où bon leur semble, et que jamais je n’irai les y quérir !
Comme si son oreille eût été de granit, Cap persista :
— Et aussi les neiges d’antan, mon pauvre ami ! L’angoisse vous étreint de leurs destinées !
— Ainsi que le poisson d’une pomme, je me soucie des neiges d’antan… Ah ! certes, Cap, je suis torturé par une hantise, mais d’un ordre plus humain, celle-là, et j’en meurs !
Je croyais que Cap allait s’intéresser à ma peine et m’interroger. Ah ! que non point !
— Et aussi les vieux confetti, n’est-ce pas ? continua-t-il, immuable, vous n’allez pas dire que vous vous en fichez ?
Cette fois, je changeai mes batteries d’épaule et, pour déconcerter son parti pris, je feignis de m’intéresser prodigieusement au sort des vieux confetti.
— Ah ! les vieux confetti ! m’écriai-je, les yeux blancs. Où vont les vieux confetti ?
Cap tenait son homme.
— Je vais vous le dire, moi, où vont les vieux confetti.
Et pour donner un peu de cœur au ventre de Cap, je priai le garçon de nous servir, car