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Page:Allais - Le Captain Cap.djvu/182

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vraisemblance et de sens commun, c’est-à-dire la masse profonde de nos clairvoyants lecteurs.

On sait que, si nous devons édifier certaines constructions, nous nous voyons forcés, par suite du mauvais état du terrain marécageux ou sablonneux, de nous livrer à cette opération désignée par les spécialistes sous le nom de « battage de pieux ».

Il nous apparaît comme hors de doute que tous les édifices remontant à cette époque furent construits sur pilotis.

(Ajoutons, que, pour enfoncer ces innombrables pieux, les hommes primitifs, en leur ignorance de nos actuels engins mécaniques, nos joyeux anciens avaient dressé les castors à cet usage, et que l’aptitude, encore aujourd’hui constatable chez nos rares contemporains castors, à battre de chimériques pilotis, n’est qu’héréditaire acquisition.)

Pourquoi donc, dès lors, ne pas admettre que toute la houille que nous découvrons maintenant dans nos sous-sols, provienne de cette formidable et souterraine ligneuse réserve ?

Pourquoi pas, en effet ?