s’asseoir sur les bancs de l’école communale.
De bonne heure il développa ses théories sur la bureaucratie…
À dix ans, il placardait un manifeste sur les murs de l’école, ce qui l’eût infailliblement fait expulser de ladite, si, par un discours plein de philosophie, il ne s’était aussitôt réhabilité aux yeux de ses professeurs, qui déclarèrent hautement n’avoir jamais rencontré de précédent à ce phénomène intellectuel.
À cette époque déjà lointaine, le Captain Cap n’était donc pas le premier venu. Et alors (comme maintenant) il eût été puéril ou déloyal de le nier. (Applaudissements.)
Je continue. À mesure que le Captain Cap avance en âge, on le voit triompher dans nos lycées, défendant énergiquement ses principes, et faisant des prosélytes.
Enfin, à dix-huit ans, écœuré de notre incurable routine, et las de combattre en vain l’indécrottable esprit bureaucratique européen, il se dirige vers l’Amérique.
Là, citoyens, une vie nouvelle commence pour le Captain, et, s’il m’était permis de jurer ici, sur ma propre tête, je crois qu’il me serait impossible de trouver une formule assez énergique pour vous dire que, sans l’instruction