseil (Premier ministre) du nouvel État italien. Il meurt alors qu'il occupe cette fonction. En politique intérieure, il soutient l'adoption et la défense du Statut albertin. Partisan des idées libérales et réformatrices, chef de la droite modérée, il signe un accord (Connubio, synonyme de « mariage », au sens ironique) avec la gauche monarchique d'Urbano Rattazzi visant à la mise en œuvre de réformes qui excluent les ailes extrêmes du Parlement. Il supprime un grand nombre de congrégations religieuses, ce qui lui attire l'hostilité du pape Pie IX. Dans le domaine de l'économie, Cavour fait la promotion du libre-échange avec les États voisins, remanie le système des impôts, incite à la coopération entre les secteurs publics et privés, et lance de grands investissements industriels dans le secteur textile ainsi que dans les chemins de fer afin de raccorder les lignes italiennes et françaises. Il modernise l'agriculture grâce à l'utilisation d'engrais et à l'irrigation destinée à en finir avec les famines trop fréquentes. En politique étrangère, il cultive habilement l'amitié avec les monarchies libérales : le Royaume-Uni et la France du Second Empire. Grâce à l'engagement ferme de Napoléon III, il obtient l'expansion territoriale du Piémont dans le Nord de l'Italie au détriment de l'Autriche puis, par plébiscites, des duchés de Parme, de Modène, de Toscane, et enfin par conquête du Royaume des Deux-Siciles et des États pontificaux. | |||
Forti CorseForti Corse, qui deviendra plus tard Forti, est une ancienne écurie de sport automobile italienne qui s'est notamment engagée en Formule 1 lors du championnat du monde 1995 puis du championnat du monde 1996, qu'elle ne termine pas. Créée en 1978, l'écurie a participé à différentes formules de compétition pendant près de deux décennies. Forti Corse a décroché quatre titres de champion des pilotes de Formule 3 italienne obtenus pendant la seconde moitié des années 1980 et quelques victoires en championnats de Formule 3000 auxquels elle a participé entre 1987 et 1994. À partir de 1992, Guido Forti, le cofondateur de Forti, entre en relation avec l'homme d'affaires brésilien Abílio dos Santos Diniz, pour que son fils, Pedro Diniz, ait un baquet permanent dans l'équipe et pour obtenir des moyens financiers pour entrer en Formule 1. Forti s'engage en Formule 1 en tant que constructeur en 1995 mais sa première monoplace, la Forti FG01-95, n'est pas compétitive et ne décroche aucun point. Malgré cet échec, Forti signe un contrat de trois ans avec Diniz, contrat brisé lorsque le pilote brésilien part chez Ligier pour la saison 1996 en emportant avec lui les commanditaires de l'écurie italienne. Néanmoins Forti continue son aventure en Formule 1 et conçoit une nouvelle monoplace, la Forti FG03-96, avant de faire faillite à la mi-saison à la suite des problèmes financiers rencontrés après le rachat par Shannon Racing, une écurie irlandaise de Formule 3000. Forti s'est qualifiée à vingt-trois reprises en Grand Prix, son meilleur résultat en course étant une septième place par Diniz en Australie en 1995 et sa meilleure qualification est une dix-neuvième place par Badoer au Brésil en 1996. Forti est une des dernières écuries privées engagée en Formule 1 à une période où les grands constructeurs automobiles augmentent leur participation en course automobile. |
Life Racing EnginesLife Racing Engines est un atelier semi-artisanal de construction de moteurs de compétition et une éphémère écurie italienne de sport automobile basée à Formigine, près de Modène en Italie et fondée par Ernesto Vita, Franco Rocchi et Gianni Marelli. En 1989, Ernesto Vita crée l'officine Life Racing Engines puis, après avoir racheté un ancien châssis de l'écurie First Racing de Lamberto Leoni, fonde l'écurie de Formule 1 Life Racing Engines, qu'il engage en championnat du monde en 1990 pour promouvoir son activité de motoriste. La monoplace, dotée d'un moteur inédit Life Racing Engines-Rocchi W12, est confiée au pilote débutant Gary Brabham puis au quasi-retraité Bruno Giacomelli. L'écurie a tenté, sans succès, de se qualifier à douze Grands Prix de Formule 1 avec son propre moteur W12, puis à deux autres Grands Prix avec un moteur V8 d'origine Judd. À l'issue de la saison 1990 du championnat du monde de Formule 1, l'écurie cesse tout engagement en compétition automobile tandis que l'atelier de construction est définitivement fermé, faute de moyens financiers. | |||
Tazio NuvolariTazio Giorgio Nuvolari, dit Tazio Nuvolari (ˈtattsjo ˈdʒordʒo nuvoˈlari), né le à Castel d'Ario et mort le à Mantoue, est un pilote motocycliste et un pilote automobile italien également connu sous les surnoms d'Il Mantovano Volante (le Mantouan volant) ou Nivola. Deux fois champion d'Italie de vitesse moto en 1925 et 1927, champion d'Europe de vitesse moto en 1926 et champion d'Europe des pilotes automobiles en 1932, il reste célèbre tant pour ses exploits en course que pour sa personnalité et son style de pilotage. Nuvolari commence à piloter en compétition motocycliste en 1920 alors qu'il est déjà âgé de vingt-sept ans. Quatre ans plus tard, en 1924, il devient champion d'Italie en catégorie 500 cm3 et, l'année suivante, coiffe la couronne de champion d'Europe en catégorie 350 cm3 avant de remporter de nouveau le championnat italien en 1926. Ces titres acquis, Nuvolari fonde son écurie, la Scuderia Nuvolari, et se tourne vers la compétition automobile tout en poursuivant la compétition motocycliste en parallèle jusqu'à la fin de la saison 1930 quand il décide de se consacrer exclusivement à l'automobile. Au cours de cette saison, il obtient sa première victoire majeure en automobile aux Mille Miglia. Devenu pilote officiel pour Alfa Corse, l'écurie de course officielle d'Alfa Romeo, il remporte, en 1932, le championnat d'Europe des pilotes. À la suite du retrait d'Alfa Corse, de la compétition, Nuvolari s'engage avec la Scuderia Ferrari qui engage semi-officiellement les Alfa Romeo et remporte les 24 Heures du Mans 1933. Déçu par les monoplaces de l'écurie, il entre en conflit avec Enzo Ferrari et rejoint Maserati en milieu de saison 1933 pour y rester jusqu'en 1934, date à laquelle la firme se retire de la compétition. Nuvolari se tourne de nouveau vers la Scuderia Ferrari, avec le soutien du premier ministre italien Benito Mussolini. La relation avec Enzo Ferrari empirant courant 1937, il s'essaye au pilotage d'une des Flèches d'Argent d'Auto Union puis rejoint la firme allemande en 1938 et lui reste fidèle jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. Au sortir du conflit, âgé de cinquante-quatre ans et malgré la maladie, il obtient plusieurs résultats notables et se retire en sur une victoire de catégorie. Il meurt en 1953 d'un accident vasculaire cérébral. |
Le CaravageMichelangelo Merisi da Caravaggio, en français Caravage ou Le Caravage, est un peintre né le à Milan et mort le à Porto Ercole. Son œuvre puissante et novatrice révolutionne la peinture du XVIIe siècle par son caractère naturaliste, son réalisme parfois brutal et l'emploi appuyé de la technique du clair-obscur allant jusqu'au ténébrisme. Il connaît la célébrité de son vivant, et influence nombre de grands peintres après lui, comme en témoigne l'apparition du caravagisme. Il obtient en effet un succès foudroyant au début des années 1600 : travaillant dans un milieu de protecteurs cultivés, il obtient des commandes prestigieuses et des collectionneurs de très haut rang recherchent ses peintures. Mais ensuite Caravage entre dans une période difficile. En 1606, après de nombreux démêlés avec la justice des États pontificaux, il blesse mortellement un adversaire au cours d'un duel. Il doit alors quitter Rome et passe le reste de sa vie en exil, à Naples, à Malte et en Sicile. Jusqu'en 1610, l'année de sa mort à l'âge de 38 ans, ses peintures sont en partie destinées à racheter cette faute. Toutefois, certains éléments biographiques portant sur ses mœurs sont aujourd'hui revus, car des recherches historiques récentes remettent en cause le portrait peu flatteur qui a été longtemps propagé par des sources du XVIIe siècle et sur lesquelles on ne peut plus désormais se fonder. Après une longue période d'oubli critique, il faut attendre le début du XXe siècle pour que le génie de Caravage soit pleinement reconnu, indépendamment de sa réputation sulfureuse. Son succès populaire donne lieu à une multitude de romans et de films, à côté des expositions et des innombrables publications scientifiques qui, depuis un siècle, en renouvellent complètement l'image. Il est actuellement représenté dans les plus grands musées du monde, malgré le nombre limité de peintures qui ont survécu. Toutefois certains tableaux que l'on découvre depuis un siècle posent encore des questions d'attribution. | |||
Opération LadbrokeL'opération Ladbroke est le nom donné à la mission pour la conquête de Syracuse en Sicile par les troupes aéroportées britanniques. Il s'agit d'une partie de l'opération Husky qui planifie l'ensemble du débarquement en Sicile. L'opération Ladbroke débute le ; elle est effectuée depuis la Tunisie d'où part la 1re division aéroportée, avec une force de 136 Wacos et de huit Horsas. Son objectif est d'établir sur le sol une grande force d'invasion près de la ville de Syracuse et de sécuriser le Grand Pont pour reprendre le contrôle de la ville qui est d'une importance stratégique pour le bon fonctionnement de l'opération Husky. L'opération Ladbroke connaît plusieurs phases de modifications lors de sa planification. Au moment de son lancement, le matériel est encore mal adapté, et les soldats insuffisamment entraînés. En route vers la Sicile, 65 planeurs libérés trop tôt par l'avion de remorquage américain sont contraints d'amerrir, entraînant la noyade d'environ 252 hommes. Seuls 87 hommes arrivent au Grand Pont, qu'ils réussissent à tenir le temps escompté. Les troupes britanniques qui n'ont plus de munitions (et ne comptent que 15 soldats non blessés) se rendent aux forces italiennes qui reprennent le contrôle du pont pour le détruire, mais ils sont retardés dans ce projet car les soldats britanniques avaient préalablement enlevé les charges explosives. La bataille est finalement remportée par les Britanniques grâce à une contre-attaque victorieuse d'unités arrivées en renfort. Pendant ce temps commence le débarquement des Alliés sur les côtes méridionales de Sicile. |